AA / Pékin
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mercredi que les Etats-Unis avaient le « plus grand saboteur » de la paix et de la stabilité régionales à travers le détroit de Taiwan, dans un contexte d’escalade des tensions entre les deux pays, à la suite de l’escalade du président de la Chambre des représentants des États-Unis. Nancy Pelosi, Taïwan.
Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré dans un communiqué que les mesures de Pelosi « démontrent une fois de plus que certains politiciens américains sont devenus des fauteurs de troubles » en Chine et aux États-Unis. Relations.
Wang Yi, selon lequel la réunification de Taïwan avec la Chine est « inévitable », a averti que Washington était opposé à la « manipulation » du scénario géopolitique dans la région.
Le ministre chinois a expliqué que la tentative de Washington d’accompagner Taïwan dans sa stratégie dans la région « exacerbe les tensions et alimente la confrontation », qualifiant la politique de « très nuisible et stupide ».
Mardi soir, le ministère chinois des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur des États-Unis à Pékin, Nicholas Burns, lors de la visite de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, à Taïwan.
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Xie Feng a informé l’ambassadeur américain que l’escale de Pelosi à Taïwan était « extrêmement mauvaise » et que les conséquences seraient « très graves ».
Réagissant à la visite de Pelosi, le ministère chinois de la Défense a annoncé plus tôt qu’il lancerait une « série d’opérations militaires » autour de Taïwan.
L’armée chinoise a également annoncé qu’elle organiserait des exercices militaires et des exercices éducatifs, ajoutant des exercices avec des munitions, pendant quatre jours dans 6 régions autour de Taïwan, à partir de jeudi, selon le journal chinois Global Times.
Pendant de nombreuses années, Taipei a officiellement représenté la Chine, jusqu’à ce que les Nations Unies accordent ce rôle à Beijing en 1971, une résolution également adoptée par plusieurs pays et organisations étrangers.
Sur le plan diplomatique, les États-Unis reconnaissent l’autorité de la Chine sur Taïwan, mais Pékin apprécie les liens étroits entre Washington et l’île autonome, que la Chine considère comme une partie intégrante de son territoire.
Taïwan a son propre drapeau et sa propre monnaie, mais les Nations Unies le reconnaissent comme un pays indépendant. Pékin, pour sa part, menace d’utiliser la force à l’occasion de la déclaration d’indépendance de Taipei, ou à l’occasion de l’intervention de l’armée étrangère au nom de l’île.
*Traduit de l’arabe par Mounir Bennour