Avoir le droit de voter c’est bien, l’exercer c est mieux. Pour Élections Canada, un des enjeux de ces 43es élections était de conserver un bon taux de participation. Ce dernier a bondi entre les élections fédérales de 2011, à 61,1 %, et celles de 2015, à 68,3 %, le plus haut score enregistré ces 20 dernières années. Selon les estimations actuelles, le taux de participation cette année 2019 est de 65,95 %. Une baisse, certes, mais un score qui reste tout de même élevé.
L’Île-du-Prince-Édouard déportée par la Saskatchewan
Cette année, la province avec le plus fort taux de participation est la Saskatchewan avec 71,72 %. La province du centre ouest du pays dépasse d’un poil l’Île-du-Prince-Édouard (71,69 %) qui enregistrerait depuis 2006, et de loin, les meilleurs taux de participation canadienne. Le taux de participation est en forte baisse dans cette province de l’Atlantique où 77,4% des inscriptions sur les listes électorales alléchantes en 2015. Avec 71,17%, le Nouveau-Brunswick est sur le podium (3e) des meilleurs élèves, même si leur taux y est en baisse de 3% par rapport à 2015 (74,4%).
L’Alberta qui vote conservateur depuis des décennies, est la surprise avec un taux de (68,47 %). Elle a maintenu, et même augmenté son taux de participation aussi élevé qu’en 2015 qui était de 68,2 %. La province pétrolière était connue pour se situer plusieurs points en dessous de la moyenne nationale (entre 55 et 62 %).
Pourquoi sont-ils toujours si mobilisés? Frédéric Boily, professeur en sciences politiques au Campus Saint-Jean d’Edmonton pense que ce phénomène est né de l’élection provinciale d’avril qui a galvanisé les débats. « En Alberta, cela me semble témoigner de l’intérêt qu’il y a depuis les élections provinciales [ndlr: en avril] de ces questions de pipelines ou de taxe carbone. A ïde de la polarisation, de débats droite-gauche très tranchés, d’un certain désir d’être entendu. Ils se sent assiégés, pas entendus, et comme pris en tenaille par la Colombie-Britannique et les élitistes de l’est, avec une certaine réticence», analyse le professeur.
Terre-Neuve-et-Labrador est la province de l’Atlantique avec le plus bas taux de participation, 58,05 %, soit deux points en dessous de leur score de 2015, mais 6 points au dessus de 2011. La Nouvelle-Écosse (69,36 %) fait un peu moins bien qu’en 2015 (70,8 %), mais bien mieux qu’en 2011 (62 %).
Le taux de participation en baisse dans les provinces les plus pauvres
Concernant les trois provinces les plus peuplées, leurs scores tournent aux alentours de 65 %. La Colombie-Britannique (65,02 %), l’Ontario (65,34 %) et le Québec (65,47 %) font moins bien qu’en 2015. Il y a quatre ans le Québec avait fait 67 %, l’Ontario 67,8 % et la Colombie-Britannique s’était surpassée avec un taux à 70 %, dix points au-dessus de ses statistiques lors des élections de 2011. Ces baisses s’expliquent, selon Frédéric Boily, d’une démobilisation des électeurs. «Du côté de ces provinces, les élections n’ont pas la même urgence que dans l’ouest [ndlr: Vancouver est à l’ouest donc comprendre, les prairies]». Ce qui explique également «un vote libéral moins efficace, qui a provoqué les pertes électorales du Parti dans certaines circonscriptions».
Dans le Grand Nord, où trois circonscriptions sont dessinées dans ces immenses territoires très peu peuplés, le taux de participation était de 54,86% pour les Territoires du Nord-Ouest, 48,38% pour le Nunavut. Ces deux provinces affichent un taux de participation en baisse de près de 10 points par rapport à 2015. Le Yukon a un taux de participation en baisse d’environ 5 %, mais reste bien classé avec 70,91% des inscriptions qui se sont rendus aux urnes.
Au Manitoba, 63,78 % des électeurs ont leur droit. Ce taux était à 67,9% en 2015, 59,4% en 2011. Les caisses s’exposent par des conditions difficiles dans la province, qui ont entraîné de coupures d’électricité.
