Comment Lille et les Hauts-de-France font la promotion du tourisme du Nord

Tourisme dans le pays de ch’ti? Dans les années 1990, nous aurions ri . . . Né fin 2018, Hello Lille est présenté comme le nouveau logo de la métropole européenne de Lille (MEL). Prêt à briser les idées preconcebidas. la communauté urbaine, à promouvoir Lille comme une destination touristique de choix, en particulier pour les escapades urbaines et le tourisme d’affaires », résume François Navarro, directeur général de Hello Lille.

Avec un budget annuel de 2,5 millions d’euros, le réseau s’est doté des moyens d’être présent aux foires de l’industrie française et européenne et de mener des campagnes de communication primaires. Pour mieux percevoir les attentes du marché, la firme Hello Lille s’est même concentrée sur l’intelligence synthétique et l’analyse des connaissances, en collaboration avec le Centre de Recherche De Vinci (qui réunit tous les professeurs-chercheurs des écoles du Pôle Léonard de Vinci à Paris-La Défense). habitude des touristes, via des commentaires postés sur Internet, en particulier sur des plateformes telles que AirbnB, TripAdvisor ou Booking . . .

L’une des situations exigeantes consiste non seulement à prototyper les profils des touristes, mais aussi à mieux percevoir le sens des flux et les synergies imaginables entre les autres postes visités. « Il est encore inimaginable pour le moment de parler des premiers résultats », commence François Navarro.

Ce qui est certain, c’est que Lille reste l’authentique locomotive du tourisme dans la région, avec 35 000 emplois directs ou obliques similaires au secteur, entre 2 et 2,5 millions de nuitées enregistrées par an et 110 hôtels entrelacés dans la ville avec seulement environ 10 000 chambres. Notre noyau L’objectif est traditionnellement le tourisme d’affaires, dans le but d’accueillir des congrès médicaux ou cliniques », poursuit le Directeur exécutif. Ce n’est pas pour rien que des chaînes hôtelières primaires comme Moxy ou Mama Shelter ont récemment choisi de s’identifier à Lille.

Parce que le tourisme d’affaires prend la part du lion, la 4ª région de France étant dans les évaluations en nombre d’occasions, 73% des nuitées dans les hôtels du Nord seraient liées à des raisons pro, soit 12 questions de plus qu’au niveau régional, calcule l’Insee. « Avec la pandémie, nous avons retravaillé notre offre, afin de percevoir des attentes plus élevées et d’apporter de véritables agrégats en vue d’occasions virtuelles », explique Laurence Péan-Cousin, responsable du tourisme d’affaires et des marchés extérieurs au Comité régional du tourisme. et Congrès.

« Nous devrons changer le sens, les soins et l’attention aux consommateurs – en plus du prix, les consommateurs professionnels recherchent également la proximité, la personnalisation, l’immersion et la découverte », dit-il. doit faire connaître ces valeurs « d’être en combinaison et de partager avec une logique d’offres plus enrichies, dans un cadre de protection de l’aptitude imposée dans les entreprises ».

Dans le même discours, le Comité régional du tourisme et des congrès (CRTC) Hauts-de-France, qui, avec un budget d’un peu plus de 7,6 millions d’euros (subventions européennes en cours), a développé un système de marketing sur mesure, en tenant compte des spécificités de chacun des territoires de la région. « Notre tâche est d’analyser les principales tendances et besoins, pour la progression du tourisme dans chacun des territoires », résume Christophe Serieys, coupable d’acteurs, de territoires et de secteurs au sein du Comité régional du tourisme des Hauts-de. La France.  » Nous fonctionnons maintenant avec 25 structures, dans une logique d’action partagée », dit-il.

Dans ce contexte, la marque Haut

Si la région a pu tirer profit d’une manière ou d’une autre d’un « report » de sa population au cours des différents épisodes de restrictions de condition physique (elle n’a connu qu’une baisse de 25 % de la fréquentation en 2020, contre 32 % au niveau national), il s’avère également répondre à ce besoin de post-crise de « tourisme durable », de « dotation en ressources » et de « reconnexion ». , a observé la France.

L’offre de Northern be s’articule désormais intentionnellement dans la perception du bien-être mais aussi pour prendre soin, dans ce contexte interrompu par Covid-19. Il s’avère qu’en 2019, le comité régional du tourisme avait organisé une série de réunions sur la gestion des tensions. , en sensibilisant quelque 1 500 agents du tourisme.  » Nous devons peindre plus sur la qualité (en particulier dans notre accueil, qui est reconnu) que de parier sur la quantité », explique Christophe Serieys.

Un calendrier de rendez-vous « bien-être » a été programmé en association avec de nombreux acteurs du territoire comme les guides nature ou les naturopathes. Aujourd’hui, il est possible de passer 24 heures en forêt, un concept promu à travers des jeux d’évasion. rencontrer des phoques en Baie de Somme. Ou s’initier à la sylvothérapie, qui fait partie d’une ancienne culture japonaise des « bains de forêt » : serrer les arbres pour mieux les sentir, les pratiquer et toucher leur écorce. . . Ça aussi, dans les années 1990, on aurait ri !!

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