Nucléaire utilisé: un méga-contrat entre Paris et Pékin en bonne voie

« Tout reste à faire » pour protéger les salariés et les visiteurs des entreprises voisines d’un site Seveso

« Près de 90% des médecins ont reçu un cadeau des labos » pharmaceutiques

Une médecine sur six a déjà été forcée sexuellement par un confrère

Demandeurs d’asile : l’exécutif dure le ton

Immigration, procès du FN et prescriptions des médecins: le point sur l’actu ce mercredi

Assistants parlementaires du Modem, immigration, égalité salariale… L’actualité du jour

Et pendant ce temps, à Moscou, Gorbatchev dormait

« Israël dénigre systématiquement les organisations humanitaires »

Au Royaume-Uni, la fin du gouvernement des hommes de bon sens

Du Chili au Liban, le retour du social

Noir Vie de la Matière : les leçons d’une révolte

Noir Vie de la Matière : les leçons d’une révolte

Edna O’Brien, la vie au grand Eire

Adèle Haenel, une libération conditionnelle qui change la donne

Robert Kramer, l’odyssée de l’audace

« Dolemite Est Mon Nom » : Eddie Murphy, retour en exubérance

La grosse arnaque de l’appareil anti-ronflement SilentSnore

Est-il vrai qu’en France, moins 10% de moins plus riches émettrait huit fois plus de CO2 que les 10% les pauvres ?

Cette vidéo montre-t-elle des policiers déguisés en manifestes à Barcelone ?

Tchernobyl: la météo a-t-elle truqué des cartes en 1986, comme l’affaire Jean-Pierre Pernaut ?

Reste à s’entendre sur le prix : Paris et Pékin se sont engagés mercredi à signer avant fin janvier l’accord final pour la construction en Chine d’une usine de retraitement de combustibles nucléaires utilisés, un dossier vieux de 10 ans pour le géant Français Orano ( ex-Areva).

L’annonce a été faite dans la capitale chinoise, sous les ors du Palais du peuple, lieu des rencontres diplomatiques, en présence du président Xi Jinping et de son homologue français Emmanuel Macron, en visite d’État dans le pays.

Ce contrat est évalué à plus de 20 milliards d’euros — don’t plus de la moitié pour Orano, engagé dans d’âpres négociations depuis une décennie avec son partenaire CNNC, le géant étatique chinois du nucléaire.

Le président français, qui achève mercredi sa visite de trois jours en Chine, a cependant fait état de « discussions entre les entreprises, qui doit se finaliser sur le prix et un lieu qui doit être » trouvé.

– 48 les réacteurs –

L’enjeu est très important: la future usine franco-chinoise de 800 tonnes de combustibles utilisés par an, permettant d’en recycler une partie sous forme de « MOX », un mélange de plutonium utilisé et d’uranium.

Le site doit être conçu et équipé par Orano, selon les technologies développées sur son site de la Haye (Nord-ouest de la France) — fait l’objet de visites assidues de la part de responsables chinois.

CNNC s’occuperait, lui, du gros œuvre de la construction, avant d’être l’opérateur l’après sa mise en service.

Il s’agit du tout premier site de retraitement en Chine, où la forte expansion du secteur nucléaire soulève la question des déchets radioactifs. Ils sont pour l’instant stockés dans des piscines temporaires.

Le géant asiatique est le premier marché mondial de l’atome civil. Il compte 48 acteurs en activité que 10 En construction, selon l’organisation internationale Association nucléaire mondiale (ANM).

La prudence s’impose cependant: lors de la précédente visite d’Emmanuel Macron en Chine en janvier 2018, un « protocole d’accord commercial » a déjà été signé entre Areva et CNNC.

– Chantier très attendu –

Ce texte a alors puiser le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, à espérer un épilogue « au printemps » de la même année, afin de « sauver la filière ». Mais la signature n’est finalement pas lieu.