« Envoyer des hélicoptères dans les zones très reculées »
Cette année, pour la première fois, Élections Canada, organisme indépendant à la corporation de la couronne, un lancé sa campagne d’information aux électeurs avant le déclenchement de l’élection. « La loi électorale prévoit maintenant une période préélectorale. Nous avons eu lieu par nos campagnes en juin », explique Pierre Cadieux, conseiller en relations médias. L’objectif à cela ? « Faire en sorte d’encourager le maximum de Canadiens à aller électeur et d’exercer un droit de vote « , détaille le conseiller.
Le site internet d’Élections Canada précise que cette «campagne préélectorale cible la population générale, mais s’adresse plus particulièrement aux nouveaux électeurs ainsi qu’aux autres groupes dont le taux de participation électorale est plus faible». À savoir : les jeunes, les nouveaux citoyens canadiens, les électeurs autochtones et les personnes à mobilité réduite. Parmi les moyens utilisés par Élections Canada : des campagnes publicitaires, des annonces sur les réseaux sociaux et plus de 2000 agents de relations communautaires recrutés pour l’occasion. «On met à disposition toutes sortes de moyens pour que les citoyens aillent voter. Par exemple, en allant motiver les sans-abris. Parfois on a même des histoires où l’on envoie un hélicoptère dans les zones très reculées, comme dans les phares marins, afin que les personnes sur place puissent voter», explique Pierre Cadieux.
Le vote par anticipation en hausse
Le 15 octobre, un signal encourageant était apparu par la mobilisation des électeurs. Élections Canada, dans un communiqué de presse, a indiqué que «du vendredi 11 octobre au lundi 14 octobre, jours de votes par anticipation, 4,7 millions d’électeurs canadiens se sont rendus aux urnes Il s’agit d’une augmentation de 29% par rapport aux élections de 2015, où un peu plus de 3,6 millions de personnes ont voté par anticipation.
« De plus en plus de Canadiens choisissent de voter avant le jour de l’élection », souligne Stéphane Perrault, directeur général des élections du Canada. Il faut dire que l’organisme responsable des élections a fourni davantage d’efforts cette année. Les bureaux de vote par anticipation étaient ouverts 12 heures par jour, de 9 à 21 heures. » Les heures d’ouverture prolongées ont permis à un plus grand nombre d’électeurs par anticipation », constate Stéphane Perrault, seul Canadien n’ayant pas le droit de vote pour garantir une neutralité totale.
Première ministre par une majorité de députés le 24 octobre, Caroline Cochrane entend faire sa marque avec un style de gouvernance moins rigide et plus près des gens.
« Nous serons le gouvernement le plus progressiste de l’histoire des TNO », a-t-elle lancé en Chambre immédiatement après l’annonce de son élection dans un discours improvisé.
En point de presse, elle précise plus ce qui constitue, à ses yeux, un gouvernement progressiste.
Les inscriptions pour la 3e année du Baccalauréat coopératif en sciences infirmières de la Saskatchewan (SCBScN) sont ouvertes depuis le 1er octobre. À l’automne 2020, sept nouveaux étudiants recréant les parcours du programme. Au combat de leurs quatre ans d’études, ils devront passer le très redouté NCLEX (National Council Licensing Examination).
Éric Forgues: Dans ce que l’on peut observer, il y a des citoyens qui participent aux décisions et qui, éventuellement, peuvent influencer la prise de décision. Mais il y a aussi des organismes qui se situent dans différents secteurs ou qui représentent des groupes comme les femmes, les jeunes, les immigrants, les ainés ou autres. Ces organismes se sont développés dans différents secteurs et sont venus avec le temps complexifier la gouvernance communautaire et ont un peu entamé le citoyen.
É. F.: Je dirais qu’il y a une confusion entre une approche qui se fonde sur les intérêts ou organisations et les intérêts exprimés par les citoyens. Quand on fait une consultation pour décider de l’avenir d’une communauté, les organismes ont des intérêts précis à défendre. Les décisions vont refléter ces intérêts plutôt que ceux des citoyens. Je pose donc des questions sur les légitimes des décisions collectives. À quel point reflètent-elles les aspirations de la population?
