Attentat contre la préfecture de Paris: un an plus tard, l’enquête efface les défaillances du renseignement

Un hommage a été rendu aux quatre personnes touchées vendredi lorsque le président a présenté son projet de loi opposé au séparatisme, ajoutant l’islam radical. Cette attaque, menée dans la préfecture elle-même, a profondément traumatisé l’institution policière. Comment un seul service, dont l’activité principale est la prévention du risque terroriste et la lutte contre l’islam radical, peut-il passer à côté des « signaux faibles » émis par l’agresseur, qui est sur le lieu de travail depuis plus de quinze ans et qui a été décrit comme une « défense secrète » ?

Ainsi, le lendemain du meurtre, un rapport interne indiquait que Mickael H. , qui a changé pendant une décennie et épousé un musulman pratiquant sans voile en 2014, avait justifié l’attaque contre Charlie Hebdo en 2015 par un collègue notant que « c’est fait ». Si cet incident est signalé oralement à un fonctionnaire dans le taux de déclaration de radicalisation, il n’est pas, selon l’enquête, formalisé par écrit avec la hiérarchie.

C’est à cette époque que ses collègues ont détecté un changement dans le comportement du natif de Fort-de-France, frustré par un handicap (il était sourd) qui sentait qu’il ralentissait sa carrière. Des témoins ont rapporté après l’attaque qu’il ne se serrait plus la main. avec les femmes et ne les embrassait plus.

Mais, une fois de plus, son chef a déclaré qu' »il n’y avait pas de notes écrites » pour signaler ces changements, mais « les autres personnes ci-dessus savaient, j’en suis sûr », selon les éléments rapportés par Le Parisien. « On pourrait penser que j’ai sous-estimé le personnage qui est très complexe », a-t-il dit, rappelant qu' »il n’est pas un expert en radicalisation ».

« Cela donne l’impression qu’ils l’ont mangé, qui a blâmé son comportement sur le handicap, d’autant plus que son attitude changeait: il a continué à embrasser l’un et non les autres », a déclaré à l’AFP une source proche du dossier. Aucune complicité n’a été révélée par les enquêteurs et leur cercle de proches, l’entourage, n’est hors de question.

Selon Le Parisien, il a montré à l’AFP via cette source, le chef de la surveillance de la secte et une policière, dont le frère cadet a rencontré des « hommes barbus » un match de football avec Mickael H. , a même vu l’assaillant de longue date, ses connaissances à la mosquée et « projeté » son téléphone.

Tout cela, hors procédure: « nous le dénonçons à n’importe qui, à n’importe lequel de nos supérieurs », a avoué l’un d’eux. « Quand vous êtes un flic, le danger peut surgir à tout moment, cependant, ils sont menacés dans votre propre avoir des bureaux de votre propre reste inconcevable », a déclaré Geraldine Berger-Stenger, avocat d’une veuve. Les familles attendent des réponses et, surtout, ce travail quotidien sera pris en charge.

Depuis l’attaque, « la sécurité du site a été renforcée », ajoutant « la fermeture des espaces qui accueillent le public et ceux qui abritent le personnel », a indiqué la préfecture de police. fonctionnaires ont été ignorés et une septième procédure est en cours.

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