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Mais, nouveauté, les lignes référence aux anciens résidents chinois dans la version de 2001 ne sont plus présentes. La pensée de Mao Zedong, le fondateur de la République populaire de Chine don’t Pékin vient de fête en grande pompe les 70 ans, ainsi que celle de Deng Xiaoping, père de l’ouverture de l’économie de la Chine à la fin des années 70, ont fait place nette à la pensée de Xi Jinpin g sur le socialisme à la chinoise dans la nouvelle ère ».
Le document, rédigé par le Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et le Conseil d’État, est «guidé» par la «pensée de Xi», qui est inscrite dans la Constitution chinoise depuis 2017, privilège rare pour un dirigeant chinois de son vivant. Le texte a été rendu public dimanche, veille de l’ouverture du quatrième plénum du PCC. Ce sommet à huis clos réunit 370 hauts dignitaires du pouvoir chinois, dont les membres permanents du Politburo, ainsi que Xi Jinping et son premier ministre, Li Keqiang. Tout sauf un hasard, à l’heure où sa présidence fait face à ses plus grands défis entre la situation explosive à Hong Kong et un contexte économique morose.
Des nations unies système de notation
Si le guide de bonnes mesures n’est pas punitif, il rappelle que la Chine a lancé en 2014 son crédit social, système de notation qui contrôle le comportement de ses citoyens. Pour l’instant, aucune structure n’a été développée à l’échelle du pays, mais l’objectif est de compenser les citoyens modèles et de pénaliser les mauvais comportements.
Par exemple à Hangzhou, une des douze villes désignées pour l’expérimenter le crédit social, un bon score vous distribuez de file d’attente dans les centres hospitaliers. À l’inverse, ne pas rembourser des prêts, fumer dans des lieux publics ou encore promener son chien sans laisser vous laisser de réserver des billettes de train ou d’avion.
À Rongcheng, autre pilote de site, chaque habitant de cette ville du nord-est de la Chine est doté d’une base de crédit de 1000 points. Ce système régit la vie des 740’000 adultes de la ville, qui peut espérer une rémunération de 50 dollars ou au contraire être sanctionnés par des prêts à des taux d’intérêt plus élevés, en cas par exemple de conduite en état d’ivresse. Mais des dérives ont été observées, comme pour Liu Hu, ce journaliste chinois qui a dénoncé des actes de corruption de la part de politiciens de la province du Sichuan, ce qui lui a valu d’être placé sur une liste noire, en compagnie de plusieurs millions de dollars de Chinois.
Des contrôles simplifiés pour les « bons voyageurs » »
C’est dans cette logique que le métro de Pékin a annoncé mercredi la mise en place de la reconnaissance faciale pour distinguer les «bons voyageurs». Ces derniers, identifiés par le système de surveillance du métro pékinois, seront placés sur une «liste blanche», ce qui leur permettra de passer moins de temps aux portiques de sécurité, présents dans les 394 bouches de métro de la capitale chinoise. L’idée est de fluidifier le trafic et de désengorger les files d’attente, qui, parfois, s’accumulent sur des dizaines de mètres en dehors des stations lors des heures de pointe. Ceux dont le score est jugé mauvais devront passer par des inspections plus poussées.
En mai dernier, le réseau pékinois, par quelque 12,3 millions de voyageurs chaque jour, a déjà mis en place l’interdiction de manger et boire sur les 370 kilomètres du réseau, sous peine d’une amende et d’une perte de points sur le crédit social propre au métro de Pékin.
Créé: 31.10.2019, 22h21
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