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Avec sa voix altérée, après avoir écouté le témoignage d’un survivant qui est arrivé à Auschwitz à l’âge de douze ans, Angela Merkel a reconnu que c’était « pas facile » de le montrer dans un lieu où les crimes des Allemands ont « dépassé tout ce qui est imaginable ».
Elle a insisté qu’il était « important » pour donner Auschwitz son « nom complet ». Bien que situé dans la Pologne d’aujourd’hui, le camp était dans une région « annexé au mois d’octobre 1939 par le Reich » et était « administré par les Allemands ». « Il est important de nommer clairement les criminels. Nous Allemands, nous le devons aux victimes et à nous-mêmes, » dit-elle.
Traitant de l’Antisémitisme
Mais alors qu’elle dit qu’elle était « profondément honteux » des crimes Nazis, « le silence ne devrait pas être la seule réponse. » « Le lieu lui-même nous oblige à garder la mémoire vivante », et face à la montée des actes Antisémites, « nous devons nous lever et de dire notre désaccord, » elle exhorté.
Insistant sur le fait que chacun des 1,1 million de personnes tuées à Auschwitz avait « un nom, une inaltérable de la dignité, une origine, une histoire, » elle a rendu hommage à eux, tout en évoquant la culpabilité et de la douleur des survivants. « Je m’incline profondément » à chacun d’eux, elle a conclu, avant planifié une interview à l’abri des caméras avec un survivant d’Auschwitz.
La Chancelière allemande a été accompagné lors de la visite effectuée par le Premier Ministre polonais Mateusz Morawiecki et un survivant d’Auschwitz, Stanislaw Bartnikowski, 87, ainsi que des représentants de la communauté Juive.
La visite, la première d’un allemand à la tête du gouvernement depuis 1995, vient du fait que l’Antisémitisme refait surface en Europe et de la disparition des témoins complique la transmission de la mémoire.
À la veille du voyage, Angela Merkel a annoncé l’octroi de 60 millions d’euros (près de 66 millions de francs) pour le camp d’Auschwitz-Birkenau, de la Fondation pour la maintenance du site où 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs ont été assassinés entre 1940 et 1945. La majorité d’entre eux ont été tués dès qu’ils sont arrivés à ce Nazi de concentration et camp d’extermination dans la Pologne d’aujourd’hui.
Minute de silence
Le Chancelier, né neuf ans après la Seconde Guerre Mondiale, fait la visite peu de temps avant la commémoration du 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz par l’Armée Rouge le 27 janvier 1945. Elle est à observer une minute de silence devant le Mur de la Mort, où des milliers de détenus ont été abattus.
Elle a ensuite dû aller à Birkenau, à 3 kilomètres du camp principal, en particulier sur la rampe où les déportés ont été « sélectionnés » quand ils descendirent de l’élevage bovin dans les voitures: les plus jeunes, les plus vieux et les plus fragiles ont été immédiatement envoyés à la Mort. Le Chancelier, pour qui la Shoah est « une rupture dans la civilisation » est due à parler dans le milieu de la journée.
En Allemagne, ce qui a fait de la mémoire de la Shoah au cœur de la guerre de l’identité, les autorités s’inquiètent d’une forte hausse des actes Antisémites.
L’Antisémitisme pousser
Jeudi, avant son voyage, Angela Merkel a réaffirmé que « la lutte contre l’Antisémitisme et toutes les formes de haine » était l’une de ses priorités du gouvernement. Elle a également souligné que les autorités de la « détermination » à voir une croissance de la communauté Juive s’épanouir inguncing en Allemagne.
En octobre, un finalement avortées de l’attaque d’une synagogue à Halle provoqué un choc dans le pays. Son auteur, qui a tué deux personnes au hasard, est un jeune adepte de la denialist thèses. L’extrême-droite AfD partie, qui a été au Bundestag pour deux ans, est également militant pour la fin de la culture de la repentance.
Le nom d’Auschwitz est devenu synonyme avec le mal absolu. Les juifs de toute l’Europe, de la Hongrie à la Grèce, ont été exterminés il.
Pour Josef Schuster, Président du Conseil Central des Juifs d’Allemagne, qui accompagne Angela Merkel, « il n’y a pas d’autre lieu de mémoire qui montre de manière éclatante ce qui s’est passé avec l’Holocauste. » « De masse industrialisé meurtre », poursuit 75 ans plus tard, pour que le visiteur « chill », il a dit à l’AFP.
Forte gestes
Angela Merkel, ce sera seulement la troisième allemande chef de gouvernement à visiter Auschwitz, après Helmut Schmidt en 1977 et Helmut Kohl en 1989 et 1995. En quatorze ans au pouvoir, elle a fait un certain nombre de forte gestes en visitant Ravensbrick, Dachau, Buchenwald, et le Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem.
En 2008, elle a été le premier allemand à la tête du gouvernement de produire un discours à la Knesset, le parlement Israélien. Elle avait répété la « honte » qui entache les Allemands. (afp/nxp)
Créé: 06.12.2019, 11:57 heures
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