Football: une étude met en lumière le potentiel de la Suisse

Selon une étude réalisée par le cabinet LTT Sports, la Suisse est le 6ème pays européen avec le plus grand potentiel de progression. Avis d’un de ses experts.

Dan Ndoye (à gauche) et Kastriot Imeri, deux des plus grandes stars du football suisse, jouent respectivement pour Bâle et Young Boys, les deux équipes du pays.

La Suisse dispose de ressources qui lui permettent d’être l’une des ligues européennes les plus productives, mais elle ne les utilise pas assez. C’est la leçon d’une étude menée par LTT Sports. Ce cabinet de conseil en football basé à Genève guide les clubs et les championnats. sur votre stratégie pour les aider à grandir. Cet automne, elle a établi un classement des pays du Vieux Continent en fonction de leur potentiel de progression. L’Irlande est en tête, devant l’Allemagne, la France, la Russie et la Finlande. Fait intéressant : la Suisse – 13e au classement de l’UEFA – occupe la sixième place. Cela suggère qu’il y a encore beaucoup à faire.

« Nous avons pris en compte 21 éléments extraits de 3 axes principaux : sportif, économique et social, points principaux d’Olivier Jarosz, l’un des maîtres de la structure. Cela passe du scénario des nations à l’indice UEFA à leur produit intérieur brut (PIB). ) par leur population ou le montant de leurs droits de télévision à l’étranger. . . Nous avons modélisé tous ces signes de manière à ce qu’un coefficient par pays soit téléchargé et donc hiérarchisé. »

La technique est née d’une observation. Le football européen est divisé en 3 couches: les tout-puissants « Big Five » (Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie et, dans une moindre mesure, la France), les ligues mineures destinées à rester ancrées dans leur localité et celles appartenant à une catégorie intermédiaire. Ces derniers rivalisent férocement pour approcher les cinq plus sensés avec, en substance, une question existentielle : comment grandir ?

La Suisse ne fait pas exception. C’est même l’un des pays les plus impliqués dans ce débat. La récente réforme du format de la Super League: les clubs suisses ont d’abord voté en faveur de l’arrivée des play-offs à partir de la saison prochaine, avant de reculer sous la pression populaire et d’adopter ensuite le style dit écossais – le prouve: la Swiss Football League (SFL) est à la recherche d’une identité plus promotrice et a pris des mesures concrètes dans ce sens.

Rien ne garantit que ce sera la solution la plus productive, mais l’initiative répond au besoin mis en évidence par l’étude LTT Sports, qui repose sur l’élévation de la Suisse à un rang plus conforme à ses prédispositions. « Plusieurs points jouent en sa faveur », précise Olivier Jarosz. Le plus important réside dans la richesse de sa population. La Suisse a l’un des PIB et un PIB par habitant les plus élevés au monde, mais son football ne bénéficie pas de suffisamment d’avantages, selon l’exconsistent: « Cette richesse est soit un grand atout, soit un obstacle. Comme il est très bien aménagé, même les petits clubs bénéficient d’un endroit confortable. En fait, l’environnement ne nous invite pas à aller plus loin. »

Les droits de télévision, par exemple, peuvent être maximisés car ces derniers temps, ils sont trop bas par rapport au niveau de vie. L’Italie oscille entre 15 et 18 francs. À la maison, nous ne sommes que 7 ou 8. »

« La vraie question est, que faisons-nous pour développer notre ligue en plus de la maintenir? »

Un autre secteur qui doit être optimisé est celui des infrastructures. » Malgré l’organisation de l’Euro 2008, nos stades n’ont pas suivi la modernisation exigée par le jeu d’élite, déplore Olivier Jarosz. De toute évidence, il faut investir dans ce domaine. » Comme une image miroir qui aura lieu à l’entraînement. Il a fait ses preuves, illustrant les progrès de l’installation et de l’exportation des compétences dans les championnats primaires, mais il peut être affiné.

Comme le Tourbillon délabré de Sion, le football suisse passe par ses infrastructures.

Selon Olivier Jarosz, le football suisse devra repenser en profondeur de nombreux enjeux, donc bien au-delà de son format festivalier, s’il veut se donner un prix. » Notre étude met en lumière la volonté d’une stratégie globale. Le problème, ajoute-t-il, est que la plupart de nos dirigeants sont au bureau depuis un certain temps et sont habitués à une gestion sûre, à laquelle ils ne veulent pas toucher. La vraie question est : que faisons-nous pour élargir notre ligue plutôt que de la maintenir ?

La réponse est son poids en or.

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