Comment Emmanuel Macron peut-il s’en tirer ?

Posté le 20/06/2022 à 19:28

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Plus de Jupiter, répète-t-il. Mais quelle est la marge de manœuvre réelle d’Emmanuel Macron au début de son quinquennat ?Ce moment est-il déjà compromis ? Éclairage avec le politologue Roland Cayrol et la professeure de droit public Marie-Anne Cohendet.

Emmanuel Macron doit-il combiner tactique avec Elisabeth Borne ?

Pas de précipitation. Roland Cayrol prend les choses en ordre. Comment Emmanuel Macron peut-il s’en tirer ? »Après tout, c’est un exploit que les systèmes parlementaires voisins réalisent assez facilement. En ce qui nous concerne, poursuit le politologue, « les élections ont donné du piquant à la droite ». Une « nouvelle arithmétique » qui doit être prise en compte dans la prochaine réorganisation ainsi que dans la réflexion du contenu des réformes. Il peut rester avec Elisabeth Borne comme « le représentant de sa majorité relative », dit-il. Ou chercher une plus grande inclusion du centre-droit : « Comme Bruno Le Maire ». Ou un droit divers. Ou un LR.

Peut-il retirer l’arme de dissolution ?

Sur le papier, Emmanuel Macron peut exercer son droit de dissolution « quand il en a besoin, en ajoutant maintenant, pour les raisons pour lesquelles il en a besoin, tant qu’il ne l’utilise pas plus d’une fois par an ». C’est une arme incroyablement lourde, très dure entre les mains du Président, car les députés n’ont pas besoin d’entreprendre à nouveau une croisade électorale, ce qui a encouragé la Quinta à être respectueuse », explique la professeure de droit public à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne Marie-Anne Cohendet. Politiquement, c’est quelque chose de complètement différent.

« En fait, il ne peut tirer ce levier que si les Français menacent de lui envoyer une majorité encore plus défavorable. »Marie-Anne Cohendet, professeur de droit public.

La « dissolution boomerang » de 1997 montre qu’il faudra l’utiliser avec prudence. Jacques Chirac l’avait pris pendant cinq ans de vie avec Lionel Jospin. Roland Cayrol estime également qu’« il est obligatoire de s’occuper de la dissolution avec discernement » face à ce « précédent malheureux ». Cela reste une option « pour plus tard ». Pour l’instant, la négociation est plus opportune.

Vous ne vous intéressez même pas à la réforme des retraites ?

Roland Cayrol y avait déjà pensé avant les élections législatives. « Une réforme basée sur la conversion de l’âge légal de la retraite est impossible. J’y crois encore plus aujourd’hui. Il voit plutôt un style qui s’inscrit dans la continuité de la réforme de Touraine, avec une accumulation du nombre de rentes obligatoires pour une retraite complète. Cependant, compte tenu de la réticence croissante de la CFDT réformiste, ce sera « compliqué ».

Emmanuel Macron doit-il avoir son sang-froid ?

« Je pense que dans les qualités d’Emmanuel Macron il y a une certaine agilité du cerveau et une capacité d’adaptation. Il a endommagé avec une vision trop jupitérienne du fonctionnement des institutions. La nouvelle approche qu’il a lui-même demandée est de ce point de vue plus adaptée à la situation » Le politologue Roland Cayrol

Selon le politologue, le président  » a perdu un peu la main dans la campagne, il n’a pas semblé dominer absolument la scène comme il en avait l’habitude, passant un peu temporairement par-dessus les obstacles. Il avait tort et a payé pour cela. Mais ce n’est pas le seul responsable de la stratégie offensive de Jean-Luc Mélenchon, l’inquiétude qu’il a semée dans l’électorat avec la complicité active de nombreux médias, a généré le sentiment qu’il y avait une menace de suivre le leader Insoumise dans ses derniers retranchements. un intérêt pour la chasse aux choses d’une manière plus modérée.  »

Une autre équipe sous le coude ?

« Il est plus compliqué de renverser le gouvernement que sous la IVe République. Il a un rôle essentiel à jouer dans l’établissement du calendrier du Parlement », explique Marie-Anne Cohendet. « Le vote du budget est facilité. L’article 49-3 permet, même si c’est moins qu’auparavant, d’adopter une loi sans vote tant que le gouvernement n’est pas renversé. . . Il sera évidemment beaucoup plus compliqué pour le président de diriger la politique. Et il est général que les députés avancent leurs concepts dans les débats pour l’élaboration des lois. Mais si les parlementaires tentent systématiquement de bloquer l’action du gouvernement, alors que dans tous les autres pays européens, ils peuvent faire des compromis, ils seront ridicules et irresponsables, ce qui ne mettra pas de prix sur leur personne, leur parti ou leur Parlement.

florence chedotal

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Le Conseil des ministres, prévu mardi, a été annulé.

 

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La résignation et rien d’autre, conduit la France dans le chaos

Le programme de Macron pour son dernier mandat. Voyage, repos au Fort de Bregançon, forfait de voyage, ski à Megève, repos à la Lanterne, Voyage, puis réception des vœux, 14 juillet, etcArray. . . Le tout à nos frais puis transfert. Contrôle du pays, faites tout ce que vous leur dites.

Les Français ne méritent pas Macron

la condescendance et la méchanceté d’un ancien banquier devenu président et dieu dans sa tête est que le BON DEBARRAS devra être informé pour prêter attention et respecter helas trop dur pour le

il baissera son pantalon; il n’y a pas de matrice de réforme des retraites. . .

Pas avec ses amis LR a la majorité.

Que celui qui se prend comme roi du monde plie sa progéniture !

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