Photo. On fait le point sur le chantier titanesque du nouveau CHPG à Monaco

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Hormis l’extension en mer, le chantier du nouveau Centre hospitalier princesse Grace est, sans l’ombre d’un doute, le plus titanesque de la Principauté. « L’un des plus complexes de notre portefeuille d’activités », confirme Jean-Luc Nguyen, directeur des Travaux publics.

Par sa complexité technique – qui a d’ailleurs entraîné des années de retard-et son environnement ultra-urbain, par son coût pharaonique et par sa durée dans le temps. Plus de deux décennies entre le choix du site en 2011 et la mise en service globale de l’hôpital à horizon 2032, si d’autres aléas ne viennent pas perturber un chantier où peut fourmiller jusqu’à 200 ouvriers.

À l’occasion du Congrès francophone des journées de l’architecture en santé qui se tenait à Menton, une délégation d’une cinquantaine d’architectes, ingénieurs et directeurs d’établissements hospitaliers ont, ce mercredi matin, le casque de chantier, le gilet jaune et les chaussures de sécurité. Pour un tour du propriétaire. Sur fait le point.

Quel est le projet?

Faute d’emprise foncière en principe, c’est une reconstruction sur site qui a été fait, de facto, des phasages du chantier. Sur le papier, le projet prévoit, à terme, un hôpital de 394 lits, l’intégration du secteur de psychiatrie de 66 lits, ainsi qu’une unité tiroir de 28 lits.

« Le dimensionnement du nouvel hôpital a été conçu pour traiter les besoins de la population de la Principauté et des habitants du bassin de proximité », note Jean-Luc Nguyen. Soit 125.000 personnes entre la frontière italienne et Villefranche-sur-Mer.

Les deux premières ailes, d’une hauteur de dix étages, entraîneront une grande partie des services d’hospitalisation, les urgences, les blocs opératoires, l’imagerie médicale, l’hémodialyse et un parc de stationnement de 650 places de voitures et 180 places pour les deux-roues.

Où en est-on exactement?

Du bas de la Principauté, difficile de ne pas porter son regard sur l’ouvrage d’art titanesque qui, Montréal après Montréal, un pris de la hauteur.

« C’est la partie basse de secours de tout l’hôpital, vulgarise Jérôme Bataille, l’un des architectes du projet. Sur va raccord l’ouvrage d’art à la montagne. Au printemps 2020, il y aura le développement de la partie haute de l’Avenue Pasteur pour le passage à l’intérieur de l’ouvrage d’art.

Une fois cette étape atteinte, la construction purement hospitalière s’améliorer.

Le coût du chantier ?

Sur est loin des 2 milliards d’euros de l’extension en mer, mais ce projet de reconstruction hospitalier pèse de la somme de 795,7 millions d’euros. Une augmentation de 127,7 millions par rapport au projet initial, un évolué au gré des années.

Pourquoi l’onu tél retarder dans le calendrier?

« Sur un, accessoirement, quelques tunnels qui passent en dessous du chantier. Sur un des cylindres du parking, ne les pieux se fixent de part et d’autres du tunnel descendant (Albert II, N. D. L. R.). Sur papier, sur l’a prévu mais à l’exécution, c’est toujours plus complexe.

Une dérogation pour travailler de nuit aurait été accordée par le gouvernement pour ne pas accuser plus de retard.

La particularité du bâtiment

« C’est une enveloppe extrêmement protectrice, détaille l’architecte. Sur un imaginé une ombrière pour positionner le bâtiment à l’abri du soleil et limiter les consommations de froid. Sur un de grands défauts pour faire bénéficier la lumière. Le jardin pour les patients est en étage avec vue mer. Le hall d’accueil sera très médiatisé avec du confort et du bien-être : pourquoi pas un piano, des expositions. Il a aussi été décidé d’utiliser l’énergie thermique marine, via des pompes à chaleur et un réseau adéquat, pour réfréner et réchauffer les immeubles.

Là aussi, une fierté quand on connaît la différence d’altitude entre l’immensité bleue et le nouvel hôpital.

Quelles contraintes pour la direction de l’hôpital actuel?

N’être pas maître d’ouvrage, la direction de l’hôpital monégasque s’épargne le stress et les imprévus inhèrent à un chantier aussi. Toutefois, la directrice, Benoît de Sevelinges, surveillant de près l’évolution des travaux.

Elle a dévoilé, hier matin, les difficultés qui naissent d’une reconstruction en site occupé.

Pour les besoins du chantier, l’artère a d’ailleurs été déployée à plusieurs reprises. « On est extrêmement pénible avec la voiture chantier sur un besoin que les patients ont accès à l’hôpital. Il y a plus de rotations de bus aux heures utiles pour le personnel et les patients et il y a eu la mise en place d’un service de navettes de la gare ou d’un parking excentré jusqu’à l’hôpital », liste-t-elle.

