Incendie à Rouen : 5253 tonnes de produits chimiques ont été détruits dans l’incendie

« Tous les produits ne sont pas dangereux. La dangerosité dépend de la quantité présente, du devenir des molécules après avoir brûlé et de la manière allumée n’est pas sur est exposé (contact cutané, inhalation, ingestion) », est-il précisé sur un des documents publiés, accompagnant la liste des produits. 

Une campagne de mouvements (air, eau, sols, aliments…), « engagée dès le début de l’accident » sera adaptée « et si nécessaire complétée de procéder à une évaluation quantitative des risques sanitaires qui se déroulera pendant plusieurs semaines », précise la préfecture. « En fonction des résultats de cette évaluation, une surveillance sanitaire sera mise en place », indique-t-elle. 

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Les agences publiques chargées des risques industriels (Ineris) et de la santé (Anses) vont être consultées sur l’enquête de nouveaux produits dans les retombées, une annonce de son côté ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne. Depuis l’incendie, le gouvernement multiplie les propos rassurants mais sans convaincre et promet la « transparence ».  

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Directeur de la Direction Régionale de l’environnement, de l’Aménagement et du Logement (Dreal) de Normandie, Patrick Berg a précisé que ces 160 fûts « contiennent un produit qui comprend du soufre et don’t l’échauffement peut produire du mercaptan et du H2S (soufre d’hydrogène) qui est beaucoup plus toxique que le mercaptan ». « Mercaptan et H2S sont des composés préoccupants » mais « il n’en a pas été détecté », selon lui. 

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