Royaume-Uni : courtoisie parlementaire en faveur de l’expulsion des migrants vers le Rwanda

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Cette résolution s’explique par le faible achalandage aux caisses enregistreuses et aux distributeurs automatiques de billets.

Après deux jours tendus au palais de Westminster, avec des débats houleux, des négociations à huis clos et des démissions très médiatisées, les dissidents se sont repliés sur eux et le projet de loi a été adopté en troisième lecture à la Chambre des communes, avec 320 voix pour et 276 contre. .

C’est un soulagement pour Rishi Sunak. Largement en tête dans les sondages travaillistes en ce début d’année électorale, il a mis tout son poids dans la balance pour faire de cette mission une réalité, qui vise à démontrer sa fermeté face à une crainte primaire. de sa base, mais qui aura exposé les divisions de sa primaire, les modérés craignant une atteinte au droit étranger et au maximum de droite sans possibilité d’approuver davantage.

Le projet de loi vise à répondre aux objections de la Cour suprême britannique, qui a jugé le transfert illégal dans sa version précédente, craignant pour la protection des demandeurs d’asile envoyés au Rwanda.

Selon le projet, ces derniers, d’où qu’ils viennent, verraient leur dossier examiné au Rwanda et ne pourraient ensuite en aucun cas retourner au Royaume-Uni, ne pouvant obtenir l’asile que dans le pays africain en cas de succès.

Au cours de leur débat, des dizaines de députés conservateurs ont soutenu sans succès des amendements visant à durcir le texte, ajoutant des tentatives visant à restreindre le droit des immigrés de faire appel contre leur expulsion.

La tension est également montée d’un cran après la démission, mardi, de deux vice-présidents du Parti conservateur, partisans d’une ligne plus dure, qui ont reçu le soutien de l’ancien premier ministre Boris Johnson.

Annoncé en avril 2022 par ce dernier, ce projet visait à décourager l’afflux de migrants dans des petites embarcations à travers la Manche : près de 30 000 l’an dernier, après un record en 2022 (45 000).

Le week-end dernier, cinq migrants sont morts alors qu’ils tentaient de rejoindre un bateau dans des eaux glacées. Mercredi matin, d’autres bateaux ont été vus en train de tenter cette dangereuse traversée, a déclaré un photographe de l’Agence France-Presse (AFP).

Cependant, le texte n’a jusque-là jamais pu être mis en œuvre. Un premier avion a été bloqué in extremis par une décision de la justice européenne, puis la justice britannique avait, jusqu’à la Cour suprême, déclaré le projet illégal dans sa version initiale.

Pour tenter de sauver son texte, vivement critiqué par les associations humanitaires, le gouvernement a signé un nouveau traité avec le Rwanda. Il est subventionné par un nouveau projet de loi qui définit le Rwanda comme un pays tiers et empêche le retour des migrants dans leur pays. pays d’origine.

Il propose également que certaines dispositions de la loi britannique sur les droits de l’homme ne s’appliquent pas aux expulsions, afin de restreindre les voies de recours.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré mercredi que la dernière édition du projet n’était pas compatible avec le droit étranger.

Un peu plus d’un an après son entrée à Downing Street, Rishi Sunak compte bien sur le succès de ce projet pour montrer qu’il est capable de tenir l’une de ses promesses phares : celle de mettre fin à l’arrivée des bateaux de migrants sur les côtes britanniques.

Son projet de loi devra maintenant être approuvé par les membres non élus de la Chambre des lords, qui l’amenderont éventuellement.

Et s’il est adopté à temps pour les élections, prévues à l’automne, le Parti travailliste, dirigé par Keir Starmer, a promis de l’abroger s’il entre en vigueur après 14 ans dans l’opposition.

Un durcissement trop important pourrait par ailleurs fragiliser le partenariat avec le Rwanda, qui a déjà reçu près de 240 millions de livres (près de 411 millions de dollars canadiens) de la part du Royaume-Uni.

Cet argent sera utilisé si [les immigrants] viennent. Si ce n’est pas le cas, nous pouvons le renvoyer », a déclaré mercredi le président rwandais Paul Kagame au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

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