« Si on reste inactif devant les grands joueurs du web, les contenus francophones sont destinés à éventuellement se perdre et s’échapper dans cet immense océan de contenu. À mon avis, une plate-forme telle que TV5Monde Plus pourrait devenir un joueur pour et consommer des francophones.
Les propos du producteur David Baeta de chez Machine Gum de Toronto va tout droit dans le sens de l’Objectif du ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, pour soutenir le projet.
Lors du développement de la somme consentie, le ministre Joly a aussi mentionné que Sylvain Lafrance, ex-vice-président directeur des services français de Radio-Canada, devenait président du conseil d’administration de TV5Numérique, la nouvelle filiale de TV5 Québec Canada, créée dans le but d’assurer le développement de cette plate-forme.
Pour le producteur franco-manitobain Louis Paquin, c’est en soi une bonne nouvelle que cette annonce. « On est optimiste quant à la possibilité de faire connaître nos productions à l’international. »Du même souffle, cependant, le producteur exécutif des Productions Rivard se questionne sur le pourcentage qui sera réservé aux émissions produites à l’extérieur du Québec au sein de cette nouvelle plate-forme. « Quand le gouvernement parle de productions francophones canadiennes, le terme « canadien », que regroupe-t-il? Juste le Québec? Les communautés francophones hors Québec?»
« Sur les excités vraiment incroyables! »C’est la réaction de Delores Boudreau, la compositrice-interprète de la Nouvelle-Écosse et de ses deux autres collègues quand ils ont su qu’ils participent à la journée Célébrons le talent de nos 50 ans et plus, qui se déroulera à Ottawa, au Centre des Arts c’est Shenkman. Avec Jeannot Chiasson et Gilles Larade, le trio a présenté ses propres compositions ainsi qu’une chanson de Zachary Richard et une pièce traditionnelle du folklore acadien.
Delores Boudreau, qui a deux disques à son actif, lance sur une tonne enjoué que le folk en Nouvelle-Écosse, et en particulier au Cap-Breton, « c’est toutes sortes d’affaires», autant du bluegrass que du pays avec des chansons qui font rire que pleurer.
Cette chance de faire connaître leur matériel à l’extérieur de leur communauté, le trio La doit à la Fédération des ainées et ainés francophones du Canada (FAAFC) et à ses associations membres, qui ont choisi les participants à cette célébration des ainés, mais aussi de la francophonie minoritaire. Toutes les régions seront. Il y a eu une première édition en 2017, au moment de la célébration du 150e anniversaire de la Confédération canadienne.
1 – Devenir de l’onu cafe officiellement bilingue
La constitution canadienne n’a pas encore été officiellement dans sa version française, il serait juste, selon M. Larocque, d’affirmer qu’elle n’a pas force de loi en français.
Le constat est sans appel: il est de plus en plus difficile pour les familles d’obtenir une place en structure d’accueil francophone pour leurs jeunes enfants. Les chiffres, les chiffres mi-octobre, ont l’ensemble de la filière de la petite enfance. À l’exception du Québec, la situation serait alarmante dans les communautés francophones et acadiennes de chaque province et territoire. À titre d’exemple : au Manitoba, 1156 foyers participent à une place dans une infrastructure francophone. Ils, sont 115 en Saskatchewan, ou encore presque de 200 en Colombie-Britannique, où tous les établissements affichent complets.
À Terre-Neuve-et-Labrador, la directrice du Centre de la petite enfance et famille les p’Tits cerfs-volants, un lieu de 45 places, : « Cela pose un vrai problème. Nous sommes continuellement au maximum de nos capacités, et il y a en permanence une liste d’attente. À l’inscription, les familles un formulaire et sont contactées en fonction des places qui se libèrent.
À la tête de la Commission nationale des parents francophones, Jean-Luc Racine parle de listes d’attente à n’en plus fini. « À Charleston, il y a 150 bambins en attente pour une garderie de 6 places! « Pire, dit-il: » les familles invitées des enfants avant même qu’ils ne soient pas nés… Où une structure anglophone. Voilà le vrai danger.
Que t’inspire ta victoire récente?
