Tu as commencé ta carrière très jeune, notamment au soutien de tes parents. Travaillent-ils dans le milieu artistique?
Ma mère hne traductrice. C’est une amoureuse des langues, une femme de lettres et de mots. J’ai toujours aimé écrire, et c’est certain que ça me vient d’elle. Quant à mon père, il n’est pas du tout dans le milieu, mais il m’a déjà dit qu’il aurait voulu être acteur.
Avant de jouer Joannie dans « Fugue », tu avais un casting de jeune fille. Sur le titre que ce rôle t’a fait passer à un autre niveau, à des personnages plus matures…
Un m’afait ailleurs. Mon rôle dans » Fugue » en est un don’t je rêvais depuis toujours, vraiment! Il y a bien des comédiennes qui veulent jouer des filles complimentées, malheureux, démonies. Cela me tentait d’aller dans cette zone, mais sur ne m’a jamais confié un rôle comme ça.
Dans» une autre », histoire tu incarnes une mère porteuse. Quel effet ça t’a fait de te voir avec le ventre d’une femme enceinte ?
Depuis l’âge de 13 ans, je rêvais de porter une prothèse de femme enceinte. Dans » Les rescapés », la fille que je jouais était enceinte, mais il y a un saut dans le temps et, du jour au lendemain, le bébé était né! Quand j’ai su que Chantal (Cadieux) m’a écrit un rôle et que j’allais avoir ma grosse bedaine, j’étais content! J’ai savouré le moment : je la flattais tout le temps ! (rires) C’était une très grosse bedaine. C était vraiment le fun!
Tu viens de publier ton premier roman, «Comme des animaux». Était-ce quelque a choisi que tu rêves de faire?
Fait longtemps que le désir d’écrire hne en moi. J’ai d’ailleurs étudié en création littéraire à l’Université. J’ai écrit des recueils de nouvelles qui n’ont pas été publiés, mais ça m’habitait depuis un bon moment. Écrire un premier roman était l’un de mes plus grands rêves.
Commentaire s’est passé le processus de création?
Je n’avais pas eu le temps d’écrire une seule ligne au Conservatoire. C’était trop intense; j’étais à l’école à 100 %. Par contre, quand je suis sortie, je suis dit que c’était le temps du faire. À un moment donné, je me suis installée dans un café. Je suis partie très instinctivement. Je n’avais pas de plan ou d’idée précise, je n’avais même pas d’idée de personnage. Les mots ont commencé à arriver et, au fur et à mesure que je continuais d’écrire, j’ai compris où je m’en allais. Ensuite, j’ai réalisé qu’il y a plein de situations, plein de personnages que j’avais déjà créés avant dans les carnets d’écriture.
Tu as donc regroupé le tout comme les morceaux d’un casse-tête?
Exactement. Il y a beaucoup de thématiques et de personnages que je portais en moi depuis plusieurs années. Ils étaient là, mais ils sont nés pour vrai à ce moment-là.
De quoi parle ton livre?
C’est l’histoire d’une jeune femme qui est prise dans la tourmente de sa dépendance affective et de sa blessure de l’abandon. Elle évolue là-dedans et essaie de composer avec sa part de lumière et sa partie d’ombre. C’est une éternelle amoureuse qui a de la misère à se laisser aimer et à bien aimer.
Pourquoi avais-tu envie de parler de ça? Tu as toi-même l’air d’une jeune femme assez joyeuse…
Oui, mais quelque chose, sur porte des blessures et des secrets en nous, même si on n’a pas « l’air de ». Je pense que ce sont des sujets qui sont importants pour moi. Je porte certaines bénédictions à l’intérieur de moi. Ce ne sont pas celles de mon personnage par contre. Mon livre est une fiction…
« Une autre histoire », lundi 20 h, à Radio-Canada. « Comme des animaux », publié aux Éditions
XYZ, est offert en librairie.
Un voyage de noces de rêve !
L’an dernier, tu as épousé ton conjoint, Mathieu Aumont, qui est lui aussi comédien, et vous êtes allé en voyage de noces au Mexique. Pourquoi avoir choisi cet endroit?
La vérité, c’est qu’on regardait un site de voyages à rabais et il y a Mexico dans les options. Sur un regardé et sur était introduit. Sur le né pas de la ville autrement que de nom.
C’est vrai que les vacanciers qui vont au Mexique, les sites côtiers….
Oui, mais nous, sur aime faire des affaires pas comme les autres. Sur un décidé d’aller là et, quand sur une achat nos billets, tout le monde nous a dit: «Mexique, c’est dangereux! C’est une des villes les plus criminelles au monde ! « »Attention! Mexique, c est pollué!» On s’est vraiment demandé dans quoi on s’était embarqués, mais ça a été un véritable coup de coeur !
La culture est importante au Mexique, et sur mange bien…
La bouffe hne extraordinaire! C’est coloré, dans tous les sens du terme. Et ça se voyage hyper facilement! Les gens sont gentils et accueillants. Nous avons visité plein de musées, plein d’affaires. Pour moi, c’était important de faire un voyage avec mon chum, parce qu’on se révèle beaucoup en voyage. C’est plein de situations imprévues…
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