Ce dernier, réélu en juin pour un deuxième mandat, a indiqué à l’époque vouloir atteindre « 50 milliards de dollars » de revenus commerciaux pour cette Coupe du monde des clubs nouvelle formule. Un chiffre cependant « difficilement crédible », selon un proche du dossier interrogé par l’AFP.
Voilà qui confirme en tout cas le poids du géant asiatique dans le pied mondial. Et qui crédibilise l’organisation à moyen terme d’une Coupe du monde là-bas, comme en rêve le président Xi Jinping. La Chine, deuxième économie mondiale, devient de plus en plus influente auprès de la Fifa. Le conglomérat chinois Wanda est désormais partenaire de la fédération internationale, et le producteur de smartphones Vivo est sponsor de la Coupe du monde.
L’hypothèse d’une candidature de la Chine pour l’édition 2030 a été évoquée. Mark Dreyer, un spécialiste du sport chinois à Pékin, souligne que le pays une expérience maintenant très significative en matière d’organisation de grands rendez-vous internationaux.
« Mais je crains que les autres candidats (pour 2030) n’utilisent cette attribution (de la Coupe du monde des clubs) contre la Chine, estime Dreyer, fondateur du site Internet China Sports Insider. Ces paye s’en terribles : les Chinois ont déjà obtenu quelque chose a choisi de la Fifa, donc donne le Mondial à quelqu’un d’autre ! »