L’annonce en présence de Xiing Jinp mercredi a été accueillie comme une avancée par la partie française, même si le contrat n’est toujours pas achevé. « Le fait que le mémorandum a été signé devant les deux présidents est important parce que ça montre qu’il y a une volonté politique de la Chine sur le recyclage et sur ce projet », une source proche du dossier.

Ce chantier colossal, qui devrait durer une décennie à partir du moment où il sera lancé, est jugéprévidentiel pour Orano.

« Il y a une volonté très claire d’Orano d’abandonner à la signature d’un contrat mais un contrat qui doit être gagnant-gagnant à la fois pour notre groupe et pour CNNC », a commenté mercredi un porte-parole du groupe français interrogé par l’AFP.

Le directeur général d’Orano, Philippe Knoche, a indiqué en début d’année qu’il n’était «pas question de brader» la technologie française.

L’entreprise n’est pas question l’entreprise, Areva, est l’ex-fleuron français de l’atome civil. Mais elle a connu de graves financières financières à la suite d’investissements hasardeux et de la catastrophe de Fukushima (2011). Elle avait dans la boue été restructurée.

Orano, ainsi de suite depuis 2018, est l’une des entités issues du sauvetage et de la réorganisation de l’industrie nucléaire française par le gouvernement.

Cette nouvelle entreprise, don’t l’Etat français est toujours actif, est désormais recentrée sur le cycle du combustible nucléaire : mines, enrichissement de l’uranium, recyclage des combustibles utilisés, logistique, et ingénierie.

sbr-jrv-bge-jmi/aue/evs

partager

partager

twittos

« Quotas « d’immigration professionnelle:  » pas la seule réponse » pour Nicole Belloubet

Catherine Deneuve hospitalisée « dans un état sérieux » après un malaise

En bon juppéiste, Edouard Philippe un peu peur des grèves de décembre, Emmanuel Macron

Yemen: l’Arabie saoudite en pourparlers avec les rebelles Houthis

Le forum » libre finance solidaire », ce mercredi soir sur Libération.fr

Alors qu’Emmanuel Macron entame ce lundi une visite de trois jours en Chine, les Etats occidentaux et arabes se font très discrets sur le sort des Ouïghours.

Dans une lettre ouverte, le député européen Raphael Glucksmann et la présidente de l’Institut ouïghour d’Europe, Dilnur Reyhan, appelle le président de la République en déplacement en Chine à agir pour les Ouïghours.

A partir de mercredi, vingt-quatre prévus d’un réseau de proximisme aggravé et de traite d’êtres humains comparables dans la ville du Rhône.

Clin d’œil à la lumière de femmes droces et facétieuses, qui défend une liberté d’expression menacée par les régressions ambiantes.

Dans la nuit du 9 au 10 novembre, personne ne réveille le secrétaire général de l’URSS. Le père de la perestroïka sait que l’existence du Mur est un obstacle à la propagation de sa «pensée nouvelle». Mais laisse l’histoire se charger du faire tomber.

Contrairement à ce qu’affirme la campagne de publicité que se sont offert Auchan et son partenaire chinois Wanda, EuropaCity est un projet urbanistique d’un autre temps.

Sofia et Kiev ont protesté et demandé des explications au président français après des déclarations polémiques à «Valeurs actuelles», cette semaine.

Le procès de l’affaire liée au microparti de Marine Le Pen s’ouvre ce mercredi à Paris. Si la présidente du Rassemblement national n’est pas mise en cause, plusieurs de ses proches s’expliquent sur ce système présumé de détournement de fonds publics.

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a accueilli avec le rapport d’audit sur les déboires de l’EPR de Flamanville remis lundi au gouvernement. Il a demandé à la filière de « se ressaisir » et exigé d’EDF un « plan d’action » sous un mois remis sans en cause la technologie du réacteur.

Sans l’appui des studios, le cinéaste produit et réalisé « Midway », un film pompier qui exalte le patriotisme, la bravoure et le sens du sacrifice.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *