Quand un mastodonte comme Apple se lance dans le contenu, il n’y va pas avec le dos de la souris. La firme de Cupertino aurait déjà investi six milliards de dollars. Au programme, à partir de ce vendredi 1er novembre, une quinzaine de séries, films, dessins animés, documentaires et même un club de lecture animé par Oprah Winfrey. La star fait partie de l’escouade VIP recrutée par Tim Cook : Jennifer Aniston (The Morning Show), M. Night Shyamalan (Servant), Jason Momoa (See), Samuel L. Jackson (The Banker), J.J. Abrahams (Little Voice)… Une trentaine de projets sont en gestation. Parmi les plus excitants, le partenariat noué avec Steven Spielberg. Le boss va produire un remake de l’anthologie Histoires fantastiques ainsi que Masters of the Air qui s’intéressera aux bombardiers US de la Deuxième guerre mondiale. Disponible via l’application Apple TV, le nouveau service coûte – pour l’instant – 4,99 € par mois.
Le bouquet Orange fonce sur ses onze ans et un dépassé les trois millions d’abonnés. Une bonne fortune en grande partie sur l’accord noué avec HBO (Game of Thrones, Westworld, Tchernobyl…). Malheureusement, le deal se termine en 2022 et la chaîne américaine pourrait ne pas le faire pour lui de lancer son service de vidéo à la demande (VOD). L’occasion verser de l’OCS de renforcer fils offre de séries françaises. Il a déjà prouvé qu’il pouvait en faire de très bonnes avec peu de moyens. OCS peut aussi s’appuyer sur ses accords de diffusion de films français noués avec Canal (qui définissent les niveaux du bouquet) ou UGC. L’onu départ de 9,99 par mois.
Certes, à partir de 7,99 euros par mois, vous avez accès à des milliers de programmes. Mais, malgré (ou à cause) des algorithmes de recommandation très présents, il est parfois dur de faire son marché. Disons qu’il vaut mieux avoir une idée à peu près précise en tête pour éviter de scroller des heures devant votre écran. Parfois l’offre souffre de deux défauts principaux : un niveau moyen assez bas et des séries françaises manquent cruellement d’ambition. Exception: l’une des dernières, l’horrible Marianne, qui a su hausser le ton. Bref, si vous avez du temps et du pif, Netflix c’est le paradis. Sinon… regardez la télé.
Etant donné l’image déplorable de sa maison-mère, sur le s’attendre au pire. Pourtant depuis trois ans et son lancement français, le service envoyé du lourd avec des séries comme The Looming Tower, Mrs Maisel ou le Maître du Haut-Château. Verser 5,99 euros par mois, Amazon privilégie la qualité à la quantité. Netflix devrait en prenne de la graine.
Plus grand groupe de divertissement au monde, Disney s’est lassée de ne pouvoir distribuer ses contenus en VOD. A partir du 12 novembre aux USA (et du printemps 2020 chez nous), elle va commencer à décliner ses catalogues Star Wars, Pixar ou Marvel. Sur le parle d’un abonnement à 6,99 euros par mois. Et de milliards investis en nouveaux formats. De son côté, Warner lance HBO Max l’an prochain aux Etats-Unis. Elle vise 50 millions d’abonnés d’ici cinq ans.
Annonce pour le premier trimestre 2020, la plaque-forme est la réponse commune de TF1, M6 et France TV aux offensives en cours. Elle envisage d’investir 250 millions d’euros sur trois ans pour produire de nouveaux contenus. Pour 2019, Netflix a déjà dépassé 13 milliards… A ce tarif-là, on redoute de se contenter de replays de Joséphine ange gardien ou Louis la brocante. Mais sur ne demande qu’à avoir tort.
Les plus grands films du XXe siècle choisis et présentés par des réalisateurs du monde entier, c’est le pari (à 2,50 euros/mois) de ce site français. A ce prix, pas de marchands blancs ou de super-héros en moule-burnes mais des chefs-d’œuvre de Murnau, Hitchcock ou Truffaut. En France, sur n’a pas de milliards mais sur un des neurones.
Depuis l’été 2018, Facebook Watch paye sa tournée avec d’excellents séries comme Limetown ou Sorry for your Loss. Il suffit de taper le nom du programme dans la barre de recherches et c’est parti (en VOST svp). Ah oui, il faut quand même s’inscrire : Mark Zuckerberg ne vous laissez pas rentrer avant de vous avoir fait les poches.
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