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En accélérant la relance des réacteurs existants et la structure de nouvelles unités, le Premier ministre Fumio Kishida tourne le dos à l’engagement post-Fukushima de sortir de l’atome. Il espère réduire la menace de pénurie de force et la neutralité carbone.
Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance)
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La priorité donnée à la force nucléaire à travers le Japon souffre de convaincre dans un pays encore traumatisé par la crise de Fukushima en 2011. « Comment peux-tu Fukushima? » a déploré Hiromi Ishii, qui a dû quitter son domicile après la destruction de la centrale nucléaire, le 22 juillet, lors d’une manifestation contre le recul de l’atome dans la stratégie militaire de l’archipel.
Le 22 décembre, Ishiii a participé à une nouvelle manifestation devant le Premier ministre Fumio Kishida contre sa résolution visant à valider les nouvelles règles nucléaires proposées par le comité exécutif sur le taux de transition verte, connu sous le nom de GX. Lancé en juillet pour réfléchir à la manière d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 46% d’ici 2030 (par rapport aux niveaux de 2013) et de neutralité carbone d’ici 2050, GX considère l’énergie nucléaire comme « une source d’énergie qui contribue à la sécurité énergétique et est efficace pour la décarbonisation ».
GX préconise d’optimiser l’utilisation des réacteurs en en redémarrant autant que possible. Avant la catastrophe de Fukushima, cinquante-quatre réacteurs produisaient 30% de l’électricité du Japon. Tous ont été arrêtés après la tragédie et de nouveaux critères de protection ont été établis. Aujourd’hui, dix des trente-neuf réacteurs ont été autorisés à redémarrer et sont opérationnels. Dix-sept autres attendent l’autorisation de redémarrer. Certains qui ont passé les inspections de protection seront réactivés en raison de l’opposition des populations locales.
Au cours de l’exercice 2021 se terminant fin mars, l’énergie nucléaire a fourni 6,9% de l’énergie électrique du pays, tandis que le gouvernement vise un pourcentage de 20% à 22% dans l’électricité combinée jusqu’en 2030. Les énergies renouvelables ont généré 20,3 % et ce chiffre devrait passer à 36 % en 2030.
L’autre astuce GX est de prolonger la durée de vie des réacteurs plus anciens. Après Fukushima, le gouvernement a limité son utilisation à 40 ans, avec une prolongation imaginable de vingt ans. Dorénavant, les exploitants pourront demander une prolongation de dix ans du réacteur. 30 ans ou plus. Les périodes passées hors ligne ne méritent plus d’être comptabilisées pour calculer leur ancienneté.
Enfin, la nouvelle politique d’approvisionnement de la structure des « réacteurs innovants de nouvelle génération » pour mettre à jour la vingtaine d’assemblages à démanteler. En octobre, Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a détaillé la conception du réacteur à eau pressurisée SRZ-1200. Son rival, Hitachi GE Nuclear Energy fonctionne sur un modèle. Les deux équipes s’intéressent également aux petits réseaux modulaires d’une puissance maximale de trois cents mégawatts, ainsi qu’aux réacteurs nucléaires à très haute température, aux VHTR et aux réacteurs à neutrons rapides.
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