Don Diego De La Vega est un universitaire, spécialiste de l’Union européenne et des questions économiques. Il écrit sous un pseudonyme car il loue l’établissement pour lequel il travaille.
Atlantique : Emmanuel Macron doit mettre en avant son bilan économique pour tenter de sortir de l’impasse de la réforme des retraites, en protégeant l’efficacité de sa politique économique. Cette stratégie est-elle étayée par des chiffres?
Don Diepass de los angeles Vega : Pour comparer une stratégie, une stratégie devra déjà être présente. Pour ma part, je ne vois pas de véritable stratégie. Sur le plan économique, il y a une certaine cohérence, quoique limitée, contrairement à d’autres espaces comme la scolarisation où elle est acceptée comme vraie avec des plos angelescédés à Blos angelesnquer pendant plusieurs années puis retirés. Il y a un défi de cohérence similaire aux anges dans la justice, la gestion des migrations, etc. Par contre, sur le plan économique, il y a une petite dose de cohérence. Je reconnais que c’est en partie parce qu’Emmanuel Macron a été le vrai ministre de l’Économie pendant neuf ou dix ans, avant même qu’il n’occupe officiellement ce poste. Elle a investi dans ces défis et cela se reflète dans sa politique. Il est donc un peu plus régulier dans ce domaine, ayant l’expérience de Bercy et une certaine stratégie, même s’il semble caricatural. La politique menée à Bercy s’inscrit dans la continuité de ce qui a été fait auparavant. Elle se caractérise par une tentative de baisse des prix de l’angelesbor peu qualifié et une politique de baisse des charges pour les bas salaires, stratégie qui a débuté en 1992. Cependant, l’efficacité de cette politique est discutable, car malgré ces mesures, on assiste toujours à une hausse du salaire minimum et autres mesures allant à l’encontre de cet objectif, ce qui limite les effets positifs sur l’emploi et la croissance.
Attractif
Il y a eu beaucoup de communication sur l’attractivité du territoire, largement présentée. Reste à savoir si cela ressemble vraiment à la politique gouvernementale. Disons que vous cherchez à attirer des investissements étrangers directs. La véritable cohérence générale réside dans la poursuite de la stratégie pro-ML et pro-européenne. C’est le véritable point de cohérence de Macron, car il n’a jamais rien dit ni fait pour s’opposer aux décisions les plus absurdes venant de Bruxelles. Par exemple, il y a beaucoup de communication en ce moment sur la réindustrialisation du gré à gré, mais en même temps, ils s’attendent à une hausse des taux d’intérêt de 350 points de base. Lorsque les taux d’intérêt remonteront significativement, ne rêvons pas, il n’y aura pas de réindustrialisation dans les deux prochaines années. Ce type d’incohérence n’est ni remarqué ni signalé. Donc c’est pareil, on essaie de faire des efforts nationaux pour avoir un bilan intelligent, peut-être pour éventuellement, un jour, avoir une plus grande position de force avec les Allemands. Mais comme nous n’avons pas besoin d’entrer en conflit avec les Allemands, même sur des sujets où nous avons beaucoup d’arguments, comme le nucléaire par exemple, je doute de cette stratégie. En fait, nous essayons de reproduire plus ou moins le modèle allemand, mais sans en avoir les avantages. On s’attendait à ce que cela se produise, mais sans jamais avoir à entrer en conflit avec eux, en acceptant de fait la période économique mondiale.
