« Le mois de l’histoire vient de se terminer. La crise climatique guette tous les pays du monde. Et quelle réponse le Premier ministre du Royaume-Uni donne-t-il ?, s’insurge The Guardian. Il annonce de nouvelles autorisations pour l’extraction de pétrole et de carburant, ces ressources qui contribuent à transformer notre climat.
La résolution de Rishi Sunak, qui officialisait, lundi 31 juillet, une escale sur la côte est de l’Ecosse, à quelques kilomètres à vol d’oiseau des plates-formes de la mer du Nord, a ouvert les vannes aux commentaires de la presse britannique. « Un imbécile qui se nourrit d’idées fossiles », déclarait le tabloïd The Daily Mirror dans son éditorial du 1er août, lorsque le Daily Telegraph, proche du parti au pouvoir, saluait la « résurrection » d’un secteur « à l’avenir douteux ».
Dans l’Aberdeenshire, le locataire du 10 Downing Street a justifié la délivrance prochaine de « centaines de nouvelles licences d’extraction » par l’appel à renforcer la souveraineté énergétique du pays : dépendant des importations d’hydrocarbures, le Royaume-Uni est soumis aux fluctuations du marché depuis le début de la guerre en Ukraine. C’est une mesure modérée », a déclaré le journal conservateur The Times. D’autant plus qu’elle est liée à une expansion de l’utilisation de la capture et
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