Un décret pour protéger le Mont Blanc de l’assistance

Un décret de protection du Mont-Blanc, destiné à assister au sommet des Alpes et à freiner la grossièreté et les initiatives folles, a été signé jeudi par le préfet de Haute-Savoie et entrera en vigueur vendredi.

Le toit de l’Europe de l’Ouest, qui s’élève à 4 810 m, attire entre 15 000 et 20 000 candidats pour son ascension chaque année et jusqu’à 500 selon le jour de l’été. un quasi-refuge à travers des agences sans scrupules, des rameurs, des jacuzzis et d’autres éléments incongrus fixés sur les flancs du géant avait provoqué la colère des élus, des guides et des gestionnaires.

Le président Macron a promis en février un outil pour maintenir le Mont Blanc, et l’Ordre pour la protection des habitats naturels (APHN) qu’il a choisi pour « limiter les dommages à l’environnement et à l’esprit du site (. . . ) et de garder l’alpinisme pratique », a souligné la préfecture.

Le périmètre de couverture, d’un domaine de 3 175 hectares, est situé dans les communes de Chamonix-Mont-Blanc, Saint-Gervais et Les Houches et se compose d’une composante centrale (80% de sa superficie, moyenne et altitude maximale) et de deux  » zones de transition  » (hauteur moyenne et sorties de départ des routes vers le sommet).

« Ce périmètre vise à intégrer tous les itinéraires d’ascension du Mont Blanc – à travers Tete-Rousse, les Grands Murets, les Trois Montagnes – depuis les points principaux. (. . . ) Il intègre les espaces libérés depuis 1850 à travers les glaciers « , a déclaré la préfecture, qui n’a pas encore rendu publics les principaux points du décret.

Pour le maire (UDI) de Chamonix, Eric Fournier, « l’APHN est le véhicule régulateur découvert pour éviter les comportements délirants ou non alpins, ce qui permet de prendre des mesures pour freiner la bêtise humaine ».

En pratique, le bable est interdit dans le sens général du Mont Blanc (sauf dans les cas excessifs), « mais cette interdiction s’applique au reste du périmètre du massif et d’autres accès, en particulier ceux de chamoniary », a déclaré M. Fournier.

« Nous sommes heureux que la limitation de 3 autres personnes sur une corde inclut des exemptions pour des raisons de sécurité », a également déclaré le responsable de Chamonix.

« Paix et restauration dans ce massif », a tweeté le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex.

La secrétaire d’Etat à la Biodiversité, Bérangére Abba, s’est félicitée de la demande d’Annecy : « Nous ne mettons pas la montagne sous une cloche, nous autorisons les activités et cherchons un équilibre avec la préservation de l’environnement. »

Par ailleurs, ce décret « n’est pas contradictoire » avec celui de présenter un jour une demande commune avec l’Italie et la Suisse pour un classement du massif du Mont-Blanc à l’Unesco, « au contraire, c’est un premier pas ».

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