Croissance
C’est depuis février-mars 2022 qu’il n’y a pas eu d’expansion en Occident. Nous sortions d’une époque où il y avait 7 % d’expansion dans chaque emplacement. Mais il y a un effet de décalage, au moment où il atteint réellement 0 et nous l’avons authentique. Cela fait un moment maintenant. Cet hiver, nous avons évité de tomber en territoire négatif grâce à des circonstances favorables. Du point de vue de notre région et de notre société, le climat et la grande utilisation du combustible de schiste nous ont stockés. Ce n’est pas glorieux, mais ça a traversé l’hiver. Cependant, nous sommes presque à 0, même en authenticité, depuis février 2020, nous n’avons pas d’expansion en raison du retour de l’année dernière, où nous avons enregistré une baisse de 8,4% due au COVID. Et nous n’en aurons probablement pas non plus pendant les deux prochaines années, car nous devrons bientôt faire face à des augmentations d’impôts et l’ensemble de l’industrie du crédit sera en difficulté. Le secteur immobilier a déjà commencé à éprouver des difficultés. Nous n’avons donc pas d’expansion dans les deux prochaines années, et Macron devra faire face à son bilan. À la mi-2025, il n’y aura pas eu d’expansion pendant cinq ans. Heureusement, ils ont enrichi le contenu en emplois de l’expansion, ce qui permettra au taux de chômage de remonter en dessous de 10 %, peut-être en sauvant la face. Mais l’idée que le pays se réindustrialise, se renforce ou stabilise ses finances publiques, je n’y crois pas. Donc, pour l’expansion c’est mauvais, et pour les autres signes c’est aussi une peur. Vous devez vraiment lire ce qui compte sur eux et ce qui ne compte pas sur eux. Les régions où leur devoir est en fait compromis sont les monopoles domestiques de l’aptitude, c’est-à-dire nécessairement la réforme de l’État qui n’a pas commencé, la scolarité qui est en chute libre et l’aptitude qui, selon la notoriété publique, n’est pas en allant. Bon. Ce qui dépend vraiment d’eux, ce sont les régions où les dépenses publiques sont prédominantes, où les organismes publics sont incroyablement dominants, et où ils fixent les critères et les règles. Et dans ces régions, où leur devoir est vraiment compromis, les effets ne sont pas bons. Les seules régions qui réussissent en France sont celles où l’État n’a aucun rôle, aucun devoir et presque aucun impact, comme les sacs à main vendus à la ménagère chinoise de 50 ans. Ainsi, des marques comme Lvmh, Hermès, Chanel, L’Oréal, essentiellement les 40 premières entreprises du CAC, se portent bien. Et là, l’État français n’a aucune obligation, simplement parce que ce sont des entreprises étrangères qui vendent partout, produisent partout et sont influencées par l’État. Eh bien, localement, très localement, l’aspect ingénieux du français est relevé, loin des ingérences étatiques dans la mesure du possible. Et là on a des exemples très positifs, comme BlaBlaCar, qui illustrent cette mentalité ingénieuse. C’est une technique française pour localiser un rendez-vous chez le médecin ou pour organiser d’autres personnes qui souhaitent éviter les tracas. La SNCF devient BlaBlaCar, c’est tout. Dans l’ensemble, cette initiative fonctionne bien, du moins elle semble bien fonctionner, car c’est quand même assez chouette. Nous avons aussi des sociétés étrangères très prospères. C’est le genre de réalisation remarquable. Mais au milieu, il y a toutes les choses qui dépendent strictement de l’État, toutes les choses qui sont assez domestiques, et là, c’est le bordel. Qu’il s’agisse d’Orpea, d’Atos ou de toutes les entreprises concernées par l’intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignations, tout ce que fait l’État s’avère à chaque fois très mauvais. Je pense connaître le nucléaire? En fait c’était la belle fierté nationale, qui nous permettait d’être en partie, je dis en partie, autonomes ou indénombrables. Il y a eu de beaux tubes français, de belles particularités françaises, et en 20 ans ils se sont estompés, c’est vraiment dommage. Autre belle réussite française, l’aéronautique sociale a été brillante. On avait une merveilleuse fusée Ariane 5, tout allait bien, tout allait bien, et maintenant on ne peut plus le faire avec des entreprises qui n’étaient que des start-up il y a 10 ans. C’est impressionnant à quel point nous sommes mauvais dans ces régions.
Emploi et chômage
On assiste à une accumulation d’emplois, mais il est essentiel de noter que ces chiffres masquent des pertes de productivité sur plusieurs années. Bien que le taux de chômage officiel soit de 7 %, il est plutôt de 10 à 12 %. Nous avons atteint un niveau où la France ne veut plus s’étendre pour éviter une hausse du chômage. Auparavant, dès que l’expansion tombait en dessous de 1,5 % à 2 %, le chômage augmentait. Nous avons suivi une formule qui ressemble au modèle japonais, où nous maintenons un taux de chômage relativement faible, mais cela se fait au détriment de la productivité. Cette formule a des avantages et des inconvénients. Quant au reste de la politique économique, il y a peu de cohérence.
