Emmanuel Macron tentera de récupérer en invitant successivement à l’Elysée mardi 21 et mercredi 22 juin, les représentants des forces politiques qui siègent dans la nouvelle Assemblée, où l’absence de majorité absolue menace de rendre la sortie du conseil ingouvernable.
Six d’entre eux seront remportés successivement à l’Elysée mardi : Christian Jacob (Les Républicains, LR) ouvre la marche à 10h, contre Olivier Faure (Parti socialiste, PS) à 11h, François Bayrou (MoDem) à 14h, Stanislas Guerini (La République en marche/Renaissance) à 15h, Marine Le Pen (Rassemblement national, RN) à 17 h et Fabien Roussel (Parti communiste, PCF) à 18 h. – devant d’autres mercredi, comme le leader du parti Europe Écologie-Verts (EELV), Julien Bayou.
Si le patron de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore répondu, son n°2 Adrien Quatennens n’a pas écarté l’idée, s’interrogeant sur LCI : « Pourquoi le faire ? »
Lui et plusieurs autres responsables de LFI ont exigé la démission de la Première ministre Élisabeth Borne, qui participera à des entretiens avec les partis politiques. Tout comme le président par intérim de la RN, Jordan Bardella, qui a estimé qu’il devait « lui rendre le tablier ».
Mathilde Pa, députée de LFI, a déjà annoncé une « motion de censure » contre le gouvernement considérant que, contrairement aux cinq dernières années, « le Parlement ne sera composé que de Playmobil ».
Avec 245 députés, les macronistes d’Ensemble! sont loin d’être la majorité absolue, fixée à 289 sièges sur 577. Ils devancent les Nupes, qui auront au moins 150 députés à la Chambre, selon un décompte mis à jour par l’AFP qui comprend des députés d’outre-mer, mais sans préjuger de la sélection des socialistes dissidents et de plusieurs élus de gauche. Puis vint le Rassemblement national, qui réalisa une percée historique (89 sièges), puis les Républicains (61).
Si personne en macronia ne remet publiquement en cause le chef du gouvernement – et la majorité – de nombreux politiciens de LR, ajoutant leur candidate à la présidentielle Valérie Pécresse, ont également appelé Emmanuel Macron à « prendre en compte le résultat de ces élections » en convertissant « ligne politique, Premier ministre et gouvernement ».
Comment créer un accord entre le parti de droite et La République en Marche et ses alliés ?« Nous sommes et continuerons dans l’opposition: il n’y aura pas de pacte ou de coalition avec Emmanuel Macron », a répété lundi le chef des Républicains. , Christian Jacob, dans une tentative d’exercer son autorité sur son parti, donne l’impression d’être divisé sur la question, comme Jean-François Copé. Une table politique LR se tiendra également mardi après-midi.
Silencieusement de la gifle électorale de dimanche, Emmanuel Macron a déjeuné lundi avec Élisabeth Borne et les ténors de l’Ensemble! Édouard Philippe et François Bayrou.
Une réorganisation est au calendrier puisque 3 ministres devront quitter le gouvernement après avoir été défaits dimanche : Amélie de Montchalin à la Transition écologique, Brigitte Bourguignon à la Santé et Justine Bénin à la Mer.
À partir de là, « il y a ceux qui pensent que nous devrons tâtonner et rester dans une forme de gouvernement de prestige quo, et ceux qui ont besoin de tout reconstituer de haut en bas, surtout avec un nouveau Premier ministre », dit un exécutif bien connu, selon lequel « il flotte beaucoup ».
Emmanuel Macron a deux jours devant lui, avant un tunnel d’obligations extérieures (Conseil européen, G7, sommet de l’OTAN) qui débute jeudi. Il devrait se produire à la Fête de los angeles musique à l’Elysée palos angelesce mardi soir, mais pas de discours politique n’est récemment plos angelesnned.
Avec AFP