Embarquez sur la route pour recharger vos batteries

« Sur la route, c’est comme si les concepts s’éclaircissaient naturellement et que l’anxiété était balayée par le vent », explique Samuel Gauthier. Avec sa conjointe, Laurence Dufour, il a fondé Roadloft, qui fabrique des kits de conversion de camping-cars amovibles pour fourgonnettes, VUS et voitures à hayon. .

Pour les jeunes spécialistes du marketing québécois, les voyages en voiture sont un must. Cependant, pendant plusieurs années, voyager signifiait prendre l’avion pour ce couple. Indonésie, Costa Rica, Équateur, Bolivie, Papouasie-Nouvelle-Guinée. . . Les Globetrotters étaient à la recherche d’authenticité et de remplacement des paysages.

C’est en parcourant les routes du Canada en 2016, du Québec au Yukon, que leur merveilleuse histoire d’amour avec l’asphalte a débuté. Ils voyagent ensuite dans un van qu’ils transforment pour l’occasion en camping-car.

Après 3 ans à vivre dans leur véhicule pendant 8 mois par an, et deux ans d’études et de développement, leur kinésiologue et orthophoniste restants ont quitté leurs carrières respectives pour se concentrer sur leur passion. « Le bien-être que nous procure le roadtrip est la première raison qui nous a poussés à créer Roadloft », explique Laurence Dufour. Nous voulions permettre à d’autres d’en profiter comme nous l’avons fait.   »

Comment profiter au maximum d’un road trip, que ce soit en van ou non ?

Se déplacer entre les champs de maïs et de pommes de terre, se promener en forêt, longer la rivière, plisser les yeux pour regarder le ciel orangé au coucher du soleil. . . Le road trip est une approche de la nature, que Laurence et Samuel inspirent et cherchent à simplifier à travers leurs offre. .

« Traverser des espaces verts à vélo, même si c’est pour rejoindre une grande ville comme New York, est déjà une sensation agréable », confie Laurence Dufour. Il recommande également de prendre le temps de la prévention pour en profiter pleinement. Quelle que soit la direction dans laquelle vous allez, vous aurez la possibilité de camper, de faire de la randonnée, de pique-niquer ou de vous promener au bord d’un lac. Ce contact avec la nature peut alors être favorable à notre santé intellectuelle, et est identifié à travers plusieurs études pour réduire les points de tension et d’anxiété, entre autres.

Et personne n’a envie de voyager au bout du monde pour ressentir les bienfaits d’un road trip, poursuit Laurence Dufour. « Parfois, nous conduisons à seulement une heure de chez nous le week-end et revenons rafraîchis et préparés pour la semaine de travail à venir », dit-il.

« Beaucoup d’autres personnes avec une liste d’endroits à voir et de choses à faire », ajoute Samuel Gauthier. Je pense que, pour décrocher de l’école, il n’est pas nécessaire d’avoir tout planifié. Sinon, nous continuerons à contrôler l’ordre du jour.   »

Charline Janvier, psychologue clinicienne et psychothérapeute, abonde dans le même sens. « Je pense qu’il va falloir laisser de la place à l’imprévu et être ouvert à tout ce qui se présente à nous », dit-il, précisant qu’il n’y a pas de recette magique. De plus, chaque personne vivra une expérience d’une manière différente, ajoute la femme qui voyage beaucoup et qui a créé le service Psynomade, qui propose des consultations à distance à tout globe-trotter qui en ressent le besoin.

« J’aime le mot « déambulation », dit Charline Janvier, pour communiquer une posture qu’il peut être judicieux d’adopter sur la route. Nous pouvons nous promener dans une ville inconnue ou dans notre propre quartier. Il s’agit de traverser un lieu sans objectif explicite, en observant simplement ce qui nous entoure. À ce moment-là, nous serons un peu plus présents, moins dans nos pensées. Cela peut aider à calmer notre esprit et nous donner un sentiment de relaxation.   »

Cependant, le psychologue souligne le danger de s’efforcer de « réussir » son road trip. « Si un usager ne peut pas se tirer d’affaire comme il le souhaiterait pour son voyage, il ne doit pas se sentir coupable », dit-il. prévient.

Avec le symbole que nous donnent les réseaux sociaux du nomadisme automobile, où le bonheur s’avère être à son paroxysme, les attentes peuvent paraître irréalistes et excessives. « Les vacances ne sont jamais parfaites et ne sont pas exemptes de moments difficiles, de solitude ou d’anxiété », rappelle Janvier. Et ça en soi peut être un peu inquiétant, parce que c’est déstabilisant et il y a une perte de direction.   »

« Pour moi, la définition d’un road trip réussi, c’est tout simplement de se donner la possibilité de prendre le temps », conclut Samuel Gauthier. Ou, comme l’écrivait Charles Baudelaire : « Les vrais voyageurs sont ceux qui partent pour le plaisir de partir.   »

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