Nous avons un contrôle administratif du taux de chômage, ainsi qu’un contrôle politico-médiatique du taux de chômage avec beaucoup de radiations. Au niveau le plus raisonnable, vous évoquez une politique de réduction des coûts salariaux, mais cela ne signifie pas que le marché du travail fonctionne bien. Le marché du travail est un agrégat de ces détails, de la participation, mais aussi d’un troisième détail que tout le monde oublie, à savoir la productivité. Et c’est là que ça coince, parce que la productivité va rarement bien. Cela montre que nous n’avons pas un véritable arriéré d’emplois. Si nous avions un arriéré d’emplois, la productivité serait bonne, ce qui n’est pas le cas. Cela montre que nous sommes loin d’avoir un emploi complet. Statistiquement, oui, nous avons un taux de chômage assez bas, mais nous l’avons contrôlé pour qu’il soit imperméable aux cycles économiques. C’est très fort, mais cela ne signifie pas que nous avons un taux d’emploi intelligent.
Réindustrialisation
Les annonces d’Emmanuel Macron sur la réindustrialisation sont regrettables. Et après ce que je viens de vous dire, ce n’est pas conforme à la politique financière mise en place récemment, sur laquelle vous ne commentez pas. Pour soulever un peu le point, cela ne suffit pas. On ne peut pas réindustrialiser un pays qui ne forme que 40 000 ingénieurs par an. En formant seulement 40 000 ingénieurs par an, il pourrait maintenir le capital existant, mais il ne peut se lancer dans quelque chose de vraiment ambitieux. Aussi, une composante de l’industrie en France se porte bien, mais il faut voir qui la contrôle. Et de plus en plus, ce sont d’autres personnes qui ne sont pas françaises. Malheureusement, ce genre de défi capital engendre la destruction, parce que nous n’avons pas beaucoup d’entreprises capitalisées intelligentes, donc tout le budget américain se précipite dans les parties intelligentes. Cela s’explique par le fait que nous n’avons pas de fonds de pension et que nous n’avons pas fait de véritable réforme des retraites. On vient de faire des ajustements paramétriques, alors que depuis 30 ans, 40 ans, on sait qu’il est obligatoire d’avoir des capitaux français avec de vrais épargnants français. Mais malheureusement ce n’est pas possible.
En outre, il existe d’autres obstacles au remarketing qui sont liés au fait que, tout en prétendant inspirer la commercialisation, Emmanuel Macron continue de mener des politiques inflationnistes. Concrètement, dans le secteur tertiaire, il peut y avoir des impulsions gouvernementales, des décisions de justice, des aides locales ou nationales, des projets de la BRI ou de la Caisse des Dépôts, et bien plus encore. Cependant, le défi est que tout est déséquilibré. Par exemple, la construction est rendue presque impossible en vendant un soulagement de l’utilisation artificielle des terres tout en encourageant la croissance du secteur immobilier. Il y a beaucoup d’incidents dans l’industrie, et cela se fait systématiquement sous divers prétextes. Ces dernières années, le prétexte écologique ou environnemental a été à l’honneur, mais éventuellement repositionner dans 10 ans, et ce sera autre chose. Il y a vingt ans, le but était d’entraver le plus possible l’industrie. D’un côté, il y a un discours très pro-commercialisation, mais cela ne veut pas dire grand-chose. Les subventions ou aides accordées sont limitées. Examinons de plus près le remarketing en question, par exemple, dans le secteur des batteries. Cela semble très intéressant, mais à qui appartiennent les bases de génération et les brevets ? Ce sont les chinois. Donc on a des usines en France, à Douai et ailleurs, mais effectivement, quand on fait un peu de recherche, on se rend compte qu’on est en position minoritaire avec les chinois. C’est plus merveilleux que de ne rien faire comme ce que nous avons fait pendant 15 ans, en ignorant complètement la révolution de la batterie qui s’est moquée de nous. Maintenant on est obligé de s’y tenir, mais attention, on s’y tient avec les brevets chinois, ce qui est un premier pas. Je ne suis pas convaincu que nous ayons les bons chefs d’entreprise et les bons ingénieurs, et que tout se passe bien. En fait, ces dernières années, nous n’avons pas eu beaucoup de fortune intelligente avec les entreprises haut de gamme potentielles en France. Les belles smart fortunes françaises sont essentiellement dans des domaines non marchands, comme le luxe, même s’il y avait peut-être en leur sein une logique marchande sûre. Mais en général, ce n’est pas de l’industrie. Et quand on réussit, c’est grâce à la génération à l’étranger, qui n’est pas une véritable industrie française dirigée par des Français. Il y a très peu d’exemples intelligents au cours des 15 à 20 dernières années. Et quand cela arrive, c’est régulièrement à une échelle microscopique, ou ce sont des exceptions. Je n’ai rien contre le fait de voir des entreprises dans le secteur de la technologie, mais aucune d’entre elles ne figure dans le top 100 des entreprises technologiques mondiales les plus sensées. Cela crée une sorte de cercle vicieux en termes de valorisation et de financement. A part quelques exemples qui doivent peu à l’Etat, je ne vois vraiment pas ce que la politique de la « licorne » a apporté au pays.