Dans les compétitions, sur veut toujours gagner. Sur se dit que ça va être correct si sur ne gagne pas, mais c’est toujours stressant. Sur se prépare menteusement à ne pas gagner pour ne pas être déçu. Mais quand j’ai entendu mon nom, je me suis dit « Oh, vraiment!? ». »C était vraiment de l’onu soulagement.
Casey Edmunds représente les communautés de l’Ouest au comité depuis trois ans. Quatre nouveaux membres ajoutent une nouvelle énergie au comité formé de huit personnes, mais l’incluent aussi à mieux définir son rôle. Lors de la première rencontre tenue en octobre à Moncton, « sur le rôle du comité pour les cinq prochaines années, rapporte Casey Edmunds. Commentaire est-ce que l’on peut être plus outillés, est-ce que l’on devrait jouer un rôle d’ambassadeur tout en maintenant le rôle consultatif et les différentes communautés ?
Plus concrètement pour le directeur général des Jeux de la Francophonie canadienne 2020, une meilleure représentation des communautés francophones consiste à mieux cerner les enjeux qui touchent la francophonie et par extension la programmation.
Par exemple des nations unies sujet comme l’éducation hne très important au sein des communautés. En fait, parmi le quatuor de nouveaux membres, deux d’entre eux pourront apporter leurs connaissances dans le domaine de l’éducation : Jean-François l’heureux, ancien conseiller scolaire et président du Conseil scolaire Viamonde en Ontario, et Éric Larocque, Directeur général de la Fédération des étudiants et étudiants du Centre universitaire de Moncton.
Nouvelle représentante de l’Ouest, elle Carole Freynet-Gagné se dit quant à elle prête à mettre sa connaissance des communautés francophones ainsi que son réseau au profit d’Unis TV. « Je suis constamment en contact avec la francophonie de partout au Canada et dans les Amériques, alors l’idée c’est d’avoir mon expérience et mes connaissances, mes privilèges et mes contacts à la table. »
Fête des morts et de l’époustouflante pour les petits et les grands, l’Halloween peut aussi faire frémir ses participants plus écoresponsables. L’aurore boréale présente quelques trucs et astuces pour passer un Halloween plus verte et éviter de faire le saut quand vient le temps de ramasser vos déchets!
Un des conseils les plus judicieux pour tenter de devenir plus convaincant est de s’y prendre à l’avance. » Beaucoup d’entre nous font leurs achats d’Halloween à la dernière minute », commente le coordonnateur du programme Zero Waste Yukon, Ira Webb. « En prenant plus notre temps, sur évite d’acheter des produits qui vont se retrouver à la poubelle après une seule utilisation », souligne-t-il.
Le syndicalisme n’est pas mort. Au contraire, le taux de syndicalisation parmi les employés du Nouveau-Brunswick était de 28% en 2018. Cette proportion était à peu près la même en 1997, dans les années 1980 et 1970, selon le professeur émérite d’histoire à l’Université du Nouveau-Brunswick, David Frank. « Cela contredit le mythe selon les syndicats déclinent ou disparaissent », commente-t-il.
Avant les émotions : comment mieux les expliquer, il y a eu recherche sur le développement émotionnel des enfants et l’apprentissage de la conférence. Une des constatations, c’est que les compétences émotionnelles sont un aspect important du développement de l’enfant, qui aide à l’adaptation sociale. « Par exemple, les enfants qui comprennent mieux les émotions s’adaptent plus facilement à l’école, communiqué mieux et coopèrent mieux avec les autres enfants, mieux en salle de classe », explique Mme Perron.
Au pouvoir de 2015 à 2019, le Parti libéral prévoit aussi une certaine continuité dans les dossiers amorchés lors de son dernier mandat. Le parti au pouvoir a repris des éléments dans le Plan d’action pour les langues officielles de 2018, notamment pour le recrutement d’enseignants d’immersion et de français seconde langue, les initiatives d’échanges linguistiques et le financement des programmes en langue seconde.
