L’AFD, l’acronyme français d’alternative pour l’Allemagne, est un parti politique qui a enregistré des scores impressionnants aux élections régionales. Comment cette fête a-t-elle obtenu un tel poids électoral et télécharger des personnalités telles que Elon Musk, à des milliers de kilomètres de là?
Nous sommes en septembre 2017 et, pour la première fois depuis l’après-guerre, la droite entre au Bundestag, le parlement allemand. Une avancée ancienne pour un parti qui n’a que 4 ans, et qui est porté par la très conservatrice Alice Weidel.
Leurs discours, en revanche, sont résolument anti-islam, anti-immigrants et anti-Europe. Selon Benjamin Biard, politologue de croustillant et spécialiste en excessif, c’est exactement ce qui le différencie de ses frères européens. « La principale spécificité est qu’elle assume la radicalité qui se trouve au centre de son discours, ainsi que les mouvements effectués par certains de ses représentants, à un moment où le maximum des bonnes parties, le rassemblement national en France, par exemple , par exemple, épouser des méthodes de détermination pour acquérir la légitimité. «
Le tournant a pris position en 2015, la crise syrienne. Angela Merkel, alors chancelière, promet d’accueillir un million de réfugiés. C’est le point de départ d’une crise démocratique sans précédent, qui dure encore aujourd’hui.
L’AFD atteint la deuxième place dans les sondages : une chose encore impensable il y a quelques années. « Pendant plusieurs décennies, on a effectivement cru que l’Allemagne était immunisée contre l’extrême droite. Il y avait des partis, le NPD par exemple, mais qui n’ont jamais réussi à percer. On voit en tout cas que la parole se libère, que le vote pour ces formations semble se développer davantage aujourd’hui », ajoute Benjamin Biard.
Une parole radicale de plus en plus décomplexée, largement relayée par l’extrême droite sur les réseaux sociaux.