Belgique: opération à grande échelle de contrefaçon de cigarettes: 10 sites clandestins fermés

Il s’agit d’une opération douanière belge d’une ampleur sans précédent dans ce pays qui est devenue un pôle de trafic de cigarettes, à destination des pays voisins: une opération visant à la contrefaçon de cigarettes a rendu imaginable l’arrestation de 40 autres personnes et la fermeture de dix sites clandestins mercredi. , 4 août 2021.

Dans un domaine commercial d’Aartselaar, le long d’une artère principale menant à la ville portuaire d’Anvers, les douaniers ont arrêté 18 hommes lors d’une descente à l’aube dans une usine d’exploitation.

Les hommes, d’Ukraine, de Roumanie et de Bulgarie, ont été logés dans une chambre délabrée dans l’entrepôt, courant à travers un relais pour sécher le tabac et le passer à travers des machines à liar.

Dans les ateliers clandestins, travailleurs confinés

Ils les ont emmenés, menottés, juste au moment où les chiens arrivaient sur les lieux.

« Cet entrepôt fonctionne 24 heures sur 24 et le personnel l’abandonne pour donner des symptômes d’activité suspecte au quartier », a déclaré Florence Angelici, porte-parole du ministère belge des Finances.

« Et puis ils vont dormir, travailler, manger, prendre une douche sur place, ne pas sortir pendant des semaines, voire des mois », at-il ajouté.

Un inventaire géant de cigarettes en mesure de partir pour le Royaume-Uni, dans des paquets imitant ceux des premières marques et affichant les avertissements de condition physique nécessaires dans ce pays.

« La vente noire de cigarettes portera de nombreux fruits »

Au total, 4 sites de production ont été découverts, comme six sites utilisés pour la logistique, le tabac ou l’achat de papier fumant, de filtres et de colle.

Outre Aartselaar, les ateliers étaient situés à Tongeren (est), Eeklo (nord) et Frasnes-lez-Anvaing (ouest), des lieux qui offraient une simplicité aux marchés britannique, français et néerlandais.

L’ampleur de la répression n’est pas encore connue avec précision, mais les douaniers estiment qu’on leur a remis des dizaines de millions de cigarettes des marques Marlboro, Richmond, Prince et Regina.

Le nombre de sites de production de cigarettes contrefaites fermés par le gouvernement belge est désormais de sept depuis le début de l’année, à cinq pour le total de 2020.

Plus de 400 millions de cigarettes illégales ont été saisies par les douanes belges l’an dernier, pour atteindre 110 millions en 2018.

Dévoilement de l’opération le mercredi 4 août, l’administrateur général des douanes belges Kristian Vanderwaeren la classe au premier plan de sa gestion.

« La vente de cigarettes (de cigarettes) génère beaucoup d’argent, car les taxes sont très élevées », explique-t-il. Ici, « un paquet de cigarettes coûte environ 8 €, et de ce montant, de six à sept euros sont des tâches d’accise et de TVA ».

Ventes qui stimulent les organisations

Les paquets de cigarettes de contrebande se vendent entre quatre et cinq euros.

« Les cigarettes à moitié prix ne sont pas des cigarettes légales, et le produit, qu’il s’agisse de tabac ou de filtre, ne répond pas aux normes d’aptitude », prévient Vanderwaeren, qui travaille avec ceux de vingt autres pays européens pour suivre les réseaux impliqués dans ce commerce illicite.

En outre, les ventes « alimentent les organisations criminelles, qui utilisent cet argent pour organiser la traite des femmes, le trafic de drogue », prévient le fonctionnaire.

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