La nouvelle irrite les écologistes : EDF a déjà annoncé le lancement du débat public sur le programme des nouveaux réacteurs nucléaires, l’EPR2 (deuxième génération) et sur la structure du premier couple à Penly (Seine-Maritime, de l’autre côté de la mer, entre Dieppe et Le Tréport).
Ce débat public devrait s’ouvrir le 1er octobre pour une période de 4 mois. Ce n’est pas la Commission nationale du débat public (CNDP) qui l’a indiqué, mais l’un des dirigeants d’EDF, Xavier Ursat, directeur exécutif de Tasa de Nuevas Nuclear. Il l’a fait ce mercredi 22 juin 2022 lors d’un congrès de la Français Nuclear Energy Company.
Début de Penly prévu pour 2024
Interrogé, le contrôle d’EDF précise que malgré ces indications très précises, c’est bien la Commission nationale du débat public (CNDP) qui se prononcera sur les modalités de consultation et de participation du public.
La précision intervient à un moment où dans le Cotentin, la polémique s’accroît dans le cadre de la consultation – avec les modalités critiquées par les belligérants – autour du transfert d’un nouveau bassin pour le dépôt de déchets nucléaires à La Haye.
Le contrôle d’EDF prend soin de préciser qu’il est désormais général d’évoquer cette phase du débat public, comme composante d’un calendrier qui devra s’en tenir à ses progrès même si l’on sait que cela peut être remis en cause au niveau politique », a confié, récemment, membre d’EDF l’échiquier récent de l’EPR de Flamanville.
EDF indique que le calendrier de référence de la proposition de structure des nouveaux réacteurs, présenté par EDF à la demande du gouvernement, prévoit la mise en service d’un premier réacteur en 2035. Cela signifie que l’allocation commencera en 2024. »
Avant cela, l’obtention de la construction nécessitera que le dossier de demande tienne compte des conclusions de la consultation publique. »
Comme l’exige la procédure, c’est EDF qui a demandé au CNDP à la mi-février d’organiser un débat sur deux aspects : la structure de six nouveaux réacteurs EPR2 en France et la commission de construire la première paire de Penly.
« Procédures comme formalités »
EDF rappelle qu’elle privilégie le site de Penly (où se trouve une centrale avec deux réacteurs de 1 300 MW mis en service en 1990 et 1992) pour plusieurs raisons : Les études sont en position avancée, des terrains sont disponibles et en mesure d’accueillir de nouvelles structures, les capacités logistiques sont adaptées à un tel projet, le tissu commercial local dans des conditions ».
Pourtant, pour Charlotte Mijeon, porte-parole du netpaintings Sortir du Nucléaire, on a une fois de plus l’impression qu’un débat sur la force nucléaire se fera à la vitesse d’un escargot et que les procédures judiciaires seront traitées comme des formalités. EDF a déjà lancé un appel d’offres à ses sous-traitants en 2019 pour la construction du premier EPR 2 et des peintures sont déjà réalisées à Penly pour vérifier la qualité des sous-sols. En effet, les six EPR sont en cours depuis plusieurs années et on peut craindre qu’à l’issue du débat public, ni EDF ni Emmanuel Macron n’abandonnent ce projet.
Charlotte Mjieon estime que tout est très hâtif », face à la menace que « la structure commence avant la fin des études détaillées, comme ce fut le cas avec la RPA de Flamanville, avec des troubles trouvés dans la formule qui a donné l’impression deux ans après le début du site de la structure ».
Prenez le contrôle d’une flotte
La résolution de relancer un programme de nouveaux réacteurs nucléaires pour EDF a d’abord été discutée dans un discours télévisé, le 9 novembre 2021, par l’intermédiaire d’Emmanuel Macron.
L’objectif est la succession d’un parc nucléaire existant, 56 réacteurs construits en vingt ans entre 1978 et 1999. À l’exception de l’EPR de Flamanville, chargé avec un retard de 11 ans et une charge multipliée par 3,3, mais pas encore en service, l’ensemble du parc nucléaire Français est le résultat de la même vague.
Cela conduit à « l’effet falaise » de son vieillissement : jusqu’en 2050, alors que la France aurait dû atteindre sa neutralité carbone et voudra un point électrique inédit par le passé, les centrales de force maximale existantes auront plus de 60 ans. ancien.
