Arcachon : un passionné reconstitue la généalogie des 350 de la ville d’hiver

Claude Leroy a grandi à Arcachon, dans la ville d’hiver. Enfant, il descend avec ses petits amis de l’époque, Jérôme Maitrot et Yves Rateau, sur la piste de ski à l’aiguille de pin (1). Passionné d’histoire locale, il s’est fidèle depuis six ans à quelques peintures colossales de la mémoire. Il répertorie tous ceux qui ont vécu dans l’une des 350 villas du prestigieux et historique quartier thermal, entre 1865 et 1925.

« J’ai plus de 8 000 pages de dossiers. » Lunettes sur le bout du nez, entourées de classeurs et. . .

« J’ai plus de 8 000 pages de dossiers. » Avec des lunettes sur le bout du nez, entouré de classeurs et faisant défiler des fichiers en ligne sur son écran, il passe ses journées à chasser à travers le prisme du passé. Faisant partie de l’iceberg, sa page en ligne « Izi Arcachon » se concentre sur 40 villas. Leurs histoires, leurs appels et, bien sûr, un concept de ceux qui y mettent leurs valises. De la Villa Carmen avec le Marquise du Gast et le danseur russe Gruber à la Villa Odette et au cercle familial Bowden (à l’origine la Raleigh Bicycle Company), en passant par la Villa Térésa nommée d’après la femme delaware-Lewis qui l’a fait construire ou la Villa Tivoli qui abritait Albert Turpain, le père de la TSF.

Avant lui, d’autres ont attaqué cette montagne. Clos angelesude Leroy cite l’e-book d’Éliane Keller « Arcachon ses quartiers ses villos angeless ses hôtes illustres », ainsi que la thèse de Renée Lerouge « Les villos angeless de los angeles ville d’hiver d’Arcachon de 1863 à nos jours ».  » Ces deux livres électroniques sont des références, mais ils ont été écrits à une époque où il n’y avait toujours pas la possibilité d’aller dans les archives locales et de parcourir les pages des journaux.

C’est une tâche que ce retraité continue de surfer sur Internet. « En quelques clics, vous pouvez également rechercher tous les livres et documents numérisés de l’époque, accéder aux archives de l’état civil, aux sites engagés dans la Français et la généalogie étrangère. Il est alors possible de reconstituer avec précision quelles personnalités vivaient dans chaque villa. C’est alors une longue aventure dans le temps qui emmène les pays du monde entier pour localiser les autres personnes qui sont venues à Arcachon pour profiter des bains de mer ou visiter traiter la tuberculose.  »

C’est la mission de Claude Leroy : reconstituer la généalogie de chacune des villas et faire une liste des autres personnes qui y ont vécu. « De ma fenêtre, je vois des touristes un peu perdus marcher sans s’arrêter devant des maisons que je sais si riches. dans les histoires. En effet, de la ville d’hiver, seules les « étoiles » sont mises à l’honneur. À l’exception de Claude Leroy, presque tous ont des choses à raconter.

« Vous ne pouvez pas croire toutes les autres personnes vitales qui sont venues ici.  »Sur le chemin de ses enquêtes, Claude Leroy se retrouve rarement dans des impasses. « On dit que la comtesse russe de Zotoff a organisé des fêtes très animées à villa Naomi. Je ne peux pas donner d’indices sur sa trace. J’ai découvert une Marie de Zotoff qui séjournait à Biarritz en 1903. Tatiana et Alexandra Zotoff qui ont loué une belle villa à Cannes en 1914. Tatiana Zotoff est décédée en 1921 en Suisse. Mais selon un recensement de 1911, ce sont Anaïs et Chimène Zotoff d’origine chinoise qui vivent à Arcachon. .  »

Claude Leroy retrace également les traces d’Elisabeth Shuttleworth, une autre merveilleuse chef de parti qui a vécu dans les villas de Lulli, Li-Tsin, Le Paradou et Marguerite, où elle est décédée en 1907. Elle a d’abord épousé M. Harrison, d’après qui ses 8 enfants portent le nom, elle a ensuite épousé Henri Shuttleworth. Qui est-il? »

Portes du passé, Claude Leroy n’empêche pas de les ouvrir. Cependant, il promet de compléter ses peintures colossales avec la maison de son propre cercle de parents, la Villa Croisette, construite en 1882. Elle porte l’appel de Sophie Croisette, la fille qu’une danseuse Français aurait eue avec le tsar Nicolas Ier. En 1940, un jardinier raconte à mon voisin qu’il a vu Sarah Bernhardt, qui était venue faire un arrêt au casino pour s’arrêter à Sophie Croisette. Camille Jullian y a également vécu.

Claude Leroy a l’intention de rendre tout cela public en le déplaçant dans les archives.

(1) Claude Leroy cherche également à revenir sur le parcours de M. Harlé, l’auteur de la piste de ski sur aiguilles de pin. « Il est venu ici pour vérifier ses skis sur la dune du Pilat et, à son retour, il savait que les jeunes étaient sur un traîneau. sur la dune géante d’Arcachon », sait-il.

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