Le Parti libéral du Canada prévoit, dans sa plate-forme électorale, l’investissement de 60 m$ pour les infrastructures des communautés minoritaires, comme les écoles et les centres culturels. Il s’agit d’un montant annoncé au début septembre par la ministre Mélanie Joly dans le cadre du Protocole d’entente entre Ottawa et les provinces et territoires pour soutenir l’enseignement en milieu minoritaire.
Les libérauxréalisent aussi leur engagement pris quelques jours avant le déclenchement de la campagne de collaborer avec l’Ontario pour mettre pied l’Université de l’Ontario français, mais cette promesse n’apparaissait pas dans leur cadre financier.
Le parti a avancé aussi d’autres mesures :
Dans l’Ouest
L’Ouest canadien ne compte plus qu’un seul député francophone, alors qu’ils étaient trois fois plus législature. Il s’agit du libéral Dan Vandal, qui conserve la circonscription de Saint-Boniface — Saint-Vital pour un deuxième mandat. Robert Falcon-Ouellette de Winnipeg, qui a commencé la campagne en très bonne posture, un fils finalement perdu siège aux mains du NPD. Le Franco-Albertain Randy Boissonnault a lui aussi été défait, mais par son adversaire conservateur.
En Ontario
Six Franco-Ontariens ont été élus, comparativement à cinq en 2015. Le député libéral sortant de Glengarry — Prescott — Russell, Francis Drouin, un deuxième mandat. Il fait face au conservateur Pierre Lemieux qui tentait un retour aux Communes. La libérale Mona Fortier, élu lors d’une partie dans Ottawa-Vanier en 2017 à la suite du décès de Mauril Bélanger, un fils de garde siège. Marie-France Lalonde, ancienne ministre provinciale des Affaires francophones de l’Ontario, un fils gagné pari et un permis au Parti libéral de recruter la circonscription d’Orléans.
Dans le nord de l’Ontario, le député sortant Marc Serré l’a emporté contre un candidat vedette des néodémocrates, Stef Paquette, à Nickel Belt. Le libéral Paul Lefebvre conserver also fils siège dans Sudbury. Dans la circonscription d’Algoma — Manitoulin — Kapuskasing, la néodémocrate Carol Hughes a obtenu un quatrième mandat de manière décisive, avec plus de 40% des voix.
« Je vous assure : c’est un véritable défi de faire fonctionner une bibliothèque bilingue », déclare France Séguin-Couture, directrice générale des bibliothèques publiques du canton de Russell en Ontario. Enthousiaste et passionnée, cette campagne qui gère deux succurales, l’une en milieu urbain, l’autre dans un secteur plus rural, se démène pour mener sa mission à bien : proposer des services et des activités de qualité en français comme anglais.
Alors, lorsque le gouvernement ontarien de Doug Ford a annoncé au printemps une réduction drastique des budgets pour les bibliothèques publiques de sa province, «nous avons tous été un peu ébranlés», dit-elle au nom de l’Association des bibliothèques de l’Ontario-Franco (Abo Franco). Ses collègues ne la contrediront pas, car les effets se font déjà sentir. Les services des bibliothèques de l’Ontario-Sud et des bibliothèques de l’Ontario-Nord ont ainsi vu se réduire de 50 % le montant qui leur était alloué par la province. Des personnes ont perdu leurs emplois (24 pour le seul organisme Ontario Sud) et des services, tels que le prêt de livres entre établissements, ont tout simplement disparu.
Pas qu’en Ontario
L’exemple de l’Ontario n’est pas un cas à part. Au Nouveau-Brunswick, le député libéral de Restigouche, Gilles Lepage, rapporte une réduction de budget de 400 000 $ pour les bibliothèques cette année. Une décision du gouvernement conservateur de Blaine Higgs. « Il y a des coupes sur le budget et une consultation publique a été discrètement lancée sur l’avenir des bibliothèques. Ce qui nous inquiète, ce sont les réductions de personnel ou d’horaires qui pourraient s’ensuivre. Tout cela risque de faire augmenter la responsabilité des communautés.
En Alberta aussi, le gouvernement planifie des incertitudes sur le budget alloué aux bibliothèques, tant et si bien que les administrateurs peuvent à programmer leurs activités pour 2020. « Nous sommes une source de savoir. Ces services sont des épargnés par les coupes budgétaires », a déclaré Gloria McGowan, gestionnaire d’une bibliothèque à Nanton, sur les ondes de Radio-Canada.