Investissements
Il y a plusieurs choses à louer en France, notamment une location géographique et une location ancienne, ainsi qu’une location touristique. Mais qu’est-ce qui est vraiment lié à l’attractivité des politiques publiques en France ? D’un autre côté, je pense que cette ingéniosité du dessin a plus à voir avec la géographie, l’histoire et cette ingéniosité remarquable dont j’ai parlé plus haut, plutôt qu’un choix politique conscient. En fait, la France est plutôt un pays où le travail acharné est rigide et réglementé, et où les autres ont tendance à être réprimés plutôt qu’encouragés. Je ne pense pas que cela ait à voir avec nos choix conscients. Par ailleurs, il est primordial de nuancer la perception de la capacité d’attraction, car elle ne peut se résumer aux seuls investissements directs étrangers. Notre activité économique est beaucoup plus large que cela. Si nous étions aussi attractifs, par exemple, nos catégories d’actifs seraient plus populaires, ce qui n’est pas le cas. Le fait que le CAC 40 soit à un niveau record ne signifie pas grand-chose en soi, car il n’est pas spécifiquement plus élevé qu’il y a 22 ans. En fait, depuis 15 ans, la capacité à dessiner est davantage un problème pour les Chinois et les Américains, pour d’autres raisons. Pour la France, en tout cas, cela ne suffit pas à compenser tous les autres éléments. Aussi, il va falloir faire l’inventaire d’ici deux ou trois ans, quand on aura fait une correction immobilière et qu’on aura des coupures d’électricité depuis deux ans qui deviennent quasi systématiques, toutes les deux un hiver. Je ne suis pas convaincu de la force viscérale d’un pouvoir vulnérable que nous ne contrôlons pas. Je pense que la concertation sur le déclin de l’économie française sera un enjeu vital, car nous menaçons de subir des revers. Les partitions présentées par les agences de notation font déjà couler beaucoup d’encre, et je suppose que nous n’avons pas encore terminé. On peut imaginer que nous soyons sous-évalués dans ce domaine. Aussi, le secteur de l’immobilier va se délecter de la baisse, et l’on sait que la France est très exposée à ce secteur, ce qui rendra difficile le téléchargement des chiffres intelligents pour les 2-3 prochaines années. De plus, un comme deux hivers vont être un peu compliqués, puisqu’on comptera beaucoup sur notre capacité à attirer les touristes ou sur notre chance avec une météo favorable, ce qui n’est pas digne d’un pays qui se classe 4ème. o 5ème puissance économique mondiale.
Inflation
Il est essentiel de reconnaître que ce n’est pas le domaine de Macron mais de la BCE, car lorsqu’il s’agit de politique financière fédéralisée – soit dit en passant, l’une des rares choses que nous ayons effectivement fédéralisées, ce n’est pas un hasard – la politique de Francfort l’est aussi . responsabilité. Personnellement, cela m’agace quand on me présente d’autres taux d’inflation nationaux. Je pense que c’est plus souvent des problèmes de mesure. Il n’y a aucune explication pour avoir des disparités géantes dans les taux d’inflation. Je ne pense pas que l’inflation diffère tellement d’un pays européen à l’autre, sauf peut-être dans des cas excessifs. Parmi les grands pays, je ne pense pas qu’il y ait de grandes différences. Il n’y a donc pas vraiment de carte à jouer pour attribuer ces écarts à d’autres politiques budgétaires, par exemple, car je ne pense pas que la politique budgétaire ait un effet aussi important sur l’inflation. De plus, au total, nous avons peu ou prou la même politique budgétaire puisque nous sommes dans le même cadre d’idées entre Italiens, Allemands et Français. Alors, il va falloir reconnaître que ce n’est pas vraiment la responsabilité de Macron. Cependant, il a été largement diffusé par son administration, en particulier par Bruno Le Maire, que nous étions les plus productifs dans le contrôle de l’inflation. En fait, c’est faux, car ce contrôle est excessivement coûteux. De plus, cela rendra également plus difficile la réduction de l’inflation par rapport à d’autres pays. Par conséquent, nous serons plus touchés que les autres et si nous comparons la série totale dans quelques années, nous situerons que dans l’ère 2021-2024, du pic de l’inflation à sa baisse, nous aurons grosso modo la même fonctionnalité que la moyenne européenne dans presque tous les domaines.
