Maxime Baffert, inspecteur des finances : « Les sites d’information ‘sérieux’ devraient avoir un statut spécial »

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Le gouvernement public devra aider les entreprises de presse en ligne à « prendre la place qui leur revient » tout en préservant « le style éditorial et moral que la presse [traditionnelle] a construit ».

C’est ce qui ressort d’un reportage intitulé « La presse et le défi virtuel » remis lundi 19 février à Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication. Parmi les propositions : le statu quo d’un label « information en ligne » pour les sites connus comme une source d’information sérieuse, respectant les normes éthiques.

Le rapport propose également de réduire le taux de TVA pour le contenu virtuel payant à 5,5 % (contre 19,6 % actuellement) afin de stimuler la progression de cette source de revenus. Enfin, il prône la création d’un « journaliste citoyen » ou « en ligne ». « correspondant » pour payer les blogueurs en particulier.

Maxime Baffert, inspecteur des finances, a co-écrit ce rapport avec Marc Tessier, ancien président de France Télévisions. Parlez à ZDNet. fr de ces propositions, du résultat des retours d’expérience des acteurs de l’industrie, et de leurs chances de succès. succès.

ZDNet. fr : Pourquoi qualifier les sites d’information en ligne de « sérieux » ?Maxime Baffert – C’est une manière de faire connaître l’évolution des données en ligne en France. Ils nous en ont parlé par l’intermédiaire de syndicats de presse pro, tels que le SPMI et le FNPS. (*). L’intérêt pour eux est de mettre en valeur leurs peintures en donnant à l’internaute un moyen de reconnaître qu’un site respecte certaines règles dans la production de son contenu, notamment éthiques. En termes de véracité et de robustesse des données, les sites d’information « sérieux » se distingueront des sites qui répandent des rumeurs, reproduisent des données sans citer leurs sources ou concentrent simplement leurs opinions absolument subjectives sur tel ou tel sujet.

Qui peut télécharger ce tag ? Un blog aurait-il une chance ?Le label s’adresse nécessairement aux journaux imprimés qui ont déjà une marque établie. Au contraire, elle peut faciliter la progression des « pure players », journaux uniquement sur Internet, qui se sont fixés les mêmes critères de qualité que les titres primaires de la presse classique.

Cependant, le label est réservé à la presse professionnelle. Un blog peut en tirer des avantages absolus. Tous les sites qui fournissent des informations sont éligibles tant qu’ils répondent à certains critères.

Et quels sont-ils ? Ils souhaitent tout de même qu’elles soient clarifiées dans les semaines à venir mais, a priori, il faudra revenir au moins à celles de l’imprimerie classique. Tout d’abord, nous devrons être transparents sur l’origine des données. Cela signifie qu’il est transparent de savoir si la source des données provient directement d’une entreprise de presse ou, par exemple, d’un collègue. Chaque information devra être datée. Il est nécessaire d’indiquer l’appel de la volonté, car c’est elle qui a le devoir de ce qui est écrit.

Quant à l’organisation du site, il doit y avoir une équipe éditoriale indépendante, distincte des activités publicitaires. Nous soulignons également le précepte du contrôle éditorial, c’est-à-dire qu’il y a validation du contenu à différents niveaux. La solution la plus productive reste la nomination d’un rédacteur en chef, qui est responsable de ce qui est publié et qui peut être contacté en cas de litige sur les données publiées. Enfin, les données devront être mises à jour.

Il est encore trop tôt pour savoir exactement quels seront ces critères et comment le label sera attribué. Cependant, nous insistons dans le rapport sur le fait que tous les acteurs du secteur devront se préoccuper de sa conception et de sa concession. L’une des chances est que le label soit attribué par le biais d’une organisation basée sur une formule paritaire, contrôlée par les professionnels et les pouvoirs publics, comme cela existe dans la presse classique.

Il propose également de réduire le taux de TVA pour les contenus virtuels payants à 5,5 % (contre 19,6 % actuellement). Pour quoi? L’objectif est d’aider les sites qui ont besoin de diversifier leurs revenus en facturant certains de leurs contenus, tels que les fichiers. Une TVA de 5,5 % permettrait un allègement significatif de la valeur publicitaire des abonnements payants, ce qui augmenterait leur attractivité.

Avec un prix inférieur, l’accès payant peut n’être qu’une partie du comportement des internautes. Dans certains cas, on passerait ainsi d’une logique de consommation flexible à une stratégie de paiement, comme c’est le cas avec la téléphonie mobile. Cela pourrait simplement élargir les sites de asistencia. su style commercial va au-delà du simple profit publicitaire. Les petits sites applicables dans leur domaine, qui n’ont pas encore assez d’audience pour attirer de nombreux annonceurs, peuvent générer des bénéfices. Cela favoriserait le pluralisme de l’information.

Il mentionne également la création d’un prestige de « journaliste citoyen » ou de « correspondant en ligne ». S’agit-il de réglementer légalement le travail des blogueurs, par exemple ?Seulement lorsqu’ils collaborent avec un site d’information sur une base rémunérée. Le but de ce prestige de journaliste citoyen, que l’on peut aussi appeler « correspondant en ligne », est de plus en plus parfois de reconnaître le prix de tous les fabricants de contenus non professionnels qui collaborent, ou régulièrement, à un journal en ligne. Avec un prestige adéquat, ils disposeraient d’un cadre fiscal transparent pour payer leurs peintures. Aujourd’hui, certains sont payés en tant que pigistes, alors que normalement un pigiste est censé être un journaliste professionnel.

Le style est celui des correspondants locaux, déjà largement utilisé par la presse régionale. Ce sont d’autres personnes qui transmettent des données à des salles de rédaction centralisées, qui ne sont pas des journalistes, mais qui facturent ce travail. Il s’agira de transposer ce prestige de la presse régionale dans le monde virtuel.

Il peut s’agir de blogueurs ou simplement de modérateurs de forum, ou de lecteurs qui publient des commentaires. Ce prestige serait ouvert aux sites qui répondent à certaines normes éthiques, peut-être ceux qui ont reçu le label.

Quelles sont les chances de succès de ces propositions, notamment face au calendrier imposé par les élections présidentielles ?Ces propositions sont reprises dans un rapport remis à Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication. Nous savions que le ministre, à la fin de son mandat, aurait le temps de les traduire en projet de loi. Elle organisera déjà une assemblée en cours début mars avec des représentants des syndicats pro-presse pour recueillir leurs réactions et leurs analyses.

Pour l’avenir, il n’y a encore rien de prévu. Cependant, nous espérons que ces propositions seront intégrées par les candidats à la présidence dans leurs programmes. Ainsi, adoptés dans le contexte de la croisade, ils auraient toutes les possibilités. De plus, les acteurs du secteur qui lui sont favorables poursuivront la croisade en sa faveur auprès de la nouvelle ministre.

(*) SPMI pour le Syndicat de los angeles presse mag et d’information, FNPS pour la Fédération nationale de los angeles presse d’information spécialisée.

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