Toutes ces menaces inquiètent la France Séguin-Couture sur le long terme : « on ne sait pas comment va se répartir tous les frais de fonctionnement dans le futur : est-ce que les caisses de budgets vont se poursuivre ? Est-ce que cela va retomber sur les villes? Est-ce la communauté qui va les prendre en charge? Et si oui, à quelle hauteur?
Le document dresse un portrait relativement sombre de la situation des ainés francophones. Une série de chiffres montrent la situation défavorable des francophones par rapport aux anglophones du Canada : augmentation plus importante du nombre de personnes âgées et population totale aussi plus âgées en moyenne, ils ont plus de chance à vivre, ont un moins haut niveau d’éducation, sont en moins bonne santé, ont un revenu plus bas et ont plus de chance de vivre dans la pauvreté.
Statistique Canada prévoit que, dès 2021, 18,7% de la population sera âgée de 65 ans et plus. Cette proportion sera de 23,1% en 2031 et de 25,5% en 2061.
A noter aussi quelques contradictions imparables. Par exemple, les personnes âgées qui ont un revenu plus faible plus de chance de trouver un logement abordable en régions rurales, mais les services de santé n’ont pas besoin, en français de lieu sûr, y sont rares.
Ils ont aussi constaté que les ainées constituant un groupe moins homogène que les autres générations en raison, surtout, des expériences personnelles de chacun.
Pour le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, obtenir ces engagements pour la modernisation de la Loi est le fruit d’un travail de sensibilisation de longue haleine. « Le travail que l’on a fait avant les élections, c’est un travail de deux ans, c’est un travail que l’on a fait fait des partis, auprès des comités responsables des plateformes électorales et avec les chefs. On est allé chercher un engagement de leur part que [la modernisation] aurait lieu. »
Les candidats ont parfois le mérite d’ajouter à leur plate-forme-forme électorale des idées qui sortent de l’ordinaire, comme celle de nationaliser les restaurants Tim Hortons du Canada, de forcer les Canadiens de Montréal (le club de hockey) à mettre sous contrat un minimum de dix joueurs québécois chaque année ou d’affirmer que les changements climatiques sont un simple canular.
Il va de soi qu’aucun de ces partis ne représente une véritable menace dans les circonscriptions différentes pour les principales partis politiques et ne risque éventuellement de l’ANC ien prochain gouvernement.
De fait, libéral et conservateurs se sont échangés le pouvoir au pays depuis l’élection de John A. Macdonald en août 1867.
Le Nord : Les dulcimer est-il un instrument courant ?
Marc Mathieu : Non, le dulcimer n’est pas commun au Canada, contrairement aux États-Unis. J’ai commencé à jouer de la guitare à 11 ans, du banjo à 16 ans, mais en allant étudier à Toronto j’avais laissé tomber la musique pendant plusieurs années. À l’hiver 1994, j’ai vu une dame jouer du dulcimer à la télévision et je me suis dit : «j’en veux un comme ça». Coïncidence, mes beaux-parents sont revenus de Floride avec un [dépliant] sur le dulcimer. Je me suis dit je vais m’en faire venir un et j’ai appelé un fabricant du Kansas. Trois mois après, le 25 avril 94, j’ai reçu mon premier dulcimer, et ça fait 25 ans maintenant que je joue. J’ai appris tout seul avec la méthode qui venait avec, et j’ai même construit quelques-uns aussi avec un kit vendu pour ça. J’ai commencé de même.
LN: Continuez-vous à jouer de la guitare et du banjo ?
MM: la guitare, moins. Le banjo, pas dix ans. Je me concentre sur le dulcimer, je continue à apprendre à en jouer.
LN: Quelle a été la réaction des gens ici en vous voyant jouer le dulcimer?
C’est à compter de la fin octobre dans les régions de Winnipeg et d’Halifax que commenceront à défiler pendant six mois les images du cinéma québécois sur les écrans de l’Acadie, de l’Ontario, de l’Ouest et dans les Territoires.
