Pourquoi cette usine de pales d’oliennes à Cherbourg monte en puissance et recrute

La filière industrielle éolienne en mer de l’Hexagone va-t-elle enfin décoller, alors qu’aucun parc off shore n’a encore été installé sur sa façade maritime? La venue, ce mercredi 6 novembre, d’Agnès Pannier-Runacher à Cherbourg (Manche), sur le site GE (General Electric) de production de pales d’oliennes, accompagne la montée en puissance en 2019 d’une usine flambant neuve. Environ 260 salariés ont été embauchés à ce jour et l’usine normande prévu d’atteindre un effectif de plus de 300 personnes d’ici la fin de l’année qui devrait passer à 550 personnes en 2020. 

S’il ne s’agit pas pour l’instant d’y démarrer la production de pales destinées au marché français, le site normand depuis peu d’un plan de charge conséquent qui justifie les embauches en cours.

Une fois terminée, la turbine possède un rotor de presque 220 mètres de diamètre, soit deux fois la longueur d’un terrain de football, et s’étire sur 260 mètres de hauteur, de la base aux extrémités des pâles. Sa puissance atteint 12 MW, de quoi alimenter 16.000 foyers en électricité.

Un premier prototype de l’Halliade-X, un complet, avec son mât et ses trois pales de 107 mètres pour la première fois à Cherbourg, est en cours d’installation à Rotterdam. Elle y sera testée pendant un an en vue d’obtenir ses certificats permettant sa mise sur le marché. GE prévoit ensuite de lancer la production en série de l’Haliade-X en 2020 et 2021.

L’énergie éolienne en mer pourrait voir ses capacités de production multipliées par 15 d’ici 2040, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié il y a quelques jours.

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