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Depuis plusieurs décennies, les aliments hautement et ultra-transformés occupent une position de leader dans les rayons des supermarchés. Ces produits impliquent des additifs, des conservateurs, ainsi que des quantités énormes de sucre, de sel et de mauvaises graisses. Des études ont établi un lien entre une consommation plus élevée de ces aliments et des troubles physiques, tels que l’obésité, le diabète ou même une maladie centrale.
À l’aide d’un algorithme complexe, les chercheurs ont examiné à travers la cible des magasins américains des majors, Whole Foods et Walmart. Ils ont analysé et trié plus de 50 000 produits dans la base de données des épiceries. Cette formule attribue une note à chaque produit, regroupé en 41 catégories, en fonction de son degré de transformation. Ces données devraient être mises à la disposition du grand public sur le site Web de TrueFood.
« Il existe de nombreux messages contradictoires sur ce qu’une personne devrait manger. Notre travail vise à créer une sorte de traducteur pour aider les personnes à considérer les informations sur les aliments d’une manière plus digeste », explique Giulia Menichetti, chercheuse à la division Channing de Network Medicine du Brigham and Women’s Hospital, citée par Medical Xpress.
Face à la complexité des données nutritionnelles, cette formule de scoring offre une solution simplifiée. « En créant une telle formule, les consommateurs ne veulent pas être frappés par des données fiables et difficiles pour pouvoir manger plus sainement », ajoute-t-il.
Les conclusions des chercheurs montrent que la plupart des produits qu’ils proposent dans ces 3 marques sont ultra-transformés. Dans certaines catégories, les aliments hautement transformés étaient même l’option disponible. Les chercheurs citent d’abord les céréales du petit-déjeuner, mais aussi les soupes, les yaourts et les boissons à base de lait, ainsi que les biscuits.
Les auteurs notent que, malgré la variété évidente des produits, les options nutritionnelles possibles sont limitées à une gamme limitée. Cette uniformité, combinée à une offre fondamentalement ultra-transformée, réduit la probabilité que les consommateurs fassent des choix sains.
Bien que les données recueillies soient actuellement limitées à trois magasins, les chercheurs prévoient d’élargir leur étude en incluant des informations de géolocalisation et une surveillance temporelle. Ces éléments pourraient permettre d’analyser les choix alimentaires selon les régions et leur impact sur les inégalités sociales en matière de santé.