Privatisation de la France des jeux : le prix de l?action sera entre 16,50 et 19,90 euros – Le Parisien

Le coup d’envoi hne donn . D s ce jeudi 7 novembre, les particuliers pourront acheter des parts dans la France des jeux (FDJ). Voici des mois que le gouvernement pr pare cette privatisation historique. Alors que l’Autorité des financiers de mars (AMF) va annoncer que l’action sera mise en vente entre 16,50 et 19,90 – le prix d’un fini sera tabli le 21 novembre prochain – le ministre de la conomie Bruno Le Maire de taille en exclusif au Parisien – Aujourd’hui-en-France cette introduction en Bourse ouverte aux Français.

Pensez-vous que cette privatisation sera un succès populaire ?

L’Etat a rencontré en vente ses parties. Quelle proportion des actions servira aux particuliers ?

Actuellement, l’Etat poss de 72% de la FDJ. Il va en garder 20% car cela nous permet de continuer à peser sur la gouvernance et les choix stratégiques. Nous allons donc c der 52%. Sur cette cession, nous sommes pr ts en R server jusqu’à un tiers aux particuliers (NDLR Soit environ 17 %). C’est une partie tr s significative.

Quelle est la marche suivre pour les particuliers qui ont acheté des actions FDJ ?

La souscription est ouverte compter du jeudi 7 novembre et jusqu’au mardi 19 novembre 20 heures, pour les particuliers. Pour pouvoir acheter des actions FDJ, vous avez un compte titre ou un plan d’actions (PEA). Enfin, les particuliers b n ficieront de conditions pr f rentielles.

C c’est quoi ça ?

Nous avons vu des conditions tr s incitatives pour les particuliers : une cote de 2% pour toute action achet e et une action gratuite pour dix actions achet es d’engagement que l’on s’engage les garder 18 mois. Nous avons fixé un seuil minimum de souscription 200 , soit un peu plus d’une dizaine d’actions achète es puisque la fourchette de prix de l’action sera de 16,50 19,90 avant cote. Les actions gratuites sont toutefois plafonnées à 5 000 d’actions achetées.

Les salaires de la FDJ b n ficieront-ils d’avantages supplémentaires ?

Oui, oui. Les vendeurs peuvent profiter de plusieurs formules de souscription, proposées par la société . Il y a aussi des avantages sp cifiques pour les d taillants qu’il s’agit des bars tabac, des maisons de la presse mais aussi des commerces de proximité qui participent la distribution de la FDJ. Ils ont les mes avantages que les particuliers avec un plafond, non pas de 5 000 , mais de 7 500 , et une priorité dans l’attribution des titres.

Il y a toujours un risque quand on investit dans le capital d’une entreprise. Mais il reste mesure car la FDJ a une croissance dynamique et les chiffres de la consommation de jeux en France sont en augmentation r gulier.

Par le pass , des privatisations d’entreprises publiques, comme EDF ou Renault, ont donné des sueurs froides aux naissants

Les mars s ne sont pas comparables. Ceux de la nergie et de l’industrie automobile peuvent varier, notamment en fonction de facteurs mondiaux. Et il y a des exemples de progression consid rables comme Airbus ou Safran.

La privatisation de la FDJ risque-t-elle d’affecter les garde-fous existants en termes d’addiction ou de lutte contre le blanchiment ?

Il y a plus de garanties apr s la privatisation qu’avant. Nous mettons en place une autorité nationale des Jeux indépendants (ANJ) qui n’existait pas jusqu’ici, avec des pouvoirs considérables pour lutter contre l’addiction aux jeux. C’est elle, par exemple, qui autorisera les jeux en s’assurant que le taux de retour aux joueurs (NDLR Le pourcentage des mises qui doivent revenir aux joueurs) ne passe jamais les 75% pour les jeux de loterie de limiter les risques d’addiction.

Le taux de retour aux joueurs pour les paris sportifs en ligne sera donc de 85% de partir de 2020. N’y at-il pas un danger r el d’addiction ?

C’est depuis 2010 que le taux concernant les paris sportifs en ligne est de 85% maximum pour tous les acteurs du secteur, donc rien voir avec la privatisation ! S’il n’est pas de baisser ce taux cause de l’addiction, nous avons toujours fait le faire comme avant.

Et quelle sera la latitude de l’Etat pour faire entendre sa voix ?

L’Etat reste le premier actionnaire avec 20% du capital. Il disposera de trois repr sentants au Conseil d’administration. Enfin, au cas où un autre actionnaire acquiert plus de 10% de l’entreprise, il devra obtenir l’agrément de l’état. Il n’est pas question que la FDJ passe sous contrôle le tranger.

À juste titre, beaucoup d’investisseurs privés ont-ils manifestement leur int r r t ?

Oui, ils, sont nombreux. C’est la preuve que la FDJ suscite l’int r t du mars . Mais tant que l’op ration n’est pas fait, je ne donne pas nom.

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