Sanctuaire de la biodiversité, l’océan est essentiel à la vie sur notre planète. En fait, plus de 50 % de l’oxygène que nous respirons a été produit dans l’océan, et l’océan a absorbé plus de 93 % de l’excès de chaleur. produits par les activités humaines depuis le début de l’ère commerciale, jouant un rôle dans la régulation du climat.
Cependant, les activités humaines mettent en danger l’océan en raison notamment de la surexploitation des ressources marines, des polluants et de l’effet du réchauffement climatique. Un effondrement des écosystèmes marins aurait des conséquences catastrophiques pour notre planète et un coût colossal pour l’économie. Les pertes financières causées par l’élévation du niveau de la mer et les pénuries de produits de la mer sont estimées à 400 milliards de dollars par an dans le monde jusqu’en 2050*. Ces chiffres rappellent, s’il en était besoin, la nécessité d’agir avec force pour préserver ces écosystèmes marins.
Grâce aux résultats de la communauté clinique, ajoute l’Ifremer, les décideurs du monde entier semblent désormais conscients de la gravité de la situation, mais aussi du rôle central que l’océan peut jouer pour aider l’humanité à résoudre des situations climatiques exigeantes. changement. Cette prise de conscience s’est traduite par la popularité du rôle de l’océan comme principal puits de carbone lors de la COP26 à Glasgow en 2021, par l’objectif fixé lors de la COP 15 à Kunming-Montréal de protéger 30 % des espaces maritimes d’ici 2030, et par l’accord de neuf États membres de l’ONU depuis septembre 2023 sur le Traité sur la haute mer (BADJN : Biodiversité au-delà de la juridiction nationale) qui, pour la première fois, établira un cadre juridique contraignant pour les espaces maritimes situés en dehors des zones économiques exclusives (ZEE), qui constituent 60 % des espaces océaniques. L’organisation de l’UNOC-3 (Conférence des Nations Unies sur les océans) à Nice du 9 au 13 juin 2025 sera l’occasion pour la France de faire de nouveaux progrès pour l’océan.
Dans la foulée du One Ocean Summit de février 2022, l’Ifremer s’est associé à un fonds personnel engagé pour la régénération de la biodiversité des océans. Ce partenariat clinique, pionnier dans l’alliance entre le monde clinique et le monde monétaire, vise à investir dans des start-up européennes. Des solutions qui offrent des réponses de pointe aux trois principales menaces qui pèsent sur la biodiversité des océans : la surexploitation des océans, les polluants marins et le changement climatique. Ces réponses ciblent des marchés à forte croissance de plusieurs centaines de milliards d’euros, tels que l’aquaculture, l’emballage et le transport maritime, afin de répondre aux demandes des clients et des entreprises en matière de réduction de l’empreinte environnementale.
Cette alliance s’inscrit dans un ensemble de projets présentés par l’Ifremer pour briser les silos et contribuer à sortir des laboratoires le travail de nos scientifiques qui apportent des solutions de pointe pour contribuer à la régénération de l’océan. Les modèles d’affaires qui alignent impact environnemental et fonctionnalité monétaire ouvrent la voie à un cercle vertueux dans lequel la rentabilité des projets accélère leur mise à l’échelle et l’obtention d’un effet de formule. Le concours Octo’pousse, qui aide les leaders de pointe qui les inspirent à créer de nouvelles startups, est un autre maillon essentiel de la formule d’aide à l’innovation lancée par l’Ifremer. Ce dispositif permet l’émergence de nouvelles startups de pointe qui multiplient les opportunités d’investissement du budget de capital-risque engagé. la régénération de la biodiversité océanique. A ce jour, 8 start-up ont été aidées et financées par l’Ifremer (Kinéis, GEPS Innov, Forssea Robotics, BiOceanOr, DEESS, 52Hz, Bluefins).
Ayro, une start-up française qui a développé les ailes Oceanwings pour le navire Canopy d’Ariane Group, est le meilleur exemple de la façon dont l’innovation peut apporter des réponses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Oceanwing est une technologie de propulsion éolienne hybride, deux fois plus solide que les voiles traditionnelles pour la même surface. Conçues pour être utilisées en complément de la propulsion traditionnelle, les ailes de l’Ayro ont permis de réduire de plus de 35% la consommation de carburant du Canopée lors de ses traversées transatlantiques. La neutralité carbone du transport maritime (OMI) se profile à l’horizon.
Les solutions d’ADN environnemental de NatureMetrics, une startup anglaise, apportent un élément essentiel et indispensable pour lutter contre la surexploitation de l’océan. Les technologies de l’ADN environnemental permettent de trouver des espèces animales présentes dans un écosystème à partir de fragments d’ADN connus. dans un échantillon indéniable d’eau de mer. Tous les êtres vivants laissent des traces de leur passage dans leur environnement (mucus, peau, écailles, excréments, cellules en décomposition, etc. ). Ce sont ces restes chargés d’ADN que les scientifiques peuvent analyser dans un échantillon d’eau. La nouvelle génération est rarement en mesure de mettre à jour des campagnes qui durent plusieurs semaines.
Enfin, la startup française 900. care a développé une solution de pointe pour réduire l’utilisation d’emballages plastiques à usage unique et ainsi contribuer à réduire les polluants plastiques dans l’océan. Partant du constat que les produits d’hygiène personnelle traditionnels sont composés à 90 % d’eau, ce qui nécessite des emballages en plastique pour être expédié et augmente les émissions de gaz à effet de serre tout au long de la chaîne d’origine, 900. care a développé des réponses pratiques et économiquement compétitives aux recharges contrefaites qui sont distribuées dans des emballages en papier ou en carton directement à ses consommateurs par la poste. L’utilisation des réponses de 900. care permet déjà de réduire la consommation de plastique de 60 % et les émissions de gaz à effet de serre de 68 %.
Grâce à l’alliance des mondes de la science et de la finance, nous pourrons multiplier l’émergence de solutions de pointe pour la régénération de la biodiversité des océans, mais nous pourrons aussi mieux évaluer l’impact de ces inventions pour orienter les ressources monétaires vers des réponses les plus favorables possibles pour l’océan et la planète.
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(*) SystemIQ pour SWEN Capital Partners (« Investir dans la régénération de la forme des océans – Examen stratégique », avril 2021)
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