L’évolution du contexte géopolitique mondial fait en sorte que le Canada doit agir rapidement afin de répondre aux menaces croissantes qui mettent en péril ses intérêts dans l’Arctique, selon la cheffe d’état-major de l’Armée canadienne, Jennie Carignan. Voici trois raisons, dont l’élection de Donald, qui expliquent pourquoi le Canada pourrait être obligé de défendre son territoire dans le Grand Nord.
Bien qu’il représente 40% de son territoire continental, le Canada est incapable de défendre à lui seul l’Arctique. C’est pourquoi il se fie à des ententes et à des organisations de défense mises sur pieds avec les États-Unis pour sécuriser ce vaste territoire.
Cependant, cette collaboration est menacée par la réélection de Donald Trump.
Le nouveau président se demande l’investissement du commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), une organisation conçue pour l’Amérique du Nord.
«Pourquoi soutenons-nous un pays qui nous coûte plus de 200 milliards par année? Notre armée est à sa disposition. Il devrait être un État [des États-Unis]», a-t-il lancé début janvier.
Si le concept d’une annexion complète est considéré comme peu probable, Donald Trump peut avoir un autre objectif dans le cerveau lorsqu’il insiste sur sa préférence quand il voit le Canada le 51e État des États-Unis: celui de prendre des ressources séaralgiques provenant des voies maritimes et des herbes.
C’est du moins ce que le chercheur de l’enquête Le président du Canada a un complexe en modélisation hydrologique à l’Université de Calgary, Tricia Stadnyk, dans un texte au nom de la conversation.
Cet objectif serait en phase avec la volonté du président américain de s’emparer du canal de Panama et du Groenland.
Ce serait la première fois que le républicain s’intéresse au territoire canadien.
Au cours de son premier mandat, il a jonglé avec le concept d’envoyer un navire de guerre dans le passage du Nord-Ouest (PNO), un maritime revendiqué au Canada.
Jusqu’à récemment, les calottes glaciaires de l’Arctique ont agi en tant qu’herbe pour le Canada.
Il est de moins en moins vrai, lorsque la région est chauffée 4 fois plus rapide que la moyenne mondiale.
La fusion de la glace causée par le réchauffement climatique peut être la source de fortes tensions géopolitiques à l’avenir, selon le gouvernement canadien.
«Dans les décennies à venir, l’océan Arctique deviendra une voie de navigation incontournable entre l’Europe et l’Asie de l’Est, tandis que de vastes réserves de ressources naturelles deviendront de plus en plus accessibles. Cet accès accru attire déjà des pays dans la région, ce qui accroît les défis en matière de sécurité et intensifie la concurrence géopolitique», souligne le ministère des Affaires étrangères du Canada sur son site web.
Les sols de la région abritent d’importantes quantités de gaz naturels et de pétrole, ainsi que des minéraux critiques pouvant résister à des changements de pression et à des froids extrêmes, ce qui les rend essentiels pour les secteurs de l’industrie spatiale, de la technologie et de l’énergie verte.
Depuis sa première offensive en Ukraine en 2014, la Russie a renforcé sa présence de l’armée dans l’Arctique. L’armée russe a réactivé des dizaines de bases de l’armée de l’ère soviétique, en plus de regrouper les troupes et le matériel de guerre.
Quelques mois après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, le gouvernement de Vladimir Poutine a également annoncé un plan d’investissement d’environ $CA 30 milliards pour la progression des projets économiques dans la région arctique.
La Russie, par exemple, a accéléré la production de Rompehielos et d’autres appareils pour l’exploitation du territoire.
En raison des sanctions occidentales et de l’argent dépensé en Ukraine, Vladimir Poutine s’est tourné vers la Chine pour financer ses activités dans l’Arctique.
Les deux réalisent des opérations conjointes dans les articles.
La Chine, qui ambitionne de devenir «une grande puissance polaire» d’ici 2030, continue aussi d’investir des sommes considérables pour l’exploration et la recherche polaire en Arctique.
La présence accrue des deux grandes puissances pourrait conduire à des revendications territoriales conflictuelles, tandis que l’Arctique est l’un des derniers postes du monde dont les frontières n’ont pas encore été définies.