Pour les nuisances acoustiques, un écran a été créé et un double vitrage a été installé sur l’ensemble des façades de l’hôpital et de la résidence attenante au chantier.

« Pour la poussière, sur un changement l’ensemble des filtres des centrales de traitement de l’air. Et une unité-tiroir nous a servis lors d’un empoussiérage. En deux heures, sur un pu basculer toute une unité dans ce service-là.

Au-delà de l’utilisation du divertissement pour le patient, le personnel médical en a besoin pour faire fonctionner les chars de médicaments. Verser tout cela, sur une veille permanente.

J’ai intégré l’union des architectes francophones pour la santé, c’est un groupe de réflexion qui mélange des ingénieurs, des directeurs d’hôpital, des architectes imaginaires pour la permanence de l’hôpital de demain. Nous permettrons de prendre des idées innovantes ailleurs.

Les voitures électriques qui plaisent tant à nos patients, je les ai vues la première fois au Texas. Sur le fait aussi sur des technologies plus importantes ou les équipements médicaux mais sur le fait sur la manière ne sont pas sur la distribution les locaux.

Les gens veulent rester le moins possible à l’hôpital, avoir des parcours fluides, ne veulent pas être mélangés avec les autres malades. Cela un impact sur le bâtiment.

Dans le cadre du plan de renouvellement des liaisons mécaniques de la Principauté, estimé à 18,7 millions d’Euros, le gouvernement a prévu de construire un nouveau mécanisme entre le quartier de Fontvieille et le nouveau Centre hospitalier princesse grâce. Budget de l’opération : 9 millions d’euros.

Le Conseil national se dit  » inquiet »

La récente passe d’armes au sujet du chantier du nouvel hôpital n’a pas échappé aux observateurs de la politique monégasque. Ce soir-là, lors d’une séance du budget rectificatif de l’État, Balthazar Seydoux, rapporteur au nom de la commission des finances et de l’économie nationale, un relayé l’inquiétude des élus sur ce dossier.

« Le chantier accusent déjà, dans sa phase 1, l’onu retarder de cinq années. L’objectif en 2013, à l’époque où le lauréat de l’appel d’offres pour la maîtrise d’œuvre a été désigné, était une mise en service globale de l’hôpital en 2026 », rappelait-il.

Ou, à cause de difficultés géotechniques sur l’ouvrage d’art et le parking, (lire ci-dessus), celle-ci est maintenant programmée pour… 2032. La phase 1, initialement pour 2021, ne sera prête qu’en 2026.

Outre le retard accusé, le Conseil national déplore « l’envolée des coûts des travaux », rappelant que « le budget du nouvel hôpital était estimé à 668 millions d’euros en 2013 » pour une enveloppe désormais régulière développée à 795,7 millions d’euros au programme triennal d’équipement public entre 2019 et 2021.

« Le retard significatif constaté sur l’ouvrage d’art et le parking est maintenant stabilisé, un certain Serge Telle, le ministre d’État, précisant que « l’organisation de maîtrise d’œuvre et le contrat ont été relu les profonds pour que les dérives constatées sur l’ouvrage d’art ne survivent plus.

Selon le chef du gouvernement principal, le surcoût du nouveau CHPG est dû « aux diverses adaptations du programme: création d’une quatrième aile, fusion des phases 2 et 3, agrandissement du hall. L’ajout d’une quatrième aile à l’hôpital et l’intégration de la psychiatrie au programme du nouveau CHPG et sont des modifications importantes. Pour les coûts et les délais, il faudrait d’abord cesser de modérer les opérations une fois lancées.

Normes anti-sismiques

« En cas de catastrophe sanitaire, on doit pouvoir survivre donné qu’on est le seul établissement public de santé en principe. Les normes antisismiques sont assez incroyables », souffle Benoît de Sevelinges, directrice du CHPG.

« Les études étaient sur la base de la réglementation monégasque. Monaco nous a demandé de passer en Eurocode qui est la norme européenne de calcul des structures », précise Jérôme Bataille, l’un des architectes du projet (AIALife Designers).

Monaco et les Alpes-Maritimes se situant sur une zone de sismicité moyenne, le scénario d’un tremblement de terre dévastateur n’est pas à exclure.

Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour ce chantier.

D’abord, la séparation des quatre ailes du nouveau CHPG.

Autre risque: le fait que les bâtiments s’entrechoquent, même en étant indépendants les uns des autres. « Sur un mis un système de vérins hydrauliques qui vont empêcher que les bâtiments entrent en collision », poursuit le spécialiste.

les étapes 

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