Le directeur de la Tournée Québec Cinéma a bien l’intention de poursuivre sur la lancée de 2018-2019. Avec près de 14 500 spectateurs dans 33 villes visitées pour un total de 130 projections, François Lemieux considère la tournée comme «un moteur servant à présenter des films qui se font rares dans les communautés francophones» au Canada. Des résultats plus qu’encourageants puisque les dernières statistiques démontrent une augmentation de près de 75 % du côté des spectateurs et une augmentation de 85 % de jeunes réunis par des ateliers cinématographiques. Car la tournée, c’est aussi le LAB qui s’arrête dans de nombreuses écoles francophones et d’immersion du pays afin d’initier les jeunes à la cinématographie québécoise, franco-canadienne et autochtone. Des ateliers rendus possibles grâce notamment à une collaboration avec la réputée Wapikoni mobile ainsi qu’avec 85 partenaires dans le milieu franco-canadien comme la Société francophone de Victoria, l’Association des francophones du Nunavut et Cinéfranco à Toronto.
Une diversité inclusive
Côté programmation, l’équipe de Cinéma Québec arrive à créer un mélange intéressant entre le cinéma d’auteur québécois et franco-canadien avec des titres comme Chien de garde , Isla Blanca ou la grande noirceur et les succès les plus populaires comme la Course des tuques, La Bolduc ou encore 1991. Au cours de son périple, la Tournée a aussi organisé 32 projections de films réalisés par des cinéastes des Premières nations dans le cadre du programme Wapikoni Mobile. Souvent moins médiatisé, la diffusion de ces films a permis au public de découvrir la richesse du cinéma autochtone.
Avec le prochain départ qui s’annonce, le directeur général a bien l’intention de «développer de nouveaux publics francophiles, qui attend la tournée pour mieux connaître une culture qu’ils aiment déjà. D’ailleurs, les derniers chiffres de la Tournée montrent que 30% des participants aux activités sont anglophones et allophones.
D’autre part, un tel périple à travers le Canada ne serait pas possible sans notamment l’appui du Québec. M. Lemieux est visiblement satisfait de constater que le gouvernement québécois de la CAQ poursuit le retour du Québec au sein de la francophonie canadienne «à titre d’acteur important» au moment où la francophonie canadienne est parfois malmenée.
La table qui aura lieu à l’Université d’Ottawa le 18 octobre sera animée par Michel Bock, proche collaborateur de Gaétan Gervais, Stéphanie St-Pierre, une de ses anciennes étudiantes, ainsi que François-Olivier Dorais, professeur d’histoire à l’Université du Québec à Chicoutimi et auteur d’une thèse qui porte sur l’homme, un historien dans la cité : Gaétan Gervais et l’Ontario français.
Pour François-Olivier Dorais, les jambes scientifiques de Gaétan Gervais est indéniable. Ses travaux, souvent qualifiés de pionniers, ont mené à la création d’importants établissements de recherche tel l’Institut franco-ontarien de l’Université Laurentienne.
« Les politiciens mettent l’accent sur l’environnement à cause de toutes les manifestations mondiales. Tu ne peux plus avoir un parti politique et ne pas parler d’environnement parce que c’est clair l’enjeu de notre génération », Tommy lance des Rosiers, étudiant en deuxième année à la maitrise en administration publique.
Plus de 121 bureaux de vote ont été dirigés dans les campus des collèges et universités du Canada. Projet pilote d’Élections Canada en 2015, ces bureaux de scrutin sont de retour cette année. Ils démontrent un bon taux de participation, selon Emmett Keyserlingk, président de Majorité Future, une organisation nationale et non partisane qui encourage le vote chez les 18-34 ans.
L’engagement politique des étudiants est d’ailleurs à la hausse, d’après ses observations.
« C est énorme. Les jeunes forment le groupe d’électeurs Le plus important au pays pour la première fois fois et il y un sentiment de puissance là-dedans », dit-il avec enthousiasme.
En fin d’après-midi ce mardi, la population étudiante est bien présente devant le bureau de scrutin du campus de l’Université de Moncton, au Centre étudiant.
Dans le fichier d’attente, des chaises sont installées à cet effet. Elles sont presque toutes remplies.
