Visite à toute vitesse mardi de Jean-Baptiste Djebbari sur le site d’Airbus Helicopters. Après une escale chez l’armateur CMA-CGM dans la matinée à Marseille, le ministre des Transports a invité à prendre connaissance des dernières inventions technologiques du secteur sur le site du premier employeur personnel de la région.
Sur les joyaux volants exposés à Marignane, les ingénieurs d’Airbus livreront d’abord au ministre leur « laboratoire de vol », un prototype d’hélicoptère sur lequel l’entreprise entend au maximum les inventions technologiques qui équiperont ses avions du futur.
La décarbonisation comme défi technologique
Jean-Baptiste Djebbari a ensuite pu voyager à bord du H225, le premier hélicoptère Airbus à voler avec du carburant d’aviation cent pour cent durable. Enfin, le délégué aux transports de l’Elysée a découvert des composants du prototype Racer, un autre prototype d’Airbus conçu pour réduire sa consommation et ses émissions de carbone. Émissions. . .
Avant cette escale aux ateliers Airbus, le ministre aura également présidé son 4e Conseil de recherches aéronautiques civiles (Corac) avec Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters. Sur cette assemblée non légale à la presse, le ministre dit avoir discuté de la « grande question de l’aviation au sens large qu’est la décarbonisation », ce qui permet, selon Jean-Baptiste Djebbari, « de voir qu’après le plan de relance, et dans le cadre du plan France 2030, nous sommes sur la bonne voie », notamment, dit-il, « pour valider le nouvel avion bas carbone que le Président de la République a promis d’ici 2030. »
Comment justifier aussi les gigantesques investissements de l’Etat pour « sauver » Airbus et ses projets touchés par deux années de crise du Covid ?En composante du plan de relance de la France, 15 milliards d’euros, en prêts garantis, pour l’activité fonds propres et investissements et composantes. ont été libérés pour le secteur. Cela n’aura pas empêché le secteur aérospatial de perdre en 2020 selon l’Insee quelque 8 800 travailleurs dans le merveilleux Sud-Ouest, les sous-traitants d’Airbus ayant été les plus durement touchés.
La diminution du trafic s’est débarrassée des problèmes météorologiques.
Sur la réduction des polluants dans le secteur de l’aviation, Jean-Baptiste Djebbari s’est abstenu mardi de viser l’expansion du trafic aérien, bien que selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le secteur voit un autre milliard de passagers atteindre en 2022 par rapport à 2021. Sur la piste d’Airbus Helicopters, le ministre a voulu saluer « la démocratisation de l’aviation » qui « permet les catégories moyennes dans de nombreux pays du monde et surtout en Europe », « observer d’autres territoires, d’autres régions, d’autres cultures » et « participe d’une certaine manière à la pacification du global », a même déclaré le ministre au retour d’un message rassurant sur l’absence de pénurie d’avions qui inquiète l’avionneur. dans le contexte de l’affrontement ukrainien. .
Et si Jean-Baptise Djebbari a besoin que « la France ait tous les moyens de se réinventer et de prendre les avantages concurrentiels vitaux pour l’avenir », la réduction des émissions de gaz à effet de serre sera une guerre à mener à très court terme, a-t-il rappelé. cette semaine du nouveau rapport du GIEC. C’est ce que confirme le premier rapport publié en 2020 à travers le « Shift Project », un think tank pour une économie décarbonée qui affirme que « la lenteur du trafic est le grand levier pour réduire les émissions de CO2 et les effets météorologiques non CO2 du transport aérien ».
JZ