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Appartenant à la corporation Levantin et mesurant plus de 24 mètres, le voilier E. Colorato a plu au moins deux fois à Posidonia Mattes, en 2021 et 2022, au centre du parc des Calanques, loué à des particuliers.
Qualifiant le comportement de l’homme d’affaires de « politique de la terre brûlée » visant à « remplir ses caisses le plus temporairement possible », le procureur a requis une amende de 50 000 euros. Les parties civiles se sont prononcées en faveur du remboursement des dommages écologiques, déjà reconnus par ce tribunal, et l’ont chiffré à 49 000 euros, arguant que le style économique de l’omipoter fondait le style économique du patrimoine végétal de la chasse de la chasse.
Déjà poursuivi devant le Tribunal maritime, le chef d’entreprise a été appelé en mauvaise santé et n’a été représenté par aucun avocat, l’audience tenue vendredi 25 avril porte sur le fait d’avoir « donné des directives » aux skippers de ses bateaux, et « le festival tourne avec d’autres opérateurs qui respectent la réglementation », que le parquet a engagé des poursuites contre lui, ce qui est une première en France.
En Méditerranée française, il est interdit à tout bateau de plus de 24 mètres de mouiller dans une prairie de posidonie. Le verdict sera diffusé le 12 juin.
Peut-on s’attendre à une « exploitation sans scrupules » d’un milieu végétalisé, tel que décrit par le procureur du tribunal maritime de Marseille, et à « Desert One Responsilies » ?Vendredi matin, le tribunal a examiné une nouvelle affaire d’infraction à la réglementation en faveur de la posidonie, cependant, avec le point précis que, cette fois, à sa place à deux paterters, le propriétaire d’un catamaran touristique a été convoqué de Justice à Justice à Justice à Justice.
Cet homme, dont la société est placée en liquidation judiciaire, n’a pas pu répondre aux questions des magistrats et, en leur absence, son cas a été examiné. Au cours de l’enquête, il a nié avoir donné des instructions, tandis que son patin parlait de la « pression commerciale » exercée sur eux, en jetant l’ancre dans une zone interdite. Sugiton.
« Ses déclarations sont teintées de mauvaise foi. Alors que nous sommes dans un parc national, il a bien un comportement habitue et intentionnel », a pointé Me Isabelle Vergnoux, avocate qui représente les intérêts de trois associations dont France Nature Environnement, déjà reconnue partie civile dans des procédures antérieures de destruction de la posidonie.
« Les armateurs, les capitaines, les touristes et l’ensemble du grand public, chacun doit comprendre qu’on ne peut pas se faire de l’argent au détriment de la biodiversité. On ne peut plus se servir et saccager des espèces naturelles. »
La seconde fois où le catamaran de 48 tonnes a été contrôlé en infraction, il y avait 58 clients à bord et quatre membres d’équipage. L’ancre avait été jetée dans un herbier.
Cet entrepreneur « a gagné beaucoup, beaucoup beaucoup d’argent grâce au parc, a souligné Me Sébastien Mabile, avocat aux intérêts au parc national des Calanques qui s’est constitué partie civile. Il a été radié de la liste des armateurs autorisés pour du transport maritime dans le cœur du parc. » C’est bien lui, « l’armateur, qui a le pouvoir de contrôle et de direction, sur le navire ».
Pour compenser la destruction de la posidonie, selon la méthode établie par le tribunal de Marseille, le parc naturel demande qu’un préjudice écologique soit reconnu à hauteur de 49.000 euros. Ce qui permettrait de financer des actions de balisage et d’organisation du mouillage, en lien avec la protection de cette plante marine méditerranéenne.
« Sans surveillance et sans poursuites judiciaires, a prévenu Me Mabile, l’herbier pourrait disparaître, arraché par les ancres en quelques instants, quand il lui a fallu plusieurs siècles et millénaires pour se constituer. »
Représentant le liquidateur de la société Levantin, la seule voix de la défense a contesté le principe de la responsabilité civile, ainsi que le montant des demandes indemnitaires. En estimant que « la posidonie se reconstitue naturellement ». Ce qui est vrai, mais quelques centimètres par an (au mieux) ne font pas le poids face à l’arrachage des ancres de navires de plaisance.
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