La mobilisation prend de l’ampleur. Dans les médias, le loup a le sujet délicat en Suisse. Le samedi 9 octobre, de 14h à 16h, les loups-garous conduits par Alain Prêtre se réuniront sur le site de Marchairuz, non loin de la frontière avec le Bois d’Amont en France. Un paradis blanc bien connu des skieurs en hiver pour ses pistes de ski nordiques et en été pour ses paysages alpins sur le lac Joux. Dans cet environnement, s’étend le seul domaine de présence permanente du loup en Bourgogne-Franco Condado. Depuis environ 3 ans, il y a une dizaine de personnes. La première reproduction y a été observée dès 201nine.
Pourquoi tirer sur ces deux loups en Suisse ?
Le troupeau existant de Marchairuz a cueilli 11 veaux au cours des derniers mois dans cette région. Un quota permettant au gouvernement suisse de prendre des mesures pour les agriculteurs.
L’Office fédéral suisse de l’environnement (FOEN) a approuvé la demande réglementaire présentée par le canton de Vaud. Les cibles de tir prévues deux jeunes loups. Le FOEN recommande de tuer ces oursons devant leurs parents afin que « les loups aient peur à nouveau ». Le canton peut prendre ces photos jusqu’à la fin du mois de mars. « Les gardiens de la faune sont stationnés presque tous les soirs depuis le début du mois de septembre pour les examiner et leur tirer dessus, mais les oursons sont de plus en plus autonomes, il sera déroutant de leur tirer dessus », espère Alain Prêtre.
Un gars en grève de la faim pour sauver les loups
Sur place, selon lui, les parties belliqueux des loups qui tirent interfèrent pour se mettre entre les gardiens de la faune et le domaine où les loups sont censés être. Amoureux du loup, le bûcheron suisse Fabrice Monnet et son arrangement « Défendre le loup » ont même entamé une grève de la faim le 22 septembre pour dénoncer la décision des autorités suisses. Il a déjà perdu 8 kilos.
« C’est à nous, les humains, de nous adapter à la présence du loup, c’est au loup de s’adapter, il y a des tactiques qui existent. C’est à l’État de se salir les mains », a-t-il dit.
Tirer sur les loups, absurde et contre-productif pour les défenseurs des loups
Pour Alain Prêtre et ceux qui se mobiliseront ce samedi, la résolution prise par Béatrice Métraux, conseillère d’État verte et responsable du département de l’Environnement de Vaud, n’est pas la bonne. « Le fusil est la réaction rapide qu’elle a mise en place après la prédation d’une cène d’animaux de ferme par le loup. Cette mesure est dénoncée dans toute la clinique mondiale et par l’intermédiaire d’une série d’éleveurs.
« L’abattage de deux loups ne résoudrait rien, mais amplifierait la menace de prédation dans les troupeaux. Cela conduirait sans aucun doute à une dissolution et à une dispersion du troupeau. La chasse à un cerf ou à un sanglier, le favori du loup proie, nécessite une attaque collective. Un loup éloigné n’est pas capable de tuer un herbivore géant comme un cerf. Cela signifie que les attaques contre les veaux, proies beaucoup plus modestes, se multiplieront dès que la meute sera dissoute », ont déclaré les défenseurs du loup dans un communiqué.
Avec un pistolet, ils préfèrent que les agriculteurs se équipent pour vivre avec le loup. Selon eux, le pourcentage d’attaques par des loups, 11 veaux sur un troupeau de 1500 est beaucoup moins vital que les pertes subies au printemps pluvieux et sans effusion de sang. Une centaine d’animaux étaient morts.
Samedi, le photographe du Jura Fabien Bruggmann fera escale sur le site de Marchairuz. Cette photographie enthousiaste du loup à travers le monde, du Jura aux Abruzzes, à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, où il se déterre face à face avec toute une meute. Pour lui, la résolution du gouvernement suisse n’est pas la bonne. « Je n’ai rien qui s’oppose à l’abattage d’un loup qui soit problématique. À Marchairuz, il y a peu de parcs électrifiés. Nous voulons plus de chiens de couverture. Face à une meute de loups, nous voulons une meute de chiens », a-t-il dit. créer, en invitant les cantons à financer des chiens patous en espèces pour le remboursement des éleveurs.
Il regrette cette résolution de massacrer systématiquement. » Nous savons que c’est inutile », dit-il. Selon Fabien Bruggmann, le troupeau de Marchairuz s’opposait à entre 10 et 15 individus. Il a atteint sa longueur restreinte et aura beaucoup de plaisir. « Les oursons dominants partiront, nous n’aurons plus de loups dans ce secteur, c’est un phénomène biologique, nous le connaissons depuis des siècles », ajoute cette défenseure des loups.
Un autre troupeau se joue dans le massif de Risoux entre le Jura et le Doubs.
Depuis 2018, la domination de la présence permanente du loup, ZZP du Marchairux fait l’objet d’un protocole de suivi franco-suisse express. Il se déroule sur un territoire allant du mont d’Or dans le Doubs, à la valseine dans le Jura et le canton de Vaud. Le 5 octobre, la préfecture du Doubs a annoncé que le suivi estival effectué cet été sur la branche du Doubs a montré la réplique de l’espèce et l’installation d’un paquet 2d installé dans le massif de Risoux qui s’étend du Doubs au Jura. Winter tracking rendra imaginable d’affiner la sagesse de ce nouveau sac à dos, né de celui de marche, et de connaître plus précisément ses mouvements.
Un comité ministériel des « grands prédateurs » est prévu en octobre pour partager, avec les différents acteurs impliqués par la présence du loup et du lynx, les données de suivi les plus récentes et fournir l’alerte et la formule aux éleveurs (aides et compensations) en cas d’attaques.