Plan social chez ExxonMobil à Port-Jérôme-sur-Seine : deux élus communistes écrivent à Emmanuel Macron

« La trêve olympique ne signifie pas qu’il faut empêcher le travail ! »a déclaré le député communiste de la deuxième circonscription de Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq. Le 24 juillet, avec le sénateur PCF de Seine-Maritime, ils ont adressé une lettre à Emmanuel Macron pour lui demander de reprendre la charge du PSE (plan de couverture emploi) de l’unité pétrochimique d’ExxonMobil à Port-Jérôme-sur-Seine, en l’absence de gouvernement après la dissolution. Les négociations sur ce plan social, qui prévoit la suppression de 647 emplois au niveau local, ont débuté en avril et se sont achevées le 26 juillet.

« Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, nous n’avons plus d’interlocuteurs dans l’exécutif », explique Jean-Paul Lecoq. Avant on avait un ministre de l’Industrie qui était au courant du dossier, Roland Lescure, mais maintenant qu’il n’y a plus de gouvernement, c’est au président de prendre en main le dossier. C’est pour cela que nous avons écrit à Emmanuel Macron, mais il ne nous répond pas. »

« Nous pensons que c’est dû à l’ère du non-gouvernement et des Jeux olympiques », analyse le député. Le président a demandé une trêve politique pour les Jeux olympiques, mais cela ne signifie pas que nous devrons empêcher les peintures. Car si les négociations sur le PSE se sont terminées le 26 juillet, la grève s’est poursuivie chez ExxonMobil. La direction a fixé au mardi 6 juin la date limite pour que les syndicats indiquent le plan social.

Un silence symptomatique de l’attitude des plus hauts responsables de l’Etat depuis le début de ce conflit social, soupire la sénatrice communiste Céline Brulin. Lorsque, le 11 avril, ExxonMobil Chemicals France a annoncé l’allègement du plafond pétrochimique sur la plateforme de Gravenchon et la suppression de 677 postes sur l’ensemble du territoire, « le gouvernement a simplement ‘regretté’ cette décision, ce qui signifie qu’il doit agir ».

Cependant, l’élu affirme : « Il y a encore des réponses à trouver. Même si ExxonMobil s’en va, nous pourrons maintenir une partie de l’activité. Les intersyndicales (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC) ont également mandaté des experts sur cette question, « mais sans la partie la plus sensée de l’État, elles se sentent meurtries ».

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