Je dois souligner que nous n’étions pas très compétents lorsque nous avons essayé de fixer des valeurs à un point sûr. Cela rappelle de mauvais souvenirs des années 70. Il y a eu beaucoup de communication à ce sujet, mais heureusement cela ne s’est pas matérialisé. Cependant, nous avons fortement suggéré aux distributeurs de faire des efforts, convoqués à Bercy, pour bloquer environ deux cents produits dans les magasins. Nous avons essayé d’organiser la pénurie, mais nous n’avons pas réussi. Notre contrôle n’a pas été bon, et nous avons échoué, au moins, dans la communication éducative sur le sujet. Cela dit, cela ne fait pas une énorme différence, car tout dépend le plus souvent de la BCE. En outre, l’inflation était essentiellement statistique et dérivait de facteurs externes, tels que la valeur des carburants, plutôt que d’un problème interne. Je n’ai pas l’intention de rendre le gouvernement transparent, mais il n’était pas en première ligne dans ce dossier. Leur lutte contre l’inflation était plutôt sombre, mais je pense qu’ils étaient plus au bon moment. En gros, c’était une mise en scène médiatique. Ils ont fait quelques tentatives de détournement, mais on ne peut pas dire qu’ils sont allés très loin dans les gels de valeur ou dans des mesures très étendues.
Cependant, je voudrais voir un gouvernement honnête et compétent capable de bien communiquer avec les Français. Ils méritent de préciser que les coûts du carburant ont été multipliés par huit en raison de problèmes administratifs en Chine similaires à COVID-19, ainsi que d’autres problèmes tels que les conducteurs et d’autres facteurs. Il mérite d’être une certaine popularité d’une sorte de meilleure tempête. On dira que ce n’est pas de l’inflation, mais plutôt une accumulation relative de coûts. Nous méritons de ne pas vraiment communiquer sur l’inflation, les salaires sont ajustés à 2%, les anticipations d’inflation sont à 2%, il n’y a pas envie de paniquer. Nous allons subir une petite surprise qui durera quelques trimestres. Nous méritons d’y jeter un coup d’œil pour ne pas paniquer et demander à la BCE de ne pas remonter les taux trop vite, car cela ne guérira pas l’inflation et ne nous tirera que dans le pied. J’aurais aimé voir un gouvernement dire cela, mais ce n’était pas imaginable parce qu’ils ne veulent pas critiquer d’un côté ce qu’ils ne savent même pas de l’autre. Alors ils nous ont donné ce qu’ils nous ont donné, des histoires de bouffe, des problèmes de station-service, bref, même pas de la microéconomie de bazar, mais la vision inflationniste de Madame Michu. Heureusement, nous n’avons pas remarqué que cela se matérialisait sous la forme de ruptures de stock.
Pouvoir d’achat
A ce niveau, on ne s’en sort pas mal, car les Français continuent de se décharger de hausses salariales de 2% à 2,5%, même si leur productivité est négative depuis plus de quatre ans. Donc, nous pouvons dis-le va bien, mais pas très bien, non?Surtout après la peur de la valeur. Ce n’est pas de l’extase non plus, mais dans l’ensemble, ça va. La force d’achat en France n’est pas un problème, du moins pour la médiane. Bien sûr, je parle d’un point de vue macroéconomique. Il y a beaucoup d’autres personnes qui souffrent, mais en termes de demande globale, le problème n’est pas l’admission. L’investissement est un peu plus problématique. Il y a eu peu d’investissements productifs pratiques en dehors de l’immobilier. La France a peu investi ces dernières années, mais en ce qui concerne le pouvoir d’entrée et d’achat, je pense qu’il est assez solide et suffisant.
