Embouteillage de déchets après les inondations en Allemagne

Niederzissen, Allemagne | Montagnes d’appareils rouillés et de meubles endommagés : près des villages allemands ravagés par des inondations historiques, l’installation d’élimination des déchets s’effondre sous une année d’ordures, qu’elle tente d’évacuer de la manière la plus productive possible.

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« Il n’y a pas d’occasion comparable en Allemagne », a déclaré à l’AFP Sascha Hurtenbach, directeur du centre de garage Niederzissen, devant d’énormes monticules où des bulldozers et des bulldozers sont actifs.

« À l’heure actuelle, nous avons ici environ 35 000 tonnes de pièces encombrantes, extraites de la zone de crise, et nous avons déjà transporté la même quantité à une décharge », explique M. Hurtenbach.

« Il y a encore beaucoup de déchets sur le site », ajoute-t-il, estimant qu’une partie des volumes s’est dissipée depuis la crise d’il y a 3 semaines.

La vallée de l’Ahr, affluent du Rhin dont les eaux sont devenues un torrent livide du 14 au 15 juillet, se trouve à une vingtaine de kilomètres.

Sur les routes de la vallée, la poussière a cédé la place à la poussière et les convois de camions vendus ont remplacé les touristes, une fois que beaucoup d’entre eux fréquentaient ces paysages bucoliques.

Machines à laver, lave-vaisselle, canapés, réfrigérateurs, chaises . . . les restes de vies brisées s’entassent à quelques mètres au-dessus de la décharge de Niederzissen, emportés par les vagues ou à l’extérieur des maisons inondées, témoignent de l’ampleur de la crise qu’elle traverse. tué au moins 187 autres personnes dans le pays.

« Nous sommes pleins, » dit Hurtenbach. Nous ne pouvons que nous contenter de l’équivalent de ce qui sort le jour « autrement » nous manquons d’espace de traitement.

Un camion compatible avec la minute

Au plus fort du dégagement des conjectures constantes, on a vu l’arrivée d’un camion conséquence de la minute.

Et pourtant, l’espace d’élimination des déchets est une composante des débris: matériaux de construction, branches, tronc d’arbre qui attendent toujours devant les espaces marqués par les inondations, le long des routes.

Pour le transport, jusqu’à 170 personnes supplémentaires ont été mobilisées, soit plus de 4 fois les mêmes 40 employés habituels.

Le centre fonctionne ces derniers temps sept jours sur sept, mais son fonctionnement dépend de la disponibilité des transporteurs pour expédier des pièces encombrantes dans les sites d’enfouissement ou les centres de recyclage.

« Je ne sais pas combien de temps cela va durer », dit le réalisateur de 51 ans.

Sur les 130 000 habitants du canton, 30 000 sont directement touchés par la catastrophe, selon lui. Mais « pour d’autres, c’est aussi vider les ordures et ramasser les ordures comme d’habitude.  »

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