Michelle Donelan, ministre des Etudes dans le gouvernement de Rishi Sunak, et Gina Raimondo, ministre américaine de l’Industrie, ont signé un accord sans précédent lundi 1er avril à Washington, selon le Financial Times. « Les deux pays sont les premiers au monde à interagir en coopération pour tester et évaluer les dangers liés aux modèles émergents d’intelligence synthétique (IA).
Le « premier accord bilatéral sur la sécurité de l’IA » stipule que les deux administrations mettront en commun leur expertise technique, leurs données et leurs capacités par l’intermédiaire de l’AI Safety Institute du Royaume-Uni et de son homologue américain, dont la création a été annoncée mais est toujours opérationnelle.
« L’IA est la génération qui définit notre génération. Ce partenariat renforcera le travail de nos deux instituts sur tous les risques, qu’il s’agisse de notre sécurité nationale ou de la société dans son ensemble », a déclaré Gina Raimondo.
« Nous voulons agir temporairement parce que la prochaine génération de modèles d’IA peut changer la donne et nous ne connaissons pas encore toutes les fonctionnalités qu’ils offriront », a déclaré Donelan.
L’accord fait suite au premier sommet mondial sur la protection de l’IA, organisé par le gouvernement britannique à Bletchley Park en novembre. L’occasion s’est déroulée en présence de Sam Altman, directeur d’OpenAI, de Demis Hassabis, directeur de Google DeepMind, et du milliardaire Elon. Musk, qui a fondé xAI.
Tout indique que Rishi Sunak a l’intention de jouer un rôle clé dans l’évaluation de l’IA, selon le magazine américain. Le Premier ministre britannique a également décidé de consacrer environ 100 millions de livres sterling (117 millions d’euros) à l’AI Safety Institute. , tandis que la direction de Joe Biden prévoit de financer son équivalent américain à hauteur de 10 millions de dollars (9,3 millions d’euros), « malgré le fait que presque toutes les grandes entreprises d’IA sont fondées sur le sol américain ».
D’autre part, le Royaume-Uni n’a pas de plans immédiats pour l’IA, a réitéré Donelan. « Nous ne pensons pas qu’il serait sage de se précipiter dans la législation, nous avons été très transparents à ce sujet. Nous devons encourager l’innovation, nous avons besoin que ce secteur se développe dans notre pays.
Cette stratégie va à l’encontre de celle de l’Union européenne, « qui a suivi une loi qui est la plus stricte au monde en matière d’utilisation de l’IA », note le Financial Times. Le journal britannique rappelle également que Joe Biden a publié un décret visant les modèles d’IA susceptibles de menacer la sécurité nationale.
Courrier international
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