Édition du jeudi du mois d’août
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Une détonation a retenti mercredi dans une usine de Bergerac, en Dordogne. L’un des blessés était dans un état grave en fin de journée.
Vers 14 heures Mercredi, il y a eu une explosion à l’usine Eurenco de Bergerac (Dordogne). L’usine de poudre à canon, qui produit de la nitrocellulose, un explosif pour les munitions, est classée seveso comme ayant un risque « seuil élevé » d’incendie et de poison.
Selon les premiers tests effectués en fin de journée, 8 autres personnes ont été blessées par l’explosion. L’un d’eux serait en état d’urgence absolue. Plusieurs ambulances et hélicoptères ont été dépêchés pour venir en charge des victimes, l’un d’eux transporté à Bordeaux. 35 D’autres personnes auraient également été dérangées par la fumée. Selon le sous-préfet Jean-Charles Jobart, l’explosion a eu lieu dans un immeuble contenant « moins de 2 tonnes de nitrocellulose ».
Environ 40 personnes supplémentaires étaient disponibles sur le site, qui emploie un total d’environ 80 personnes de plus, lorsque le tournant du destin s’est produit. Selon les données de France Bleu, l’incident pourrait s’être produit lors d’une « manipulation » du matériel explosif. Un incendie, désormais maîtrisé, s’est déclaré à la suite de la détonation. Selon un communiqué de presse publié par la préfecture de Dordogne, « l’incident n’a pas affecté l’extérieur du site ». « Le nuage que certains peuvent voir juste au moment de l’explosion s’est dirigé vers la Rivière Dordogne et s’est éloigné des maisons », a ajouté le maire de Bergerac, Jonathan Prioleaud. Toute menace d’un nouvel incident sur le site est « totalement exclue », a également déclaré l’élu. « Tout est en sécurité », a-t-il dit vers cinq heures de l’après-midi.
Le corridor de la ville de Bergerac, sur les réseaux sociaux, appelait toutefois les citoyens à ne pas transmettre de fausses données et à éviter le secteur manufacturier. Le plan blanc a été décrété à l’hôpital de Bergerac pour accueillir l’afflux de victimes. Sur Twitter, la députée rebelle Alma Dufour, ancienne porte-parole des Amis de la Terre, a réagi : « Comme nous le savons, l’industrie lourde comporte des dangers importants pour la protection des travailleurs. Nous devrons jeter toute la douceur sur les causes de cette explosion. »Paul Poulain, spécialiste des risques commerciaux, a déclaré que « Bergerac est une commune symbolique d’échecs dans celle des risques commerciaux. Elle a eu plusieurs accidents. En mai 2013, une explosion s’est déjà produite sur le site de l’usine de poudre à canon.