Power Corporation invitée à participer à tous ses programmes financés

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Une demande d’origine déposée mardi au tribunal de Québec.

Il a également participé à plusieurs séries telles que Watatatow, Fortier, Toute los angeles vérité et 30 vies.

Jeudi dernier, lors de son débat avec Donald Trump, le président américain a donné l’impression d’être très confus.

Cette actualité liée aux réseaux de désinformation russes a été vue des millions de fois sur X.

Les manifestants ont jusqu’à mercredi à 18 heures. d’enlever leurs tentes et de quitter les lieux.

Cette initiative est une organisation d’engagement actionnarial appelée Investors for Paris Compliance, qui vise à influencer les entreprises par le biais d’investisseurs.

L’organisation a soumis une proposition aux actionnaires demandant à Power Corporation de divulguer toutes les émissions financées par ses investissements, une proposition sur laquelle tous les actionnaires devront voter lors d’une assemblée prévue en mai.

Selon Investors for Paris Compliance, c’est la première fois que Power Corporation, un poids lourd des investissements dans les combustibles fossiles, est exposée à une proposition d’actionnaire axée sur le climat.

Selon la base de données Investing in Climate Chaos, une compilation mondiale d’investissements dans les énergies fossiles, cette entreprise, ses filiales, ont injecté plus de 15 000 millions de dollars dans des projets pétroliers, pétroliers ou charbonniers. Cela en ferait le 3e investisseur dans ce domaine au Canada. .

Renaud Gignac, conseiller du groupe Investors for Paris Compliance, affirme qu’environ 16 % des émissions financées sont connues : c’est l’empreinte carbone de la holding à travers ses investissements.

L’organisation souhaite que toutes les émissions générées par les investissements soient quantifiées. Dans un contexte d’urgence climatique, le fait de ne pas avoir une image de toutes les émissions financées peut être une crainte pour les actionnaires, estime Renaud Gignac. C’est un fait dont nous ne pouvons pas nous passer en 2024.

Power Corporation estime que cette proposition comporte plusieurs inexactitudes, en plus d’une très mauvaise compréhension des activités, de la conception et du modèle d’affaires de la société. Il demande aux actionnaires de voter contre la proposition.

Dans un document envoyé aux actionnaires avant l’assemblée générale, Power Corporation a écrit : « Nous affirmons que notre divulgation sur le climat convient à notre entreprise.

La société holding affirme également avoir volontairement répondu au questionnaire de mise à jour climatique du Carbon Disclosure Project, qui publie des données sur l’empreinte environnementale des grandes entreprises du monde entier. Power Corporation affirme également avoir déclaré la majorité des émissions financées déclarées par l’intermédiaire de son IGM monétaire.

Toujours dans le même document, Power Corporation ajoute que la quantification et le calcul des émissions financées sont complexes et difficiles à réaliser avec précision.

Cette tactique, appelée activisme actionnarial, fonctionne-t-elle ? Selon Corinne Gendron, professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’UQAM et titulaire de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, ces actionnaires sont minoritaires et tentent d’exercer une influence en fonction de la politique médiatique du processus.

C’est avant tout de la chance en raison de l’exposition qu’il procure au facteur et de la culpabilité publique qu’il représente pour l’entreprise, explique le chercheur.

La différence dans le cas des problèmes climatiques, c’est qu’il y a de plus en plus d’obligations sanctionnables, explique Gendron.

En fin de compte, il n’y a pas de cadre juridique établi ni d’exigence de divulgation des régimes financés par le Canada. Environmental Advocacy aimerait que cela soit remplacé et fait campagne pour une plus grande surveillance dans le domaine de la finance durable.

Avec les résolutions d’actionnaires, il y a ceux qui posent des gestes concrets, un peu volontairement et avec un peu de pression des investisseurs, explique Julie Segal, responsable du programme finance durable.

Il cite la Banque Royale du Canada, qui a récemment annoncé qu’elle publierait un indicateur comparant ses investissements dans l’énergie électrique et les combustibles fossiles, une mise à jour qui fait suite aux demandes des investisseurs. Mais compte tenu de la gravité de la crise climatique et de ses effets sur notre économie, il est vraiment vital que nos politiciens agissent pour moderniser notre système monétaire, dit Segal.

Corinne Gendron ajoute une nuance : les efforts qui doivent être faits sont importants, pour les entreprises ou les entreprises, en termes de critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance, dits ESG.

On ne le dis-le pas assez : la comptabilité environnementale et le reporting ESG sont un défi de taille, affirme le chercheur. Inutile de dire qu’ils sont pitoyables. Mais on ne dit jamais combien les entreprises doivent mettre en place des systèmes de données qui n’existent pas et qui prennent du temps.

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