Le week-end a été marqué par de violentes émeutes orchestrées par un mouvement populiste et xénophobe qui existait jusqu’ici essentiellement en ligne. Témoignage d’un jeune participant
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Drapés de drapeaux de Saint-Georges et le visage couvert de cagoules, quelques centaines de manifestants ont saccagé dimanche après-midi un hôtel utilisé pour héberger des demandeurs d’asile à Rotherham, près de Sheffield. Criant des slogans nationalistes, ils ont brisé les vitres de l’établissement, lancé des extincteurs sur les policiers et incendié des poubelles. Un peu plus tard, un deuxième hôtel a été la cible de violences près de Birmingham, dans le centre du pays. « Une organisation géante d’Américains (. . . ) a lancé des projectiles, brisé des vitres, allumé des cheminées et attaqué la police », a-t-il déclaré. . Ce ne sont là que les dernières expressions d’une mobilisation d’extrême droite qui a enflammé le Royaume-Uni ce week-end.
Lundi dernier, un adolescent de 17 ans a attaqué au couteau les participantes d’un camp de danse engagé sur des chansons de Taylor Swift, faisant 3 morts et 10 blessés parmi les femmes âgées de 6 à 9 ans. Des rumeurs ont commencé à circuler en ligne, reprises par un brouillard de sites et de comptes affiliés à la droite populiste, affirmant qu’il était un immigrant musulman arrivé par bateau sur les côtes britanniques en 2023.