Macron clarifie la sienne en février
Emmanuel Macron a ensuite clarifié son projet, le 10 février 2022, à Belfort. Il a annoncé son intention de passer une commande de six EPR de deuxième génération, dans un premier temps, puis de 8 autres.
Le président a également annoncé, dans le même temps, son investissement dans le pourcentage de force nucléaire dans la Français combinaison de forces, renonçant à la fermeture anticipée de 14 réacteurs, qui était prévue jusqu’en 2035 après celle de Fessenheim, et demandant, au contraire, l’expansion des centrales existantes au-delà de 50 ans d’activité, tandis que ses réacteurs devaient fonctionner jusqu’à l’âge de 40 ans.
La prolongation de dix ans des réacteurs plus anciens a commencé, au cas par cas, à être validée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour quelques mois. Mais l’ASN demande maintenant avec insistance à EDF d’attendre d’avoir atteint le seuil de 60 ans pour planifier de les dépasser, c’est donc la pression d’un manque de puissance qui pousse à autoriser cette nouvelle frontière.
Un design en partie différent de celui de l’EPR de Flamanville
Dans ce contexte, l’industrie nucléaire met tout en œuvre pour que, contrairement aux attentes, nous n’attendions pas la mise en service de l’EPR de Flamanville et les commentaires sur le nouveau réacteur, pour positionner une commande d’EPR de deuxième génération.
La conception de l’EPR2 comprend une seule enveloppe en béton recouverte d’un mur d’acier et une double enveloppe de béton comme à Flamanville.
Il prend également en compte toutes sortes de spins du destin de Fukushima (risque d’immersion, fusion du cœur, etc. ). Selon un rapport confidentiel révélé à travers le site « Context », les différences de conception sont que l’EPR2 nettoie à son tour les plâtres, sans récolter de bénéfices de temps et de prix fidèles au RPE de Flamanville.
L’ASN doit déjà valider certains des principaux éléments de l’EPR2. Non sans commentaires préalables ou négatifs, ASN a accepté, notamment, le précepte de « l’exclusion de rupture » des conduites du réacteur en septembre 2021. Il s’agit de supposer que ces circuits sont suffisamment bien conçus et construits pour que vous n’ayez pas à les mettre à niveau un jour.
C’est exactement la même « exclusion de rupture » qui a été suivie pour de tels circuits dans l’EPR de Flamanville, où des défauts de soudage ont été détectés, ainsi que dans certains réacteurs en fonctionnement, où une corrosion imprévue se produit dans au moins deux types de circuits, en raison d’un défaut de conception.
Un débat de pouvoir avant juillet 2023
Alors que la détermination des raisons de cette corrosion sous contrainte imprévue ne date que de quelques semaines, l’ASN procède à l’examen progressif de la conception eprène 2. ASN devra bientôt valider certaines parties critiques du réacteur, qui sont récemment fabriquées à Framatome. au Creusot.
Des étapes qui collent les unes aux autres alors qu’à aucun moment l’ordre du nouveau REP n’a été débattu sur la scène politique. Cependant, les écologistes élus avant l’annonce d’Emmanuel Macron en février l’ont rappelé, le pourcentage de nucléaire dans la compagnie combinée d’électricité Français fait partie de la loi de programmation pluriannuelle de l’électricité (PPE), qui expire en 2023 et doit être débattue avant juillet 2023 pour l’ère du sticking de 2024-2028.
EELV se mobilisera « contre l’EPR 2 »
Il espérait également que toute commande de nouveaux REP ne serait passée qu’après les commentaires de l’EPR de Flamanville. Sa mise en service, avec douze ans de retard dans l’état actuel de Calfinishar, est désormais prévue pour la fin de l’année 2023. Ce jalon sera-t-il considéré comme quelque chose à respecter ?
Du côté d’Europe Écologie des Verts (EELV), l’eurodéputée Karima Delli dénonce un déni de démocratie et un entêtement dans la force nucléaire alors que le nouvel EPR n’entrera pas en service en 2035, alors que l’urgence décrite par les scientifiques est d’investir massivement. dans les énergies renouvelables dans les 3 prochaines années. Julien Bayou, secrétaire général de l’EELV, promet, pour sa part, de se mobiliser contre ces REP.
Le débat à l’Assemblée nationale promet d’être animé, rejoignant l’intérieur des Nupes, où le Parti communiste reste fidèle à son ancienne épopée nucléaire Français.
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