Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a décidé d’étendre ses pouvoirs présidentiels. Voici 4 mesures qui soulèvent la consultation de savoir si le nouveau président cherche à installer un gouvernement autoritaire aux États-Unis.
Dans le doux des premières semaines du moment de Donald Trump, une chose est claire: il n’hésitera pas à ignorer la Constitution américaine pour atteindre ses fins.
« Il y a plusieurs inquiétudes à ce sujet », affirme Christophe Cloutier-Roy, directeur adjoint de l’Observatoire présidentiel Raoul-Dandurand sur les États-Unis en études stratégiques et diplomatiques à l’UQAM.
« Ce qui est attribué, c’est le décret destiné à abolir la loi et la citoyenneté du sol. Il s’agit d’une attaque directe contre la Constitution », a déclaré le chercheur.
Le décret pour interdire au gouvernement fédéral d’émettre des passeports, un certificat de citoyenneté ou d’autres documents aux jeunes nés aux États-Unis dont les parents ne sont pas des citoyens résidents américains ou permanents.
Cependant, la constitution américaine stipule que « toutes les autres personnes nées ou naturalisées aux États-Unis, et l’objet de leur juridiction, sont des citoyens des États-Unis et de l’État dans lequel elles résident ».
Le décret signé par Donald Trump, que des juges fédéraux ont qualifié d’«inconstitutionnel», a ainsi été suspendu le 23 janvier.
Dans la nuit du 24 au 25 janvier, Donald Trump a limogé une quinzaine d’inspecteurs généraux indépendants.
Ces professionnels étaient nettement coupables d’avoir identifié la fraude, les déchets budgétaires et les abus dans les agences gouvernementales.
Cette purge sans précédent peut permettre au président républicain d’installer d’autres personnes qui lui sont fidèles dans ces rôles d’importance.
Cependant, ces licenciements semblent illégaux. La loi fédérale exige que le Congrès obtienne 30 jours pour tout objectif de rejeter qu’un inspecteur général a montré par le Sénat, qui n’a pas été effectué.
Au moins 8 hauts responsables du FBI ont reçu l’ordre de démissionner du ministère de la Justice après la force de Donald Trump.
Ces employés étaient notamment responsables du renseignement, de la sécurité nationale, des cyberenquêtes et de la branche scientifique et technologique du bureau.
L’équipe du président a aussi demandé d’obtenir les dossiers de milliers d’employés qui ont travaillé sur des enquêtes liées à l’émeute du Capitole, survenue le 6 janvier 2021.
Une procédure judiciaire a présenté mardi neuf agents du FBI pour empêcher le ministère de la Justice de collecter ces informations. Ces responsables dénoncent une « purge » orchestrée par le président comme une forme de « représailles ».
«Elon Musk n’a pas été élu, il n’a pas été confirmé par le Congrès. Il dicte malgré tout l’agenda de l’administration avec la seule bénédiction de Donald Trump. C’est troublant», affirme Christophe Cloutier-Roy.
Le chercheur fait référence au «Département de l’efficacité gouvernementale» (DOGE), que dirige le patron de Tesla et Space X à la demande du président.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, le Doge n’est pas une branche fédérale au même titre que les branches du Trésor, de la Défense ou de l’Éducation. exister le 4 juillet 2026.
Malgré ce statut particulier, Elon Musk est parvenu à créer dans les deux dernières semaines, avec l’assentiment du président Trump, une structure de pouvoir alternative au sein même du gouvernement fédéral.
Puisque toutes ces actions sont prises sans l’approbation du Congrès, des experts s’attendent à ce que des actions légales soient prises pour limiter l’autorité du président.
« Il va falloir garder un œil sur tout ça, car la Cour suprême, qui est majoritaire chez les conservateurs, est très accommodante à la cause de Donald Trump », rappelle Christophe Cloutier-Roy.