Une clôture surmontée de cordes barbelées et d’une tour de guet entoure le centre de formation professionnelle de Dabancheng sur le territoire du Xinjiang, en Chine.
Photo : Reuters/Thomas Peter
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a rencontré lundi le diplomate chinois le plus sensé, au début d’une escale en Chine fidèle au remède des minorités musulmanes du Xinjiang à qui elle attend un accès maximal.
Après plusieurs années de négociations avec les autorités chinoises, Michelle Bachelet, une ancienne présidente chilienne de 70 ans, restera dans le pays pendant six jours, jusqu’à samedi.
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Après plusieurs années de négociations avec les autorités chinoises, Michelle Bachelet, une ancienne présidente chilienne de 70 ans, restera dans le pays pendant six jours, jusqu’à samedi.
J’ai hâte d’interagir avec d’autres personnes lors de ma visite. Je vais discuter de questions très importantes et délicates. J’espère que cela nous aidera à renforcer la confiance », a déclaré Mme Bachelet lors d’une réunion avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à Guangzhou.
Il s’est entretenu lundi par vidéoconférence avec les chefs de délégation de quelque 70 ambassades étrangères en Chine, ont indiqué à l’AFP des ressources diplomatiques.
Selon ces sources, Bachelet a confié aux diplomates qu’elle avait négocié avec les centres de détention et qu’elle pouvait parler avec des militants locaux des droits de l’homme.
L’ONU avait mis au rebut depuis 2018 avec Pékin pour décharger le Xinjiang (nord-ouest de la Chine).
Cette région a longtemps été frappée par des attaques que le gouvernement accuse d’être dirigées par des séparatistes ouïghours et des islamistes. Pendant des années, il a fait l’objet d’une politique de surveillance draconienne menée dans le cadre de l’appel antiterroriste.
Des études accusent la Chine d’interner au moins un million de Ouïghours et de membres de minorités musulmanes dans des camps de rééducation, voire d’imposer le travail forcé. Pékin nie ces allégations.
Bachelet est la première par l’intermédiaire d’un haut-commissaire aux droits de l’homme en Chine depuis 2005. Elle se dirige vers Urumqi, la capitale du Xinjiang, ainsi que Vers Kashgar, une ville du sud de la région, où la population ouïghoure est assez importante.
Bachelet rencontrera un certain nombre de hauts fonctionnaires aux niveaux national et local, des organisations de la société civile, des représentants d’entreprises et des universitaires, a-t-elle déclaré.
En raison de l’épidémie, ils seront placés dans un circuit fermé, c’est-à-dire dans une bulle de remise en forme, a déclaré lundi à la presse Wang Wenbin, porte-parole de la diplomatie chinoise.
Pour la même raison, le HCDH et la Chine après avoir discuté de ne pas venir avec des chiens de presse dans la délégation, a-t-il dit.
Cependant, ce reste est en train d’être examiné, et beaucoup craignent que la Chine ne l’utilise pour se rendre transparente des accusations qui s’y opposent.
Les Défenseurs chinois des droits de l’homme (CHRD), basés à Washington, ont déclaré lundi qu’ils seraient étroitement surveillés et chorégraphiés par Pékin.
Nous sommes préoccupés [. . . ] par le fait qu’ils n’ont pas de victimes, de témoins, de membres indépendants de la société civile en liberté et que leurs perspectives soient déformées par le gouvernement chinois, a déclaré l’ONG.
Les États-Unis, qui accusent la Chine de génocide et critiquent Bachelet pour son silence persistant face aux atrocités, ont exprimé leur crainte pour cette visite.
Nous ne nous attendons pas à ce que la République populaire de Chine garantisse l’obligation de mener une évaluation complète et honnête du scénario des droits de l’homme au Xinjiang, a déclaré Washington la semaine dernière.
Majoritairement musulmans, les Ouïghours sont l’organisation ethnique du Xinjiang, avec une population de 26 millions d’habitants.
Des études occidentales, basées sur des interprétations de documents officiels, des témoignages de victimes présumées et des extrapolations statistiques, accusent Pékin d’avoir interné au moins un million de personnes dans des camps, de les soumettre à des stérilisations forcées ou d’imposer le travail forcé.
La Chine présente les camps comme des centres de formation professionnelle pour lutter contre l’extrémisme pieux et exercer les autres dans une course à la stabilité sociale.
Pékin dit qu’il n’impose aucune stérilisation, mais applique seulement la politique nationale de naissance, qui dans le passé était peu pratiquée dans la région.
Cependant, selon des universitaires et des Ouïghours fondés à l’étranger, le gouvernement du Xinjiang semble avoir abandonné les mesures sévères de répression contre le développement économique.
Il y a maintenant beaucoup de preuves visuelles d’une répression, a déclaré à l’AFP Peter Irwin du Projet des droits de l’homme ouïghours.
La peur des représailles peut également empêcher les Ouïghours de parler librement avec l’équipe de l’ONU, selon des groupes de défense des droits de l’homme.