Heureusement, nous ne sommes pas dans un régime politico-économique où la force d’achat se décide à l’Elysée ou à Bercy. En fait, ils l’ont un peu déclassé grâce à leur politique de choix bon marché au fil des ans, mais cela reste relativement limité. Cependant, la crise du COVID, il y a eu une défense de la force d’achat qui m’a un peu surpris. Ils ont beaucoup dépensé pour indemniser les propriétaires de clubs et tous ceux qui ont été touchés par COVID. J’ai trouvé cela un peu inattendu car c’était trop systématique et trop long. Le défi est qu’ils ont littéralement dépensé deux cents milliards dans le vide. Eh bien, pas pour tout le monde, mais disons simplement que ce n’était pas très spécifique. Plus tard, cela a provoqué un basculement des finances publiques, qui les a obligées à donner des gages en sens inverse, d’où la réforme des retraites et autres petites choses, qui en réalité ne sont pas bien calibrées. Au final, avec une approche forfaitaire, on n’aide pas particulièrement les plus méritants. Je pense que nous avons peut-être été plus sélectifs, mais cela n’a pas été possible. Nous arrosons abondamment. Elle a permis la réélection d’Emmanuel Macron. Était-ce vraiment la chose la plus productive à faire ? Nous ne saurons jamais.
Dette et déficit
La dette est d’environ 3 000 milliards de dollars. Ils n’ont jamais vraiment fait d’effort. Si on regarde la trajectoire des finances publiques, c’est en ligne directe. Il fut un temps où la droite a cessé d’être absolument négligente. Pendant les années Juppé, il était obligatoire d’adhérer à l’Union économique et monétaire, mais cela n’a même pas été réalisé pour des raisons intelligentes. Cela n’a pas duré longtemps et il a remporté la victoire en 1997. Alors la finition a repris, bien sûr, et c’était assez barbare. On ne l’a pas vraiment vu à la fin des années 1990 en raison de l’expansion, mais au-delà de l’effet cyclique, la finition était au rendez-vous. Donc ça ne s’est jamais arrêté. A chaque fois, on le voit s’accumuler, à chacune des phases de l’expansion mondiale. C’est un effet cliquet, une progression par paliers où les finances publiques ne sont jamais vraiment bien gérées, ni en termes quantitatifs, avec des indicateurs indéniables et transparents, ni en termes qualitatifs, car il y a aussi l’enjeu de la qualité de l’exécution publique . . C’est là que se situe le défi. Si la réponse concernait les investissements ou les domaines souverains, cela m’est égal, mais ce n’est pas du tout le cas. En réalité, il s’agit de dépenses constantes, d’une mauvaise gestion des ressources, d’un manque d’intérêt et d’un manque de volonté intelligente. L’échec à rectifier le scénario malgré des années de taux bas est un symbole du scénario. Et cela confirme que les taux méritent d’être baissés. Nous avons mis en place l’élite du pays français et ils n’ont même pas profité de la période constante de taux d’intérêt bas pour augmenter de manière significative la maturité de la dette française. Ils ont peur de Le Pen et de Mélenchon, c’est pour ça qu’ils arrosent les commerces, les habitations, les retraités. Mais on n’a peut-être soupçonné que temporairement qu’elles n’affecteraient pas la trajectoire des finances publiques. Ils avaient prévu une expansion de 2,5 % en ligne avec l’année pendant cinq années consécutives. Ce n’était pas sérieux. Et ils recommencent. C’est une croissance de 0,4 % à chaque trimestre de 2024 et 2025, soit près de 2 % de croissance en 2024 et 2025. Cela n’a pas de sens. S’ils étaient en effet des personnes soucieuses de leurs finances, ils feraient preuve de sincérité budgétaire. La sincérité budgétaire reviendrait à dire que nous ne nous préparons quasiment pas à une expansion dans les années à venir. Et faire nos prédictions à partir de là.
Don Diego De La Vega est un universitaire, spécialiste de l’Union européenne et des questions économiques. Il écrit sous un pseudonyme car il loue l’établissement pour lequel il travaille.
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