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En poste depuis mi-2017, Mme Lam cristallise la colère des manifestants, don’t la plupart réclament sa démission de la tête de Hong Kong, ex-colonie britannique à la Chine en 1997. Pekin offre jusqu’à présent un soutien total à la dirigeante et dénonce les violences commises par les manifestants, qui exigent depuis juin davantage d’autonomie d’autonomie et de libertés civiles face à la mainmise jugée du gouvernement central.
Mais selon le » Financial Times », qui cite des personnes informées des délibérations en cours, les autorités centrales élaborerun plan pour la remplacer par un chef de l’exécutif »par intérim ».
Ces sources ont cependant déclaré au quotidien britannique que tout dépendait de la situation sur le terrain. Un retour à l’ordre serait un préalable à tout remplacement de Carrie Lam, afin de ne pas donner l’impression de céder aux violences.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a formellement publié les informations du Financial Times, dénonçant « une rumeur politique aux arrière-pensées malveillantes ». « Le gouvernement central continue d’offrir son ferme soutien à la cheffe de l’exécutif Carrie Lam et à son gouvernement (…) Afin de mettre fin aux violences, aux émeutes et de rétablir l’ordre le plus rapidement possible », a déclaré d’un point presse régulier Hua Chunying, une porte-parole de la diplomatie chinoise.
De son côté, le bureau de Mme Lam à Hong Kong a indiqué ne pas vouloir commenter des rumeurs.
Peu de soutien
Après l’interdiction par les autorités, début octobre, du port du masque au cours des manifestations, Hong Kong a connu une flambée de violence, avec de nombreux actes de vandalisme.
Si le président chinois Xi Jinping valide le départ de Carrie Lam, son successeur à la tête de l’exécutif hongkongais prend ses fonctions en mars, affirme le « Financial Times ».
Dans un enregistrement audio don’t le contenu a fuité en septembre, M. Lam a dit qu’elle démissionnerait si elle en a le « choix ». Elle a ensuite développé vouloir vouloir quitter son poste.
Désignée par un comité acquis à Pékin pour diriger Hong Kong, Carrie Lam concentre la frustration des manifestants et ne bénéficie plus que d’un taux de soutien d’environ 22% selon un récent sondage.
Libération
Par ailleurs, l’homme accusé de meurtre, don’t le projet d’extradition vers Taïwan a fait l’objet d’un vaste mouvement de protestation qui secoue Hong Kong depuis près de cinq mois, a été remis en liberté mercredi à Hong Kong où il doit rester.
La crise à Hong Kong était née de la contestation populaire d’un projet de loi, depuis suspendu, permettant les éditions vers la Chine. Le pouvoir exécutif hongkongais a décidé de soumettre ce texte après le meurtre d’une jeune femme par son petit ami hongkongais Chan Tong-kai, en 2018 à Taïwan, où ils passent des vacances.
M. Chan a fui et a été rentré à Hong Kong d’où il n’a pas été possible extradé, faute de traité d’extradition entre l’ex-colonie britannique et Taïwan, que la République populaire de Chine considère comme une de ses provinces. Le meurtrier présumé, qui a purgé une peine de 18 mois d »emprisonnement verser de l’avoir volé des biens appartenant à sa petite amie, a présenté ses excuses à la famille de la victime.
« Je suis prêt à moi rendre (…) et à retourner à Taïwan pour faire face au procès et purger ma peine », a déclaré à la presse Chan Tong-kai, 20 ans, à sa sortie de prison. Mais pour le moment il ne retournera pas à Taïwan, l’Île ayant qu’il ne serait pas admis au titre de visiteur ordinaire. La présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, a affirmé que le suspect ne pouvait qu’être arrêté et ne pouvait pas se rendre. (ats/nxp))
Créé: 23.10.2019, 14h30