Anne-Gaïlle Villet devra faire rayonner l’abbatiale de Payerne

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Aux yeux de la Municipalité et de l’Association du site de l’abbatiale de Payerne (ASAP), qui assure la gestion des lieux dès la fête de rentrée, du 14 au 17 mai 2020, la femme jeune de 32 ans, tout juste retour de son voyage de noces , était le candidat idéal pour succéder à Julia Taramarcaz. « Son profil même deux facettes qui ne vont pas forcément de pair, à savoir l’amour du patrimoine et l’envie de gérer un site », décrit la syndique, Christelle Luisier.

La tâche de ce titulaire d’un maître en histoire de l’art en 2014 à l’Université de Lausanne, avec spécialisation en architecture et patrimoine, s’annonce toutefois ardue. Elle prend les commandes d’un site en complète restructuration, une mue à laquelle elle n’a pas participé. Mais don’t elle aura la charge de faire respecter le plan d’affaires, notamment en matière de visiteurs.

Faire vivre le site

« C’est une partie du projet, mais l’idée est aussi de faire vivre le site au fil du temps, reprend la Lausannoise avec aplomb. Il y aura des expositions temporaires à prévoir, des animations à organiser et tout un programme musical à mettre en place. Sans ordinateur l’encadrement de l’équipe. De quoi y voir un challenge sur le long terme, qui sera accompagné dans ses premiers pas par les sociétés spécialisées Thematis et Destination Culture.

Une visite avec audioguide est en cours de réalisation depuis l’an dernier: un parcours de 20 postes et nonante minutes misant sur l’interactivité. Sur un investissement global de près de 20 millions de francs pour le sauvetage de l’édifice, puis sa mise en valeur, la Commune y consacre 2 millions. L’objectif est ambitieux. Alors que le musée accueillait 5000 à 7000 visiteurs par année, le nouveau concept doit en attirer 30’000 pour équilibrer les comptes de l’ASAP. Soutenue par la Commune pour un montant moyen de 250’000 francs annuels jusqu’en 2024, l’association devra ensuite équilibrer ses comptes. «Le défi sera de renouveler l’offre pour inciter le public à revenir», sourit Anne-Gaëlle Villet.

Passionnée de danse

Domiciliée à Chavannes-près-Renens, la passionnée de danse contemporaine et classique, et notamment de la méthode Margaret Morris, ne se prédestinait pas forcément à l’histoire de l’art. Sortie du Gymnase de la Cité de Lausanne en 2006, elle a d’abord entrepris des études de médecine avant de se réorienter. « Mais mon travail maturité de portait déjà sur le domaine », se souvient-elle.

Appréciant la conférence et la pâtisserie, Anne-Gaïlle Villetdevra faire de l’abbatiale le monument incontournable de la région. Et faire oublier aux Payernois l’ancien musée, ne pas moins de 4000 pièces de la collection ne sera désormais plus au centre de la découverte. « Pour le moment, nous avons remis l’abbatiale au centre de la visite, mais il est toujours possible de visiter les salles dévolues aux personnalités que sont le général Jomini et Aimée Rapin », rappelle.

Créé: 05.11.2019, 07h10

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