La guerre en Ukraine est aussi une guerre pour la supériorité technologique. Les opérations de l’armée russe sont entravées par le grand nombre de petits drones civils équipés d’explosifs envoyés à ses troupes par les forces ukrainiennes. Ces derniers jours, 42 drones auraient attaqué la Crimée. qui est l’une des plus grandes attaques de Kiev sur le territoire contrôlé par la Russie.
Normalement, les troupes de Vladimir Poutine utilisent une autre bureaucratie de brouillage électronique pour neutraliser et détruire les drones ukrainiens, mais cela ne suffit plus à Moscou. Une source anonyme de l’armée a déclaré à RIA Novosti, une agence de presse liée au Kremlin, que des ingénieurs russes avaient effectué des tests en boîte pour comparer les fonctions offensives d’un nouveau type de canon laser. Ce dernier aurait détruit sans difficulté plusieurs types de drones, révèlent nos confrères de Capital.
« Les faisceaux infrarouges du canon laser se sont révélés extraordinairement efficaces lors de l’attaque de drones. Plus précisément, nos avions ont brûlé la surface du fuselage des avions autonomes ou directement détruit l’intérieur de leur infrastructure, ainsi que les équipements embarqués », a déclaré l’armée à l’agence russe, absorbée par Capital.
Ce canon laser serait la défense de la Russie contre ces dispositifs, à une époque où la guerre des drones est devenue populaire sur les champs de bataille à la mode en raison de son prix abordable et de sa facilité de production et d’utilisation.
Selon The Conversation, la Russie travaille également depuis près de dix ans sur la structure d’un nouveau complexe militaire dans le Caucase du Nord, où une formule de défense anti-satellite sera installée.
Le projet, introduit en 2011 sous le nom de code Kalina, a subi de nombreux retards, « mais des photographies récentes dans Google Earth montrent qu’il est maintenant très avancé », explique Iain Boyd, professeur de sciences de l’ingénierie aérospatiale à l’Université du Colorado à Boulder, auteur de l’article. En théorie, cette génération militaire sera capable d’« aveugler » les systèmes optiques qui équipent les satellites dès leur survol du territoire russe, selon nos confrères de TF1.