On entend rarement parler du dessalement de l’eau de mer au Canada, probablement parce que nous avons 20 % des réserves mondiales d’eau douce. Cependant, l’accès à l’eau potable est parfois très problématique dans les pays du Sud et le dessalement est rarement une nécessité pour la source des villes. . Cette transformation est coûteuse, mais elle rend inimaginable la diversification des ressources en eau dans les régions les plus arides. Alexandre Touchette nous fait le point sur les technologies utilisées pour purifier l’eau des océans.
Chaque jour dans le monde, cent milliards de litres d’eau sont dessalés et cette production devrait doubler jusqu’en 2025. La demande explose en raison de l’expansion démographique et de plusieurs points similaires au réchauffement climatique. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar produisent un tiers de toute l’eau dessalée, mais la production augmente dans les régions arides du monde entier, en ajoutant le sud des États-Unis.
Les stratégies thermiques qui visent à évaporer l’eau puis à collecter la vapeur dessalée sont les plus anciennes, mais aussi les plus énergivores. L’osmose inverse, qui consomme cinq fois moins d’énergie, est maintenant la stratégie la plus largement utilisée dans les installations commerciales. Cependant, la tension nécessaire pour faire passer l’eau à travers la membrane et éliminer les ions sel est telle que la sortie est encore élevée.
Par conséquent, des travaux sont en cours sur la fonctionnalité des membranes inspirées par la conception de protéines d’aquaporine qui permettent aux cellules vivantes d’absorber l’eau tout en rejetant les ions sel. D’autres approches, comme celles développées au Québec par Oneka Technologies, puisent de l’énergie pour l’osmose opposée. du mouvement des ondes et ne nécessitent donc pas d’électricité.