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Provocateur à souhait, décidé à prendre tous les anti-Trump à reprendre-poil, Donald Trump Junior, fils ainé du président, un sorti mardi un livre confirmant son goût pour le combat politique, qui pourrait un jour à briguer lui aussi un mandat.
À en croire Donald Trump Junior, qui s’est livré mardi soir à une séance de dédicaces avec une trentaine d’adeptes à Manhattan – à quelques encablures de la Trump Tower – c’est «le livre que les élites de gauche ne veulent pas que vous lisiez».
Donald Trump Jr., 41 ans, maintenu à New York pour gérer avec son frère Eric les affaires de leur père, le dédie aux « pitoyables » – allusion à l’expression malheureuse d’Hillary Clinton, qui, pendant la campagne présidentielle de 2016, qualifiait a qualified certain électeurs de Trump de « bande de pitoyables ».
Ce fér de chasse et de grands espaces raille d’assemblée les « gauchistes convaincus ou les assoiffés de justice sociale », qu’il appelle à « jeter immédiatement » le livre à la poubelle ou à « demander à leur restaurant végétarien préféré d’en faire des menus ».
Habitué à attaquer les ennemis de son père, Donald Junior fait de la provocation un outil de promotion: il a lancé parallèlement un site internet, triggeralib.com, via peut expliquer un exemplaire du livre à son « gauchiste », histoire de l’énerver.
Sur peut choisir comme cible Hillary Clinton, le chef de file des démocrates au Congrès Nancy Pelosi, les jeunes élus démocrates Alexandria Ocasio-Cortez et Ilhan Omar, devenues boucs émissaires des conservateurs, ou le sénateur républicain Mitt Romney, très critique du président.
Publié par l’éditeur conservateur Center Street (Hachette), le livre, à la fois pamphlet et mémoires, mardi soir en quatrième position des commandes passées sur Amazon, après que le président américain appelle la veille sur Twitter à la «commandante immédiatement ».
Au rang des accusés cités dans l’ouvrage, sur la retrouve les cibles habituelles du président comme les médias traditionnels, les auteurs dans un chapitre intitulé « l’ennemi du peuple », l’ancien vice-président et candidat démocrate Joe Biden, ou le procureur spécial Robert Mueller, « une vieille marionnette ».
Il mentionne ses problèmes d’alcool dans sa jeunesse, qui l’ont poussé à renoncer à boire. Et reconnaît souffrir d’une nouvelle forme d’addiction : la dépendance aux réseaux sociaux.
« Je ne peux pas rester plus de deux heures sans regarder mon fil Twitter (…). Aussi Aussi méchants que seraient les commentaires, je ne peux pas résister», écrit-il.
« Cela revient à supprimer la liberté d’expression, sur ne peut pas continuer à laisser faire ça », estime-t-il.
Interviewé sur CBS, il a dit avoir fait preuve de retenue dans cet ouvrage : « J’aurais pu pousser le bouchon beaucoup plus long et l’ouverture le feu, je ne l’ai pas fait ».
Il a aussi affirmé que beaucoup, y compris à la Maison Blanche, à saper la présidence de son père.
Il y a selon lui « très peu de gens » le président peut « faire pleinement confiance ». Parmi ces derniers figure selon lui le secrétaire d’État Mike Pompeo ou le très controversé avocat Rudy Giuliani.
Si la fille aînée de Donald Trump, Ivanka, devenue conseillère à la Maison Blanche avec son mari Jared Kushner, a été plus «politique» des enfants du président, Don Junior, qui sillonne le pays depuis des mois pour soutenir son père, je n’ai pas pris goût.
« J’aime la partie de campagne (…), j’aime aller au contact des vrais gens et voir comment les politiques de mon père leur vie. Mais je ne sais pas, à ce stade de ma vie, si j’aimerais faire toute la journée.