Plusieurs étudiants n’ont pas hésité à donner leur avis sur la campagne électorale.
Du 4 au 6 octobre à L’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, le grand colloque les médias francophones sous toutes leurs coutures est revenu sur le rôle des médias, leurs défis et occasions en cette période de crise inédite.
» La rupture qu’on vit aujourd’hui est probablement la plus grave crise à laquelle les médias sont confrontés depuis la création même de l’imprimerie », estime Sylvain Lafrance, présentateur, de la conférence d’honneur Nouveaux enjeux du monde médiatique au Canada français : pistes de solution.
Les changements commenceront dès septembre 2020 dans les écoles qui se porteront volontaires.
À long terme, le ministre de l’éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy, aimerait tous les niveaux scolaires au primaire.
M. Cardy présenté un fils livre vert sur l’éducation, jeudi, à Fredericton
Le document de 25 pages contient des mesures et des propositions du gouvernement afin d’offrir aux élèves Néo-Brunswickois «une éducation de première classe».
Dimanche soir, les francophones hors Québec sont à nouveau en colère. Presque autant qu’il y a un an, la première fois que l’écrivaine a fait le commentaire que les communautés francophones ont à peu près toutes les disparitions à travers le pays.
Cette fois, certains francophones, Mme Bombardier et son documentaire Denise au pays des francos. C’est le cas de l’avocat spécialisé en droits linguistiques au Nouveau-Brunswick Michel Doucet. Il n’a pas regardé le documentaire, le jugeant « superflu » et « inutile ».
« Ce que pense Mme Bombardier de la francophonie ou de quoi que ce soit, moi ça m’importe peu, admet-il. Je ne crois pas qu’elle est suffisamment importante dans notre développement et dans nos dossiers pour qu’on s’y attarde aussi longtemps.
Dans son documentaire, l’écrivaine raconte sa visite chez les francophones du Manitoba, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Ces rencontres n’ont pas changé sa position sur la francophonie en milieu minoritaire : elles sont à la disparition.
Michel Doucet estime que les francophones ont dû ignorer les commentaires de Mme Bombardier dès sa première apparition à Tout le monde en parle. « Je crois que c’est de lui donner une importance qu’elle ne mérite pas et qui, à mon avis, n’apporte rien aux communautés francophones à l’extérieur du Québec. »
Parmi ces et ceux qui refusent de visionner le film, sur compte aussi la politologue et professeure à l’Université Laurentienne Aurélie Lacassagne. Elle estime que Denise Bombardier a été invitée à commenter le dossier de la francophonie en situation minoritaire seulement parce qu’on lui a porté beaucoup d’attention. « Elle n’existe que parce qu’on parle d’elle. Elle n’est rien, ne représente rien sauf un puits sans fond de méchanceté, et l’ignorance », dénonce la professeure.
L’invité spécial, Hugh Segal, est un ancien sénateur canadien et un fervent défenseur du RBG. « Cela permet de soutenir les trois millions de Canadiens qui vivent sous le seuil de la pauvreté, ne sont pas environ 20 000 à l’Île-du-Prince-Édouard », a-t-il clamé sous les applaudissements des participants.
Le directeur général du journal, Érik Tremblay, qualifie ce projet de « renaissance de l’eau vive ». « Tout est en couleur, le papier est glacé, sur va mettre un accent particulier sur les photos », précise-t-il.
Maria Lepage, présidente de l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg, était présente au lancement de la toute première édition du journal en 1971. Elle s’est réjouie de l’apparence de la publication : « C’est superbe, c’est moderne et attirant. »
C’était un enjeu contrôlé par de nombreuses personnalités ténoises et canadiennes : la présence des femmes à la nouvelle Assemblée législative. Et celle-ci s’est considérablement renforcée avec neuf élues élues, don’t sept qui font leur première entrée dans l’institution gouvernementale à 19 sièges. Ainsi, les comtés de Great Slave, Inuvik Boot Lake, Inuvik Twin Lakes, Kam Lake, Range Lake, Sahtu, Thebacha, Yellowknife Centre et Yellowknife Sud ont tous choisi de faire confiance à une femme pour les quatre années à venir.