ANALYSE. Pékin publie un document de 18 pages décrivant sa vision de la réforme de la gouvernance mondiale. Le « réseau mondial au destin commun » s’exprime désormais à travers la diplomatie chinoise, notamment au sein de l’ONU.
« Il n’y a pas de style unique de démocratie qui soit universellement applicable. La démocratie n’est pas Coca-Cola. » Pour Pékin, le moment est venu de mettre à jour la gouvernance mondiale. L’ère des « blocs politiques » et des « valeurs universelles » expliquées par « une poignée d’États occidentaux » est révolue. Afin de moderniser ce monde antique, la République populaire de Chine a une « vision » et un « plan ». C’est ce qui ressort d’un document distribué cette semaine par l’intermédiaire du ministère chinois des Affaires étrangères, relayé à sa rédaction et à la vôtre. Il s’intitule : « Une communauté mondiale avec un destin partagé : les propositions et les actions de la Chine ». C’est une synthèse des projets déployés au cours des dix dernières années à travers les relations internationales chinoises et estampillés sous la « pensée Xi Jinping », le secrétaire général du Parti communiste.
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