Depuis l’annonce des effets de la deuxième circulaire des élections législatives dimanche 7 juillet, Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont pris plusieurs décisions. Un scénario complexe que l’ancien président de la République, François Hollande, avait anticipé.
Ce dimanche 7 juillet, peu après l’annonce des résultats définitifs des élections législatives, remportées par le Nouveau Front populaire face à la coalition présidentielle Ensemble et au Rassemblement national (RN), le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu’il présenterait sa démission à Emmanuel Macron. « L’organisation politique que je représentais dans cette croisade [. . . ] il n’a pas de majorité, c’est pourquoi demain je présenterai ma démission au président de la République », a-t-il expliqué. Cette démission a cependant été immédiatement rejetée par le mari de Brigitte Macron. « Le président de la République a demandé à Gabriel Attal de rester Premier ministre pour l’instant afin d’assurer la stabilité du pays », a déclaré l’Elysée dans un communiqué publié lundi 8 juillet. Plusieurs personnalités politiques avaient anticipé cette situation. a ajouté François Hollande.
Dans une vidéo publiée ce lundi 8 juillet sur son compte X (anciennement Twitter), la journaliste de France Info Salhia Brakhlia a dévoilé un extrait d’un documentaire réalisé « en cas d’urgence ». On retrouve facilement François Hollande, maquillé avant son apparition dans l’émission médiatique matinale, expliquant avoir vu le chef de l’Etat accepter la démission de son Premier ministre. « Je pense que Macron va essayer de jouer en rejetant la démission de Gabriel Attal, à mon avis, au lendemain des élections », a prédit l’ancien président de la République.
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Si la démission de Gabriel Attal n’a pas été acceptée par Emmanuel Macron, le Premier ministre se tourne déjà vers l’avenir. C’est ce que démontrent les révélations de La Tribune Dimanche dans un article publié le 7 juillet. Selon les données de nos confrères, l’homme politique envisage en effet d’assumer la présidence de l’organisation Renaissance. « Il estime que si les effets de la première circulaire ont été moins mauvais qu’il ne l’avait imaginé, c’est grâce à lui, et que les députés réélus l’en remercieront. Il considère la présidence de l’organisation comme une extension sur la base de cet engagement », ont rapporté les médias.
Article rédigé en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage