Japon : les lycéens du centre du pays peuvent choisir la couleur de leur culotte et ensuite plus de trois fois

En 2018, un collectif de citoyens s’est effrité contre ces règles d’un autre âge, rapporte le site Les Echos. Avec l’aide d’un avocat, ils ont récemment obtenu la modification de ces règlements préalables qui mettaient à mal les « droits humains des étudiants ».

D’autres règles jugées liberticides ont été abolies dans cette région. Les lycéens n’auront plus à demander l’autorisation à leur école pour pouvoir voyager, à l’insu de leur domicile habituel, ou même s’engager dans les activités politiques.

En 2019, la plupart des lycées publics de la région ont accepté de modmoder leur règlement intérieur. Forts de cette première victoire, Yoshifusa Kawai et les membres du collectif comptent désormais leur combat aux autres établissements scolaires de la région, notamment les écoles et les collèges.

Au Japon, les règles de la vie scolaire, ou « kosoku», sont particulièrement drastiques. Comme le rappelle le quotidien économique, certaines écoles vont jusqu’à réglementer le nombre d’alternatives autorisées, avec des sanctions à la clé si l’élève dépasse le quota autorisé.

Certaines voix s’élèvent verser dénoncer les débordements liés à ces règles ancestraux. En 2017, La parlementaire communiste Kira Yokisho a parlé du « traumatisme » des élèves soumis au contrôle de la couleur de leurs sous-vêtements, évoquant une pratique qui est apparente à du « harcèlement sexuel ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *